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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:23

Le docteur Catherine Levraud, tête de liste pour les régionales des 14 et 21 mars rencontre des étudiants et certains de leurs représentants à Aix-en-Provence, jeudi 11 mars.

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                                                       Les jeunes et les étudiants ont la vie dure en Paca. Un des taux de pauvreté des moins de 30 ans les plus importants de France, (11,7% contre 7 %), un taux de chômage de plus de 30 % des 15-25 ans, au moins un tiers des étudiants qui ont déjà renoncé à des soins, 11% qui mangent de la viande ou du poisson seulement 1 fois par semaine, 20 % qui souffrent de troubles de poids (maigreur 11% ou obésité 9%), comme le montrent les indicateurs de l’observatoire régional de la santé.  

 

 

Pourtant, la région Paca est la troisième de France avec ses 160 000 étudiants. Aix et le Pays d’Aix connaissent une restructuration massive de ses universités (PLan Campus) et une crise majeure du logement (notamment étudiant). Ainsi nombre de communes ne mènent pas de politique d’accès au logement social des étudiants.


Pour discuter des problèmes des étudiants et des politiques régionales à mettre en œuvre.


Rendez-vous avec Catherine Levraud, le jeudi 11 mars à 18h30 au café « Le Festival » - 67 Bis rue Espariat - Aix-en-Provence.

En présence de :


Dorian Hispa, étudiant et représentant étudiant au CA Aix Marseille III
(8e sur la liste) et Cyril Di Méo, enseignant (10e sur la liste).

 

 

Contacts Presse : Dorian Hispa 06.34.12.47.86

                         Cyril Di Méo  06.64.17.65.36

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 15:24

Et le sujet de l'environnment sur lequel Catherine Levraud me semble la plus crédible des candidats écolos.

Pour une conversion écologique de la région PACA. Placer le durable au cœur des politiques publiques régionales

Notre société et notre région sont malades de l’idéologie de la croissance. Idéologie qui fait de la région PACA un terre de paradoxe puisque le tourisme qui s’appuie sur la qualité environnementale et humaine de notre territoire génère plus de 10 milliards d’euros de recettes (12 % de la richesse régionale) et de l’autre l’outil industriel et le mauvais aménagement du territoire amène notre région à être une des régions les plus polluées d’Europe. Nombre de villes de notre région connaissant plus de 75 jours de pic de pollution à l’ozone supérieurs à  120μg/m³. Cette idéologie du toujours plus (pour certains) se traduit par une des régions les plus inégalitaire de France. Ainsi l’écart entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est en PACA de 3,3 contre 3 en France. La spéculation immobilière et le développement massif des résidences secondaires (plus de 25 000 logements mis en chantier par an  avant la crise de l’an dernier) ne sont pas traduit par une amélioration de l’accès au logement et une diminution des loyers. Plus pour certains mais moins pour d’autres. L’écologie est pour nous une obligation de solidarité territoriale et un moyen de rendre  meilleure la qualité de vie de tous les habitants de PACA.

Cette conception de l’écologie doit nous amener à instiller de l’écologie dans tous les domaines des politiques régionales. Il faut sortir l’écologie du bunker dans lequel les écologistes l’ont enfermé. Loin d’une écologie punitive qui juge avec mépris les populations, c’est une écologie d’accompagnement et d’aide aux conversions et reconversions écologiques que nous préconisons. Notre écologie est un écologie humaniste qui met l’avenir et le bien être de l’homme au milieu des choix politiques. Notre écologie est une écologie qui loin de sanctionner rend les citoyens responsables de l’avenir de leur territoire.

Car d’après une enquête du WWF (World Wildlife Fund) une augmentation globale des températures moyennes de 2°C pour la période 2031-2060 entraînerait une croissance dans notre Région Méditerranéenne comprise entre 1 et 3°C. Le Nord et le centre de PACA seraient particulièrement touchés. Les phases de canicule où la température dépasserait 35°C s’allongeraient de six semaines et les périodes d’enneigement diminueraient. On assisterait à un accroissement du nombre de  feux de forêt et la saison touristique sur le bassin Méditerranéen se déplacerait  vers le printemps et l’automne.

Avec l’emploi et les solidarités territoriales, l’enjeu environnemental constitue donc un  des le grands défi que la région doit relever. Le développement durable doit irriguer l’ensemble des politiques publiques régionales, plusieurs actions concrètes devront néanmoins être menées dès 2010.

En plus d’une politique de santé environnementale, en plus d’une politique des transports favorables aux modes collectifs et transports alternatifs et doux, en plus d’une orientation vers les emplois verts des filières de formation professionalisantes, en plus d’une exemplarité écologique des lycées régionaux nous mettrons en place un Plan climat afin de mettre en œuvre en PACA les objectifs de Copenhague de diviser par 4 la production de gaz à effet de serre d’ici 20 ans. .

