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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 22:23
Voilà qui les nouveaux amis MPF de l'UMP estiment pertinent de recevoir dans leur ville.. L'extrême droite des Identitaires.... On s'inquiète d'avance de voir ces gens là sur la liste UMP PACA.

ps Cette absorption sera t'elle l'occasion pour  Falco et Joissains de mettre la soupe au cochon dans le programme de leur liste PACA ??

POLITIQUE
La Convention identitaire européenne donne rendez-vous

Le week-end des 17 et 18 octobre, au palais des princes, la ville d'Orange sera le rendez-vous des membres et partis politiques adhérents à la Convention identitaire.

Un combat contre "le racisme anti-français"

Le maire d'Orange, Jacques Bompard (MPF ex FN et MNR) explique qu'il ne participera aux discours et ne montera pas à la tribune : « Je ne suis pas membre de cette Convention identitaire. Nous avons été sollicités pour louer une salle pour les accueillir. Nous aurions répondu de la même façon aux représentants du Parti communiste. » Né en 2004, le bloc identitaire combat le "racisme anti-français". « Parce que la "discrimination" ne saurait être à sens unique, le Bloc Identitaire a fait de la dénonciation du racisme anti-blanc, l'une de ses priorités », lit-on sur son blog. Et encore : « Doublant ses ripostes militantes traditionnelles (tracts, affiches, rassemblements) d'actions de lobbying téléphonique et électronique, il a été décidé de mettre en lumière les individus coupables d'alimenter la haine anti-européenne ». Parmi les invités, on note le Suisse Dominique Baettig, Josep Anglada (comme président de Plataforma per Catalunya), Eduardo Nunez (président d'Asamblea Identitaria), les Portugais de Causa Identitària, Andréas Molzer (député européen) représentera le FPO. La ligue du Nord italienne enverra Mario Borghezio.Parmi les intervenants, on remarque Joachim Velocias, un chercheur indépendant, auteur de plusieurs ouvrages sur l'islam en France et qui dirige également l'Observatoire de l'Islamisation.

 


 

REACTIONS

 

 

Fabienne Haloui, secrétaire départementale du PC

 

« Nous allons rencontrer les autres formations politiques afin d'empêcher cette réunion. Même si Jacques Bompard s'est "notabilisé" politiquement, on sait bien qu'il ne s'est jamais éloigné des thèses de l'extrême droite ».

 

Jean Gatel (PS)

 

« Je ne suis pas surpris et ne crois pas au hasard. On voit bien que Jacques Bompard, s'il est plus courtois, n'a pas changé d'idéologie. Pour nous, il est toujours d'extrême droite. Dans le passé, il y a eu des précédents. Ses réunions de l'Esprit public en sont la preuve ».

 

Odile Savrat, Fédération des associations pour l'égalité des droits

B.A.
Paru dans l'édition 84A du 05/09/2009
par La Rédaction du DL
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 11:17

Un projet porté par une société privée à but lucratif qui bénéficie de quelques relations  (dont on nous a pas dit les contreparties qu'elles recevront à ces libéralités.. même si on se doute du côté obscur de l'opération) pour avoir des terrains aixois à "bon prix" et fera quelques cadeaux aux jeunes... voilà comment le representant de Zidane définit "l'économie solidaire...
"

"Il y a un principe d'économie solidaire, précise Robert Sicchi [représentant de Zidane pour l'opération]. On n'a pas voulu faire une association pour ne pas dépendre de subventions. Sur un principe de 8€ de l'heure pour le grand public, on veut pouvoir accueillir des jeunes pour l'euro symbolique." (La Provence)

Economie solidaire, à droite ça veut dire arrangements entre amis, bénéfices personnels et charité mise en scène...
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:28

Zizou qui ne fait pas de politique ....avait fourni pendant la campagne municipale un document d'accord pour son installation sportive (quel moment opportun) à aix qui avait été distribué massivement dans les quartiers...1er coup de boule éléctoral... contre la gauche.