La contractualisation des contrats de territoires signés avec les agglomérations ou intercommunalités, la participation aux plans de déplacement urbain des agglomérations sera soumise aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Un véritable Plan Climat de réduction des consommations énergétiques à niveau de confort équivalent sera mis en place. Une stratégie de promotion des énergies renouvelables sera lancé. Plus qu’un saupoudrage ou des aides ponctuelles à l’installation (qui s’avère limitée dans sa portée par exemple les aides à l’installation de  chauffe-eau solaire en PACA ont permis 2500 installations pour 4,2 millions d’habitants) c’est la structuration d’une véritable filiale des énergies renouvelables que nous instaurerons. La création d’un établissement régional d’économie mixte de production d’électricité sera l’opérateur principal de cette politique pour passer d’une logique de subvention publique à une activité auto-financée économiquement. Loin d’opposer écologie et économie, nous ferons de l’écologie un des fer de lance de l’activité économique de PACA. Nous en avons le potentiel naturel, donnons nous la volonté politique.

Nous voulons favoriser des filières courtes, pour améliorer la qualité alimentaire et assurer aux agriculteurs et éleveurs de nos régions des revenus issus de leurs productions et peu génératrice de gaz à effet de serre. Tout ceci plaide en faveur d’une action forte des conseils régionaux en faveur d’une agriculture maraîchère, fruitière, laitière et d’élevage locaux. Dont nous devons favoriser les débouchés dans les lycées.

Nous voulons que les régions soutiennent la création de lieux dédiés, par exemple des marchés couverts permanents, ou des marchés nocturnes, permettant aux producteurs et aux consommateurs un échange direct sans intermédiaires en circuits courts de produits locaux.

Nous souhaitons créer un label régional qui récompensera, outre le respect d’un cahier de charges relatif à la qualité des produits, le respect de l’environnement et la proximité de la production. Notamment dans le tourisme qui emploie plus de 100 000 personnes en PACA.  Ce label permettra de promouvoir la consommation de productions régionales dans un souci écologique pour éviter que les produits fabriqués dans la région (notamment agricoles) soient consommés loin de la région pendant que les consommateurs ou collectivités locales (exemple la restauration collective) de la région consomment le même type de produits, importés de pays plus ou moins lointains. Cette politique de labellisation favorisera aussi un véritable éco-tourisme. Eco-tourisme et développement durable de qualité dont les parcs régionaux pourraient  devenir les véritables  moteurs.

Si la région s’est engagée dans une politique de protection de zones naturelles exceptionnelles, cette politique manque de lisibilité et de cohérence. Pourtant nous avons en Région un patrimoine naturel exceptionnel menacé (plus de 294 espèces végétales protégées). Si quelques embryons de protection existe en PACA nous assistons aujourd’hui en PACA à une fragmentation des zones naturelles sensibles qui limite l’efficacité de la protection de la biodiversité. Nous avons besoin d’une véritable recension du patrimoine naturel de PACA afin d’élaborer une véritable trame verte et bleue régionale avec des corridors entre zones naturelles qui permettent une réelle circulation et protection de la biodiversité. L’architecture d’une telle trame pourrait se réaliser à partir d’une collaboration entre parcs régionaux.

Nous mènerons une véritable politique régionale de l’eau pour préserver cette ressource rare.

Nous revaloriserons l’Agence régionale pour l’environnement et lui confierons une mission d’élaboration d’un indicateur d’empreinte écologique pour la Région Paca. La Région fournira donc un outil de mesure de la pression humaine sur notre territoire à tous les citoyens de PACA et à chaque collectivité de PACA.  La Région s’engagera aussi dans un plan de réduction de l’empreinte écologique de son activité.

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 05:20

Parler...des vrais sujets....notamment la formation... c'est possible...????

Favoriser l’égalité des chances de tous les lycéens et s’affirmer en leader d’un pôle public d’orientation et de formation professionnelle.

Nous démocrates de PACA croyons à l’égalité des chances devant le savoir et la capacité de chaque jeune de se réaliser et de s’épanouir. Au moment où l’école est mise à mal par le gouvernement, nous voulons lutter contre les inégalités qui frappent les jeunes élèves, parce qu’ils vivent loin des grandes villes, parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’y rendre ou d’y vivre, ou tout simplement parce que leur environnement familial ne peut les aider. La première des inégalités est celle de l’information. Dans les familles qui savent, l’accès aux bons établissements, aux bonnes filières, aux bons cursus est aisé. Pour les autres, tout est plus difficile, avant même d’avoir franchi le seuil de la classe : on n’a pas les clés de la réussite, malgré son talent, sa volonté d’apprendre ou sa capacité de travail. Et lorsqu’on n’a pas les clés, on ne peut accéder aux établissements prestigieux, aux concours d’élite, ou tout simplement à la formation pour laquelle on est fait. Nous n’acceptons pas cette situation, et sommes persuadés que les régions ont un rôle majeur à jouer dans ce combat pour l’égalité des chances.

- Pour assurer une maîtrise unique du parcours de formation des jeunes, nous proposons de confier, à côté des lycées, la plénitude de la gestion des collèges et du transport scolaire aux régions. Pour que les lycéens vivent dans des lieux exemplaires les régions responsables de l’entretien des bâtiments scolaires du secondaire pourront lancer un plan de modernisation des internats et lycées professionnels ainsi qu’un plan de couverture en photovoltaïque des lycées, en particulier à travers la création de coopératives solaires. Nous favoriserons des critères d’intérêt du territoire plutôt que des décisions politiciennes dans les implantations des lycées. Nous rendrons nos lycées réellement accessibles aux enfants handicapés. Un schéma sera  mis en place qui prendra  en compte les handicaps moteur (création de rampes d'accès, élargissement des portes…), visuel (installation au sol de plaques "podotactiles"…) et auditif (sonorisation des salles de réunion…).Le financement de la rémunération d'interprètes en langues des signes française comme l'assistance à domicile pour les lycéens malades ou accidentés seront aussi assurés.

 

-  Il faut en particulier clarifier le paysage régional de l’aide à l’orientation singulièrement confus et dispersé, en le rationalisant, en mettant en synergie les ressources qui le composent aux différents niveaux, dans le secteur de l’orientation et dans celui de l’emploi. Aujourd’hui, l’accueil et l’information relatifs à l’orientation sont assurés par un trop grand nombre de structures. Les travaux récents en ont dénombré pas moins d’une vingtaine intervenant à l’échelle de notre Région, beaucoup d’entre elles se démultipliant localement par antennes. Ces structures qui développent des actions souvent cofinancées par la Région composent un ensemble hétérogène et complexe où on retrouve défaut de coordination, redondances et coûts inutiles. Les jeunes, surtout ceux qui, les plus fragiles, ont quitté l'école prématurément, vont se perdre dans ce maquis inextricable. C'est un devoir pour les institutions publiques - et la Région doit peser dans ce débat qui l'engagera dans une négociation avec l'Etat - de clarifier puis de structurer avec cohérence un grand service public régional qui apporte véritablement une aide aux plus défavorisés. Pour le seul secteur de l'enseignement professionnel, en PACA ce sont 215 spécialités de CAP, 50 spécialités de BEP et 63 spécialités de baccalauréats professionnels !! Chaque lycéen et chaque parent disposeront de l’intégralité de l’information sur les bonnes filières et la façon d’y accéder. Les forums des métiers seront systématisés dans chaque établissement secondaire, une information des parents sera crée en partenariat avec les communes dans chaque école primaire.

- Malgré des innovations récentes qui doivent être soulignées, le monde des stages reste d’une inorganisation et d’une opacité qui, une fois encore, accentue les inégalités entre ceux qui savent ou qui ont les réseaux suffisants et ceux qui n’ont pas accès au monde de l’entreprise, de la décision et de l’entraide. Dans une république où les « fils de » passent devant les autres nous entendons rétablir de la justice sociale. Par ses compétences actuelles – lycées, formation professionnelle, apprentissage, la région doit se saisir de ce secteur inorganisé qui est celui des stages professionnels. Nous proposons la création de bourses régionales aux stages et au tutorat, dotées de portails Internet accessibles à tous et partout, et qui permettront la rencontre de l’offre et de la demande de stages.

- Par ailleurs, il existe également deux autres mondes qui se croisent sans se rencontrer, celui des aînés en préretraite ou en retraite, qui ont un savoir et une expériences uniques et qui ne demandent qu’à les transmettre, et celui des jeunes, qu’ils sortent ou non du système éducatif, à la recherche d’une formation professionnalisante, d’une première expérience ou tout simplement d’un complément d’apprentissage. Nous proposons qu’en PACA soit créée une fondation de la transmission des savoirs et des expériences professionnelles en lien avec la réalisation des stages pour faire en sorte que les jeunes bénéficient d’un accompagnement individuel pour l’obtention d’un stage.

 

- Parce que la région doit s’occuper en priorité des jeunes et de leur avenir, nous compléterons cet accès aux stages par deux mesures d’intérêt général. La région s’engagera à permettre aux lycéens de passer le code de la route, en partenariat avec les écoles de conduite et en contrepartie d’un engagement en faveur d’une action de solidarité locale : accompagnement de personnes âgées ou dépendantes, prévention routière.

Elle lancera également un plan régional de lutte contre l’illettrisme, applicable en liaison avec l’éducation nationale et les communes dès le primaire.

- Le besoin de culture, la soif de savoirs, la curiosité d’apprendre pour préparer, une reconversion professionnelle ou tout simplement par désir culturel n’ont pas d’âge. Les Universités du savoir ne désemplissent pas, les expériences sont déjà multiples d’associations, de rassemblements à vocation culturelle, sportive, philanthropique... Et pourtant, les besoins ne sont pas assouvis, là encore parce que la demande ne rencontre pas l’offre, et parce que les lieux de réunion manquent souvent, en ville comme dans les territoires ruraux. Les régions démocrates veulent répondre à cette exigence de formation, d’information et de culture. Cela passe par l’ouverture des lycées au-delà des heures de cours le soir et le samedi matin, et la création de réseaux sociaux régionaux, qui recenseront toutes les initiatives locales et mettront en relation toutes les bonnes volontés prêtes à partager leur expérience avec celles qui demandent à apprendre. Certaines salles seront par ailleurs équipées de moyens permettant de suivre les cours par téléconférence

Du côté de la formation professionnelle la Région doit développer un pôle public de formation. Nos entreprises ont besoin d’atteindre le niveau d’excellence environnementale qui les rend plus solides, moins dépendantes des crises énergétiques, moins fragiles devant les évolutions des contraintes réglementaires, mieux capables de séduire des clients exigeants, en particulier à l’export. Pour cela, la Région doit faire un usage plus intelligent de son pouvoir d’incitation financière en aidant de façon claire les entreprises qui montrent la voie, et en poussant ainsi les autres à avancer.