" C'est l'adjoint aux sports, Francis Taulan, qui a donné un second souffle à l'affaire: quand on a Zidane au bout de la ligne, on fait tout pour le remonter sur le bateau. Et quand on a un promoteur dans ses anciens copains d'école, ça aide. " (Provence)
"Bernard Figuière a donc dégoté un terrain en bordure de la D59 après le pôle d'activités des Milles et fait un bon prix. "C'est un projet qui a du sens au vu de ce que j'ai fait dans ma vie et que je mène aussi avec mon frère. Et puis j'aime les défis, confiait Zinedine Zidane.
Quand on voit d'où je suis parti... La boucle est bouclée. Le futsal, j'aime ça. Et quand on a passe un certain âge, ce jeu à cinq..." (LA Provence)

Amis aixois vous aussi comme Zizou avez des problèmes de logement, terrain et d'argent. Vous aussi vous ne gagnez que le SMIC ? Détendez vous Mme Joissains et ses amis sont là. Et ils ont des terrains dont ils vous feront à profiter à des "bons " petits prix !!! Détendez vous, c'est juste le deuxième effet  coup boule .... coup de boule à l'égalité républicaine et aux aixois sans logement.

ps on pourrait dire des gros mots comme PLU.. et se poser la question de la cohérence urbaine et territoriale d'un tel projet surtout de cette taille (
un complexe de loisirs sur 2500 m2 avec restauration, salle de remise en forme, musée Zidane) à cet endroit là... ..mais à Aix ça fait longtemps qu'on n'y croit PLU au PLU ....ça fait longtemps que Joissains a mis un coup de boule à l'urbanisme local..
Lu dansLa provence
Aix 1-Marseille 0 : Zidane signe pour un complexe de futsal

Publié le mercredi 9 septembre 2009 à 11H17


Accompagnée de son adjoint aux sports, Francis Taulan, Maryse Joissains, tout sourire face au grand champion du monde, ne cachait pas sa joie après cette victoire décisive pour le pays d'Aix.

Photos Édouard Coulot


C'est le coup de boule politique de la rentrée. Maryse Joissains qui pose tout sourire au côté de l'idole nationale Zinedine Zidane. C'était hier soir en mairie d'Aix : le champion du monde de football  -et de la reconversion - venait conclure un projet de taille ; l'installation sur la commune du premier complexe de futsal en partenariat avec Adidas.

Le principe du futsal ? On loue un terrain à l'heure, avec ses copains, comme on réserve un court de tennis. Le tout dans un complexe de loisirs sur 2500 m2 avec restauration, salle de remise en forme, musée Zidane... "Et surtout une agora où les gens pourront se retrouver", précise Robert Sicchi, porteur du projet. Notre Zizou national avait bien tenté de faire naître son projet, dont l'investissement tourne autour de 4 millions d'€ à Marseille. L'idée aurait même fait son chemin du côté de Grand Littoral, tout près de sa cité natale de La Castellane. Mais l'impératif d'ouverture en juin 2010 -Coupe du monde en Afrique du Sud oblige- n'aurait pas été jouable.

Évidemment hier soir, il n'était pas question de tacler Marseille. "Zidane, non seulement, il est beau (on confirme), mais c'est surtout un symbole, relevait, comme d'habitude, nature, Maryse Joissains. C'est la victoire de la citoyenneté. Quelqu'un qui a prouvé que l'on n'a rien sans rien. C'est une étoile." Qui a filé à Aix pour le plus grand bonheur de la communauté.

Le projet stagnant dans la cité phocéenne, Robert Sicchi a contacté la mairie qui s'est empressée de lui trouver un terrain. Mais là encore, les contraintes administratives mettaient la Ville hors jeu. C'est l'adjoint aux sports, Francis Taulan, qui a donné un second souffle à l'affaire: quand on a Zidane au bout de la ligne, on fait tout pour le remonter sur le bateau. Et quand on a un promoteur dans ses anciens copains d'école, ça aide. Et hop, petit pont...