- Notre région doit  aider les entreprises à  exploiter ces atouts : aider à l’installation de toute la filière des entreprises du bâtiment écologique qui fait cruellement défaut : au moment où les habitants le demandent, où des aides sont accordées pour équiper ou créer son logement écologique, nos entreprises se laissent ravir ces marchés par des entreprises implantées hors région, plus performantes sur ces sujets. Tous les corps de métiers sont concernés, des fondations aux plombiers. Un très grand  gisement d’activités et d’emplois réside dans ce secteur. Comme dans la filière bois et énergies renouvelables. Surtout quand on connaît la synergie gagnant-gagnant qu’il peut exister entre préservation de nos forêts contre l’incendie, création d’emplois locaux non délocalisables et écologie.

- Nous organiserons des partenariats ciblés avec l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel pour préserver et rétablir la transmission des savoir-faire productifs. Nous soutiendrons les pôles régionaux d’excellence dans la recherche et l’innovation. Nous aiderons à la professionnalisation des filières universitaires qui sont souvent coupées des réalités territoriales du marché du travail local. Nous doublerons la prime d'apprentissage pour les TPE de moins de 1 ou 2 salaries afin de favoriser l’entrée dans l’entreprise des jeunes.

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 15:07

Si vous faites confiance à catherine elle se battra pour instaurer une véritable politique régionale de santé.

Prendre soin des habitants de PACA. Pour une véritable politique de santé publique.

Bien que le financement de la santé relève de la solidarité nationale, l’organisation de l’Etat tend à renforcer les administrations régionales. Il convient que les régions soient pleinement associées à l’adaptation des politiques de santé aux réalités locales. Elles pourront apporter une approche plus transversale, plus sociale, plus écologique et plus démocratique. Car la santé est le quatrième pilier (après le social, l’économique et l’environnemental) du développement durable.

 

En Paca nous connaissons des problèmes aigus de santé publique liées au vieillissement de la population. Des problèmes liés à une pollution importante ou à des déséquilibres territoriaux qui créent de vrais déserts médicaux. Le nombre de personnes âgées dépendantes devrait croire de 10 % dans les 10 prochaines années et notre région comptera 80 000 personnes âgées dépendantes en 2015. Il y a urgence. Contrairement à l’image d’Epinal notre région est fortement touchée par une fracture médicale. Les inégalités sociales créant des accès très inégaux aux soins. Malgré ses 220 médecins  pour 100 000 habitants ce qui la classe comme deuxième région de France en présence médicale les disparités sont colossales 120 pour 100 000 habitants les Hautes Alpes contre 260 pour 100 000 dans les Alpes Maritimes. De même nombreux sont les étudiants ou personnes âgés qui ne peuvent pas se faire soigner faute de couverture médicale complémentaire. De plus notre région est une des plus polluées d’Europe plus de 45 jours de seuil d’alerte aux pollutions diverses. La région doit donc devenir un véritable acteur de santé publique avec un objectif d’équilibre territorial et de justice sociale et environnementale.

- Nous proposons ainsi que le choix du directeur de chaque Agence régionale de Santé soit approuvé par le conseil régional ; que la place des conseillers régionaux et des partenaires sociaux régionaux dans le conseil de surveillance des ARS soit augmentée. De même, nous voulons, pour lutter contre la désertification médicale, que le schéma régional d’organisation sanitaire ambulatoire et hospitalier soit parti prenante de la politique d’aménagement du territoire. Nous voulons créer des stages obligatoires dans le cursus des futurs médecins de PACA dans les zones rurales ou urbaines difficiles.

- Pour s’engager pleinement dans les politiques de santé, le conseil régional participera activement à la mise en place de maisons de santé. Nous expérimenterons la création de maisons de santé pluridisciplinaires avec professionnels du soin, de la prévention (PMI, partenariat avec les conseils généraux), et du social, dans des territoires en difficultés. Ces maisons de santé serviront aussi de maisons de garde ouvertes la nuit et les jours fériés, afin qu’aucun habitant ne soit à plus de 20 mn d’un centre de soins. Domaine sur lequel notre région à des moyennes inférieures au niveau national.

- Nous proposons que le conseil régional, avant de décider de toute mesure en matière économique, de transport, d’aménagement, diligente des études d’impact sanitaire, selon des méthodologies qui existent dans d’autres pays d’Europe.

-La région Paca s’engagera à prendre à sa charge la couverture médicale par des mutuelles complémentaires des étudiants et personnes âgées défavorisées.

- Aussi, afin de favoriser une véritable démocratie sanitaire, nous proposons de créer un fonds de soutien aux initiatives citoyennes en santé, sous la forme d’un budget participatif.

Dans une logique de lutte contre les discriminations liées au handicap nous créerons des modules spécifiques dans les différentes formations professionnelles pour limiter les difficultés d’accès à l’emploi des handicapés. 

Notre région doit aussi s’emparer de la prévention. Les régions démocrates mèneront de grandes actions de prévention et des campagnes de sensibilisation et distribution de kits aux lycéens sur les conduites à risques (contraception, MST, alcool, drogue….). La région pourrait soutenir un volet prévention dans les misions locales.

- Pour faire face au défi démographique qui frappe notre région plus que beaucoup d’autres, la région doit mettre sur le marché du travail autant d’infirmières, aides-soignantes, assistantes sociales, auxiliaires de vie pour les seniors les plus fragiles et ayant besoin de la solidarité. Ces personnels font actuellement cruellement défaut, du fait de la négligence du gouvernement qui a laissé péricliter ces formations avant de les transférer aux régions, pour se libérer du coût. Ces filières de formation utile vont devoir être très fortement développées. Nous souhaitons créer en PACA un pôle de la formation aux métiers du soin.

En matière de santé environnementale alors que notre région est l’une des plus touchées de France d’après Atmo PACA ce domaine est délaissé par les politiques publiques. Nous participerons à la construction d’une agence de santé environnementale régionale.

 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 05:05

Une autre proposition forte de Catherine Levraud.

Renforcer le pouvoir de la  région PACA. Redevenir maîtres de notre territoire et de notre destin régional.

Notre territoire connaît de graves déséquilibres. Entre le Nord et le Sud, entres les zones urbaines et les zones rurales, entre l’intérieur et le littoral, entre générations, entre pauvres et riches. Faute d’un aménagement du territoire cohérent notre région subit un accroissement démographique qu’elle se voit incapable de maîtriser.  Notre région est passée de 2,8 millions d’habitants en 1962 à plus de 4,8 millions de nos jours. Cette situation s’aggrave avec la « littoralisation », c’est à dire le quasi abandon de l’arrière pays de notre région et la concentration massive de la population le long du littoral. Ce déménagement du territoire est accentué par la métropolisation non contrôlée de Marseille et Nice. Saturation des réseaux routiers, inadéquation des réseaux de transports collectifs, explosion des prix du foncier, abandon des services publics dans une partie de notre région, aménagement anarchique du territoire en sont les conséquences les plus visibles. Faute d’un aménagement cohérent  la surface des zones artificialisées ne cesse de croître et touche plus de 6 % du territoire, ce qui est plus haut que la moyenne des autres régions. Ce déménagement du territoire se fait avec une forte périurbanisation que traduit une faible densité démographique de 68 habitants au km2. Les habitants de PACA vivent de plus en plus loin de leur lieu de travail, ont de plus en plus de mal à trouver des logements décents à des prix raisonnables. Ils  passent de plus en plus de temps dans les transports, ont de plus en plus de mal à trouver des services publics prés de chez eux.

Aujourd’hui Nicolas Sarkozy entend faire disparaître l’échelon régional pour le dissoudre dans les départements. Pourtant notre région illustre bien l’ineptie d’une telle réforme. Nous avons besoin d’une instance politique forte aménageant de manière cohérente notre territoire. Non nous n’avons pas besoin de changer de nom pour notre région et savoir si elle s’appelle PACA,  Provence Méditerranée ou Alpes Provence. Et l’on peut même s’inquiéter de l’apparition de nouvelles nominations qui traduisent la disparition de toute l’identité bas alpine et du Nord de notre région. Provence Alpes Côtes d’azur ce n’est pas seulement la méditerranée. De plus loin des communications cosmétiques nous avons besoin d’un renforcement des compétences de nos régions et d’un véritable projet de territoire. Nous avons pu voir lors du débat sur la LGV PACA comment la concurrence des départements et villes bloqué l’émergence de l’intérêt général. Nous avons pu regretter lors de ce débat le manque de vision stratégique claire de notre région et sa difficulté à s’imposer dans le débat, ou tout au moins à l’animer dans le sens de l’intérêt public. Alors qu’elle sera la principale pourvoyeuse des 20 milliards de financement de cette LGV elle n’a joué qu’un rôle mineur.

Nous sommes convaincus que l’on administre bien que de près. Nous croyons à la proximité et à la régionalisation. A l’inverse du mouvement de reprise en main par l’Etat opéré par le pouvoir actuel, nous croyons à la réalité du terrain, à l’intelligence locale, à la capacité des collectivités territoriales de répondre au plus près aux besoins et aux préoccupations des Français. Nous croyons que les cultures et les diversités régionales sont une chance pour la France. Nous sommes démocrates et croyons en une démocratie régionale.