Bernard Figuière a donc dégoté un terrain en bordure de la D59 après le pôle d'activités des Milles et fait un bon prix. "C'est un projet qui a du sens au vu de ce que j'ai fait dans ma vie et que je mène aussi avec mon frère. Et puis j'aime les défis, confiait Zinedine Zidane. Quand on voit d'où je suis parti... La boucle est bouclée. Le futsal, j'aime ça. Et quand on passe un certain âge, ce jeu à cinq..."

À la question: "Les clubs et les scolaires d'Aix auront-ils leurs entrées?", Zizou répond comme une évidence: "Bien sûr... Il y aura des partenariats avec les centres sociaux. J'ai bien connu ça quand j'étais jeune, on allait souvent jouer sur le goudron." 

"Il y a un principe d'économie solidaire, précise Robert Sicchi. On n'a pas voulu faire une association pour ne pas dépendre de subventions. Sur un principe de 8€ de l'heure pour le grand public, on veut pouvoir accueillir des jeunes pour l'euro symbolique."

Zizou, hyperdisponible, a promis de "revenir à Aix le plus souvent possible". "Je veux être présent et participer pleinement à cette aventure." Qui devrait faire des petits : neuf autres complexes de ce genre devraient essaimer en France.


Par Alexandra Ducamp (aducamp@laprovence-presse.fr )
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 15:50
Certains ont peut être lu pendant les vacances que le MPF de Philippe de Villiers rejoignait le comité de pilotage de l'UMP.  La collaboration les aixois y sont habitués eux qui ont vu le MPF soutenir Maryse Joissains aux municipales. Mais ceci sans leaders locaux marquant. L'affaire est d'une autre ampleur pour les régionales qui s'annoncent en PACA.

Il suffit de lire la liste des leaders MPF de Paca..Damien Bariller (ancien Conseiller régional d'extrême droite) ou Philippe Adam (ancien conseil général d'extrême droite) pour le 13... Jacques Bompard pour le Vaucluse... Les anciens FN puis MNR..
MPF Fédération des Bouches du Rhône - 13

 

Président :
Mandats :

 

Damien BARILLER
Ancien conseiller régional
Téléphone :
E-mail :
Site web :

13@pourlafrance.fr
http://mpf13.monsite.orange.fr
72 rue de la République
13000

Sa biographie sur Wikipédia


Damien Bariller est un journaliste, homme politique et un essayiste français né le 25 septembre 1966 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Ancien élève de Khâgne, il a fait des études d'histoire et de philosophie, il est titulaire d'un troisième cycle en histoire des idées politiques du XXe siècle à l'Institut d'études politiques de Paris[1].

Ancien membre du Front national (FN) exclu en 1998, il a été conseiller municipal d'Aix-en-Provence de 1995 à 2001, a été Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1992 à 2004, et membre du comité central du Front national. Au début des années 1990, il rédige deux ouvrages sur l'histoire du FN, le premier en collaboration avec Roger Holeindre et le second avec Franck Timmermans.

En 1996, il suscite l'intérêt des médias et des analystes politiques en se qualifiant au second tour pour l'élection législative partielle de Gardanne, face au maire PCF Roger Meï (finalement élu). Cette élection, qui avait vu l'élimination au premier tour du candidat de centre-gauche Bernard Kouchner (représentant le PS et le PRG), était le premier scrutin où FN et PCF se trouvaient face-à-face au second tour, au détriment des partis plus modérés [2].