Certes nous constatons que la décentralisation, parce qu’elle est incomplète, a eu des effets pervers, par la multiplication de doublons administratifs (qui génère un taux d’agents territoriaux dans l’emploi salarié de 9 % (plus de 144 760 agents territoriaux) contre 7 % au niveau national), d’enchevêtrements divers entre l’Etat et les différents niveaux de collectivités coûtant cher aux citoyens et qui ne permettent pas de savoir réellement qui est responsable de quoi. Le cas des politiques culturelles étant particulièrement représentatif de cet imbroglio coûteux.  Nous souhaitons donc franchir un pas supplémentaire dans la régionalisation d’un certain nombre de missions tout à la fois par le transfert de politiques prises en charge par l’Etat vers les régions mais aussi par le transfert d’un certain nombre de transferts de compétences des départements vers les régions.

- Aujourd’hui avec les mutations les trajets domicile travail se sont allongés sur  notre territoire. Et ce sans que les dispositifs administratifs et politiques ne le prennent en compte. Ainsi plus de 25 % des habitants de PACA travaillent dans une zone extérieure au périmètre administratif (SCOT) chargé de gérer leur situation, leur avenir. Les communautés de communes ou départements chargé de l’aménagement du territoire sont trop petits et inadéquats. C’est pourquoi nous considérons que la région PACA devrait favoriser un véritable du territoire de PACA pour rééquilibrer notre territoire et harmoniser son aménagement. L’avenir de Paca ne doit pas se résumer à suivre les choix de Marseille et Nice qui pratiquent souvent une métropolisation contre les intérêts des petites communes qui les entourent sans les associer réellement.

- En terme d’aménagement du territoire, nous estimons que la région devrait utiliser avec plus de pertinence l’établissement public régional foncier et mener une véritable politique de rééquilibrage industriel, urbain du territoire.  Il faut lutter contre spéculation immobilière ; lutter contre la bétonisation et le mitage des campagnes. Il faut agir pour préserver terrains agricoles.

- Nous souhaitons que la région ait la maîtrise unique des parcours de formation des jeunes et  joue un rôle central dans les politiques de santé publique.

- Nous souhaitons que la région PACA devienne pilote des grands projets d’aménagement du territoire en organisant régulièrement une conférences des présidents de départements de communauté d’agglomération et maire de PACA.

- Au moment où nos régions sont menacées nous considérons que la région PACA devrait lancer un partenariat institutionnel avec d’autres régions françaises notamment Rhône Alpes pour effectuer un vrai effet de levier sur les politiques publiques locales et créer une véritable Euro-Région  sur le modèle allemand ou Espagnol. Ces deux régions pour peser au niveau européen pourraient constituer un groupe de représentation et lobbying commun à la commission européenne. Il n’y a pas de raison que notre région participe de manière aussi timorée aux politiques européennes et utilise aussi peu et mal les fonds européens (moins de 5 % des crédits consommés).

 L’aménagement du territoire, ce n’est pas que les institutions ou les transports mais également un égal accès moderne à l’information partout sur le territoire. Cela nécessite la généralisation du très haut débit et, naturellement, la couverture à 100% de la TNT avant la coupure du réseau hertzien. La Région Paca sera pilote de l’instauration d’un véritable service public du Haut débit.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 15:02
Voilà une des propositions qui me tenait le plus à coeur et que catherine Levraud a repris dans sa campagne.

- Instaurer l’autonomie énergétique de Paca avec un établissement régional d’économie mixte pour la production d'éléctricité.

La réalité ressemble souvent à une fiction. Dans notre région se sont plus de 2 millions de personnes qui ont connu en 2009 des coupures électriques. Soit 30 % de la clientèle de la région. Coupure qui ont plus touché le Nord, l’Est de la Région et les zones rurales que les centres urbains. Illustration encore de la fracture territoriale. Connaissant des coupures régulières d’électricité notre Région ressemble de plus en plus à un pays sous développé.

Cette situation est inadmissible pour la déficience de gestion publique qu’elle traduit ? Sommes nous bien au XXIeme siècle en PACA ? La Californisation de notre région est elle devenue complète ? Comment les autorités préfectorales et d’EDF prévenues de possible pics de demandes n’ont pas rationalisés et organisé la consommation d’électricité. Nous demandons donc que soit mis en place à court terme un comité préfectoral de gestion de l’électricité dans lequel siègerait aux côtés des services de l’Etat (normalement compétents) les représentants de la Région et des départements. Ce comité régional serait censé planifier un usage rationalisé de l’énergie en PACA et faire primer les ménages sur les entreprises en demande d’énergie (surtout en périodes de grands froids). A long terme nous faisons le constat la production locale d’énergie couvre moins de la moitié des besoins régionaux. Une seule ligne très haute tension de 400.000 volts assure la majorité des besoins électriques de la région et dessert en particulier toutes les grandes agglomérations. La région Paca se doit donc de prendre les mesures nécessaires pour être autonome énergétiquement, pendant son prochain mandat. Nous lancerons donc un Etablissement régional d’économie mixte de production énergétique pour pallier aux déficiences d’EDF et de l’Etat français.

Cet établissement public régional d’économie mixte de la production d’électricité développera la production d’énergies renouvelables. Nous créerons un véritable pôle régional de l’électricité (Ferme éolienne, centrale biogaz et méthanisation) plutôt que de nous contenter de mesures d’aides aux particuliers pour l’installation d’équipement solaire qui sont intéressantes mais qui restent symboliques par leur nombre (2500 aides pour 4,2 millions d’habitants !). Afin de pallier à la faiblesse et à l’archaïsme du réseau d’acheminement de l’électricité importée en PACA (une THT 400 000 V pour alimenter toute la partie Est de notre région) c’est une production décentralisée dans les Alpes de hautes Provence et les Alpes Maritimes que nous soutiendrons.  Comment une des régions les plus ensoleillés de France et les plus venté peu à se point être sous équipée en énergie renouvelable ?

Le lancement d’un tel établissement d’économie mixte décentralisera la production et l’acheminement d’électricité permettant ainsi de nous continuer à soutenir le plan alternatif associatif afin d’enterrer la ligne THT dans le Verdon.

 

Ps je ne déspère pas qu'un minimum de débat sur les idées régionales ait lieu...

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 05:09

 

Pourquoi Michel Vauzelle refuse le débat avec ses concurrents ??? Surement car il ne veut pas entendre le bilan suivant de ses mandats.

 

- Incapacité à se faire respecter par la SNCF pour obtenir les TER  que la région avait payé. En 2009 15 960 TER  ont été annulés (+15 % ) et des taux de régularité des trains de 80 %  (contre plus de 95 % partout ailleurs en France. Alors que c’est un quart du budget régional.

- Incapacité à imposer l’intérêt régional face aux départements 06 et 13. Ce sont Messieurs Guerini et Estrosi qui ont décidé. (Exemple LGV, la région va financer presque 20 milliards et n’a pas eu son mot à dire…). Incapacité à coordonner des dossiers régionaux.

- Incapacité à assurer l’autonomie énergétique de PACA. En 2009 plus de 2 millions de personnes ont connu des coupures électriques. Soit 30 % de la clientèle de la région.

- Incapacité à mener une politique régionale de l’emploi. Taux de chômage de 10,3 %  en 2009 contre 9  % au niveau national. Formations inadaptées. Politqiue de subvention et non une politique d’industrialisation propre et de développement économique durable.

- Aide répétée à des grandes entreprises qui font ensuite du chantage à l’emploi (sans réellement en créer). Exemple St microlecronics, ATMEL.

- Incapacité à enrayer le déséquilibre territorial, littoralisation et augmentation des prix du foncier. L'activité de l'EPFR a été insuffisante. Notre  région est l'une  des plus inégalitaires de France. Ainsi l’écart entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est en PACA de 3,3 contre 3 en France. La spéculation immobilière et le développement massif des résidences secondaires (plus de 25 000 logements mis en chantier par an  avant la crise de l’an dernier) ne sont pas traduit par une amélioration de l’accès au logement et une diminution des loyers.

-Incapacité à réduire la pollution d'une des régions les plus polluées d’Europe. Nombre de villes de notre région connaissant plus de 75 jours de pic de pollution à l’ozone supérieurs à  120μg/m³.

ça mérite un débat NON ?????????

 

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 00:00
Drôles de hasards NON ??????

Lu dans Le Monde


05 mars 2010

Samedi 13 mars, à la veille du premier tour des élections régionales, les inconditionnels de divertissements animés par Nikos Aliagas, Arthur ou Christophe Dechavanne risquent d’être déçus. TF1 a choisi pour cette veille d’élections un numéro inédit du magazine Ushuaïa Nature, une série de reportages en Islande. Conduit pas Nicolas Hulot, le téléspectateur découvrira “la plus jeune des grandes îles sur Terre… où se joue l’avenir de l’homme”. Une enquête sur un territoire qui doit faire face “aux catastrophes naturelles récurrentes”, témoin à l’avant garde du “réchauffement climatique”, selon TF1.

Vendredi 5 juin 2009, c’était le “film-plaidoyer écologiste” de Yann Arthus-Bertrand, Home, qui était diffusé sur France 2 à deux jours des élections européennes. Il avait été regardé par huit millions de personnes. La forte percée du vote écologiste en France, à l’issue de ce scrutin, avait alors fait polémique : le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait dénoncé un “film climatiste fait pour soutenir la candidature de M. Bové et de M. Cohn-Bendit”. Une “manipulation”, avait renchéri sa fille Marine Le Pen.

Corinne Lepage, candidate du MoDem, évoquait pour sa part une possible “arrière-pensée” dans le choix de la programmation de Home et les Verts eux-mêmes reconnaissaient un possible “coup de pouce”. France 2 s’était défendue de toute préméditation et Yann Arthus-Bertrand avait rappelé que la date de diffusion de son film avait été décidée “il y a deux ans”.