Proche de Bruno Mégret[3], il était directeur de son cabinet au Front national et le rédacteur de la trame de ses discours et ses livres[4]. Lors de la scission du FN en 1998, Bariller suit Bruno Mégret au Mouvement national républicain (MNR). Il est ensuite directeur de communication de la mairie de Vitrolles et président du Groupe Droites Indépendantes et Apparentés (DIA) au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Il rejoint en 2006 le Mouvement pour la France (MPF)[5] de Philippe de Villiers[6] 

MPF Fédération du Vaucluse - 84

 

Président :
Mandats :

 

Jacques BOMPARD - Coordinateur régional PACA Corse
Maire d’Orange, Conseiller général.
E-mail :
contact@mpf-vaucluse.com
Clos Cavalier
Lotissement La Blissonne
84100 ORANGE

Sa biographie sur wikipédia


Jacques Bompard, né le 24 février 1943 à Montpellier (Hérault), est un chirurgien dentiste et un homme politique français, maire d'Orange, membre du MPF.


Jeune étudiant, il est le président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) à l'université de médecine / dentaire de Montpellier de 1962 à 1965[1] et crée un réseau de soutien à l'OAS, avant de rejoindre les rangs du mouvement étudiant d'extrême droite Occident, dont il intégrera le secrétariat national par la suite[2], d'adhérer aux Comités Tixier-Vignancour (CTV), puis à Ordre nouveau.

Fondateur du Front national (FN) en octobre 1972, il créa avec Alain Jamet la fédération de l'Hérault (l'une des premières de France), et fut membre du bureau politique de sa fondation à sa démission suite à son exclusion du bureau politique en septembre 2005 pour avoir, selon les uns, dénoncé le népotisme au sein du parti lors de l'université d'été de son association — indépendante du FN —, l'Esprit public[3] (du nom du journal de l'écrivain Jacques Perret), tenue à Orange en 2004 (avec Marie-France Stirbois, sa femme, Bernard Antony, Guillaume Luyt, Christian Baeckeroot et Miguel de Peyrecave), ou, selon les autres, violemment attaqué son parti à de nombreuses reprises, avoir assisté à seulement 9 des 66 dernières réunions du bureau politique et voulu prendre la présidence du Front national[4], ce qu'il a récusé.

Élu maire de la ville d'Orange (Vaucluse) en juin 1995, il est réélu en 2001 et en 2008, devenant ainsi le premier maire d'Orange à avoir été réélu depuis 1945. En décembre 2005, il adhère au MPF de Philippe de Villiers.

Fils d'un résistant officier de l'armée française, il est l'époux en secondes noces de Marie-Claude Bompard (née Marie-Claude Pelletier), conseillère générale d'Orange-Est, qui partage son militantisme politique, et qui a été élue maire de Bollène en mars 2008.

Jacques Bompard est le fondateur de l'association politique[5] L'Esprit public (à ne pas confondre avec la revue homonyme).

Carrière professionnelle [modifier]

Jacques Bompard a suivi des études de médecine afin de devenir docteur en chirurgie dentaire et en sciences odontologiques.

  • Enseignant de physique-chimie à Nîmes, Avignon et à L'Isle-sur-la-Sorgue de 1964 à 1970 ;
  • Chirurgien-dentiste à Orange de 1975 à 1986 ;
  • Assistant en odontologie conservatrice à la faculté de Montpellier de 1981 à 1986.

Mandats électifs [modifier]

  • Mars 1986 : élu conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (la liste FN ayant recueilli 17,68 % des voix dans le département de Vaucluse). Suite à l'accord de cogestion entre droite et Front national, il devient l'un des deux vice-présidents FN de la région, avec Gabriel Domenech.
  • Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1986 à 2002. Il démissionne en cours de mandat pour se conformer à la loi sur la limitation du cumul des mandats.
  • Mars 1986 : élu député de Vaucluse (la liste FN ayant recueilli 18,1 % des voix dans l'ensemble du département) - Mandat interrompu en juin 1988 pour cause de dissolution de l'Assemblée nationale.
  • Mars 1989 : élu conseiller municipal d'Orange (Vaucluse), siégeant dans l'opposition (la liste FN ayant approché 18 % des voix).
  • Juin 1995 : réélu conseiller municipal d'Orange (Vaucluse), et élu maire dans la foulée (la liste « Orange espoir » ayant obtenu la majorité relative des voix).
  • Mars 2001 : réélu conseiller municipal d'Orange (Vaucluse), et réélu maire dans la foulée (la liste « Orange espoir » ayant obtenu 60 % des voix, soit la majorité absolue, dès le premier tour).
  • Mars 2001 : manque de trois voix l'élection, au deuxième tour, comme conseiller général de Vaucluse dans le canton d'Orange-Ouest. Le scrutin sera invalidé.
  • 24 novembre 2002 : élu conseiller général de Vaucluse dans le canton d'Orange-Ouest avec 54 % des voix. Il est réélu en mars 2008.
  • Mars 2008 : réélu maire d'Orange (Vaucluse) ayant obtenu 61 % des voix, soit la majorité absolue, dès le premier tour