Huit mois plus tard, le hasard de la programmation frappe encore et l’émission de TF1, avec sa la thématique écologiste, sera diffusée en prime-time la veille du scrutin. “Si cela peut donner 1 ou 2 points aux écologistes avant les négociations de l’entre-deux tours, cela fait toujours les affaires de la droite”, glisse Julien Dray, tête de liste socialiste en Essonne. Nicolas Hulot avait initié en 2007 le Pacte écologique, signé par de nombreux candidats à la présidentielle, et s’était ensuite rapproché d’Europe Ecologie à la création du mouvement, sans être lui-même candidat. Jean-Paul Besset, l’un des proches de l’animateur, a été élu en juin député européen sur les listes d’Europe Ecologie.

Le précédent numéro d’Ushuaïa, diffusé le 2 janvier, avait rassemblé cinq millions de téléspectateurs selon la chaîne. Celle-ci se défend d’avoir cédé à une quelconque stratégie. “La programmation de cette émission trimestrielle a été faite il y a plusieurs mois, sans aucun lien avec l’échéance électorale”, explique-t-on à TF1.


Eric Nunès

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 14:41
Ce matin j'assistais au débat sur France 3 entre Catherine Levraud, Noel Giraud et  Annabelle Jaeger.

  Noel Giraud PRG a été très bon connaissant bien ses dossiers.... Catherine a fait des explications très claires...( parfois un peu longues) mais montrant bien une connaissance sur le bout des doigts des dossiers régionaux avec quelques propositions fortes.  La surprise est venue d' Annabelle Jaeger représentant Laurence Vichnievsky.  Annabelle Jaeger n°4 de la liste Europe Ecologie dans le 06 qui  fut candidate RPR aux européennes en 1999 et attachée parlementaire d'un député UMP a défendu des positions en terme d'aménagement du territoire régional surprenantes et relativement archaiques.

Elle a ainsi conditionné la participation d'Europe Ecologie aux listes Vauzelle au second tour  au refus de la LGV et du prolongment de quelque forme que ce soit de l'A51 sur l'axe Sisteron / Gap / Grenoble.


Sur le prolongement autoroutier de l'A 51 la porte parole d'Europe Ecologie a fait preuve de malthusianisme en s'opposant par idéologie à toute forme de tracé routier...en PACA. Ceci alors que cet inachèvement de la route Sisteron Gap Grenoble, entrave les liaisons entre PACA et Rhône Alpes. Ces quelques kilomètres manquant amènent à l'engorgement de Gap...désorganisant une grand partie de cette ville. Il semble qu'il y a des fois où comme l'a bien expliqué Catherine l'idéologie doit s'effacer devant la réalité et le pragmatisme. Or là une simple deux fois deux voies suffirait à soulager une région et une ville...sans idéologie du tout autoroutier ni position archaïque du refus de toute forme d'automobile des solutions existent.

Sur la LGV. Dans une région où le trafic routier sur l'axe Méditerranéen entre Barcelonne et l'Italie est si développé et où le trafic par avion est le moyen le plus développé pour desservir Nice...comment peut on refuser la LGV et dire que la seule chose qui compte c'est les TER... Il faut  faire de toute urgence la LGV pour libérer des espaces de circulation pour les TER et limiter l'augmentation du traffic aérien entre Nice et Paris...voire l'apparition d'un nouvel aéroport dans le Var.  Les niçois ont droit à la grande vitesse et c'est écolo... Y en marre que l'écologie soit prisonnière de visions si archaïques et contribue avec une attitude Nimby au mauvais aménagement de notre Région..... On n'a vraiment pas besoin de cela tant les déficiences sont déjà nombreuses.

Décidemment l'écologie moderne de Cohn Bendit n'existe pas en PACA.


 
 
 
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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 14:34

Voici quelques unes des propositions qui me paraissent les plus fécondes du programme de Catherine Levraud et qui m'ont poussé à la soutenir dans cette campagne régionale.

 

1 Prendre en charge l’assurance complémentaire de santé des jeunes sans ressources.

2 Favoriser les formations aux métiers du soin et de l’aide aux personnes âgées,  former dans  les métiers de l’environnement et des énergies renouvelables.

3  Créer une agence de santé environnementale régionale et associer médecins et associations de patients à son fonctionnement.

4 Créer un établissement d’économie mixte pour la production électrique à partir des ressources renouvelables

5 Réserver une part des appels d’offre régionaux aux entreprises locales.

6 Créer une Assurance Nouvel Emploi en garantissant pour les petites entreprises le remboursement des charges sociales en cas de résultats d’exploitation négatifs

7 Créer un service régional des stages et de l’orientation pour l’égalité des chances.

8 Gérer avec plus de fermeté et d’efficacité les relations avec la SNCF et son service de TER.

9 Lancer immédiatement la LGV Paca et restructurer ainsi le réseau TER.

10 Retirer des camions de nos routes avec le soutien à la ligne Lyon Turin et le percement du tunnel du Montgenèvre avec  un partenariat public/privé.

 

 

Ps En esperant qu'il reste encore quelques personnes soucieuses de débat de fond....ce qui entre abstention et campagne délirante n'est pas gagné.


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