Voilà donc le genre volatiles qui seront sur les listes UMP de PACa. Inutile de préciser qu'aucun n'a publiquement renié ses convictions passées.... Alors l'an prochain la liste UMP aura des taches vert de gris... Beurkkk. Comme dit l'autre tout est possible. Esperons que les électeurs de droite qui refusent cette alliance droite / extrême droite qui ne dit pas publiquement son nom et rappelle des temps obscurs dans cette région sauront de manière républicaine éviter le vote pour cette COLLABORATION  en PACA.



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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 17:54
Ethnocentrisme aixois oblige, je pense que les régionales de PACA se joueront à Aix...ou presque. Non le soleil ne m'a pas tapé trop fort sur la tête cet été à port Saint Louis du Rhône. Alors ??

Aix faute d'être la métropole de Paca en est pour partie son coeur politique... Ainsi l'avenir du modem et des verts se joue à Aix, (à mon humble avis) plus qu'on ne croit.

D'abord du côté du Modem. Il semble que son leader aixois mais aussi Paca, F Xavier de Peretti se rapproche de plus en plus fortement du Ps. Au point que l'on puisse même se demander si le Modem Paca présentera une liste aux régionales. Ainsi JL Bennahmias et FX De Peretti étaient aux côtés (main dans la main !!) de Michel Vauzelle et Vincent Peillon aux journées de Peillon de Marseille. Le Monde a aussi fait état de déclarations de FX de Peretti aux journées d'été du Modem appelant à des alliances à gauche... On sent bien qu'une liste Modem Ps dès le premier tour semble avoir les faveurs du PS local et du Modem 13 et paca ..FX De Peretti semble entamer fortement ce rapprochement localement et nationalement.
Rapprochement qui en plus limiterait les risques financiers d'une campagne régionale.

Côté Verts c'est la désignation de la tête de liste paca qui se joue.... à Aix. 3 candidats ( au moins) sont a priori sur les rangs
: un associatif parisien (FNE) qui se prépare au parachutage, un médecin associatif aixois (qui apparait régulièrement dans ce blog) et Jacques Olivier maire vert du Thor. Le plus sérieux et interessant c'est (évidemment) le  médecin aixois (ses combats régionaux parlant pour lui)... Il incarne l'ouverture et une écologie de combat sérieuse.... Mais cette candidature n'est pas du tout du goût des Verts aixois et encore moins de Annick Delhaye qui soutient Jacques Olivier candidat de l'extrême gauche des Verts dans le Vaucluse. J Olivier qui ne fera pas d'ombre à la leader aixoise dans le 13... et maintiendra la fermeture des Verts sur leur extrême gauche. Après avoir eu la peau du docteur aixois car trop à droite et pas assez écolo...pour les municipales aixoises Annick Delhaye essaye donc de fermer encore une fois les verts paca dont elle maitrise la majorité... et gicler le docteur. Gardant la main sur aix et le 13. Après  Roche, Malaussena, Azibi, Di Méo, Perallat etc...(tous des hommes !!)... elle s'apprête donc à rajouter la tête d'Halimi à sa collection de têtes réduites. C'est donc à Aix que se tranchera le débat entre un candidat associatif capable d'occuper et d'incarner le discours de Cohn Bendit régionalement ou un candidat de l'écologie radicale soutenus par les apparatchiks du parti  (connu par lui même et ses amis)... Inutile de préciser que les deux ne feront pas le même score.. ce qui aura quelques répercussions sur les régionales. Car il me semble que la capacité des écolos à aller chercher des élécteurs centrsistes (surtout s'il y a une alliance Ps / Modem de 1er tour) sera déterminante pour affaiblir la droite. Et l'étude des résultats des européennes qui montre ans de nombreuses villes des scores de plus de 4 % dans le Var où les alpes maritimes pour les listes Lalanne devrait interroger... La raison l'emportera t'elle sur les stratégies de pouvoir locales nous saurons ça en octobre visiblement.


Quand je  vous dis que les régionales PACA se jouent à Aix avec les actions de FX de Peretti et Annick Delhaye....
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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 17:50
Lors de son remue méninge national du PG, c'est le cas d'Aix qui a encore fait faire une envolée lyrique à Jean Luc Melenchon. Le ton est virulent et l'anti  Ps extrême..encore une fois il utilise l'expression "on a cherché à nous tordre les bras"... on aimerait connaitre les dessous de tout cela....

ps sinon on ne peut qu'être impressionné par le talent de tribun de melenchon....Les socialistes feraient bien de s'inquiéter, car le bougre parle juste.

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 16:16
Lu dans La Provence. Les tribulations d'un écologiste aixois.
Plan Climat : le Dr Halimi prend l'air à Copenhague

Publié le mercredi 26 août 2009

ÉCOLOGIE : L'association Santé environnement France s'internationalise


Le médecin aixois, qui était intervenu dans le débat des municipales au mois de juillet dernier, sera le représentant de l'association Santé environnement France au Danemark.

Photo arch. S.Girault

Ce n'est pas encore le sommet de Copenhague qui réunira les acteurs de ce monde autour d'un plan climat. "Juste" une réunion préparatoire de plusieurs centaines de médecins de la planète à laquelle est convié, au titre de l'association Santé environnement France, le docteur Halimi.

Mais on peut faire confiance à notre Aixois, à son bagou et son culot, surtout, à sa connaissance d'une science encore méconnue qui marie environnement et impacts sanitaires, pour faire partie, peut-être, de la prochaine conférence internationale.

 En attendant, il s'envole lundi au Danemark. Pourquoi lui? "Parce que nous sommes la seule association à faire le lien entre santé et environnement." Parce que l'action de l'Asef, en matière de pollution des fleuves au PCB ou d'étude de la qualité de l'air intérieur dans les crèches, est médiatisée en Suisse, en Allemagne ou en Belgique. Et parce qu'ils ne sont pas si nombreux, les médecins à faire le lien entre santé et climat.

 "En Europe, on ne compte pas tellement de toubibs qui parlent de plan de déplacement urbain" s'amuse-t-il. "Il faut que l'on prenne conscience que les ours polaires et les tigres du Bengale ne seront pas les seules victimes du changement climatique. Les populations les plus vulnérables et les plus pauvres seront les premières touchées et de nouvelles maladies verront le jour. Des études ont prouvé qu'en période de canicule, une hausse des températures d'un degré s'accompagne d'un accroissement de la mortalité d'1,5%. On sait que les infections respiratoires sont impactées par le climat. Qu'il y a une recrudescence de la dengue parce que les moustiques remontent dans nos régions avec la chaleur. Qu'en Australie, le cancer de la peau en trente ans a cru de 30%. Le rêve des hommes du XXe était de vivre dans l'espace; celui du XXIe sera de continuer à vivre sur terre."

Patrice Halimi sera le seul représentant français avec les Dr Segovia-Kuny, déléguée de l'Asef à Paris, Calloch, représentant l'association pour la Bretagne, et Proud (conseil de l'Ordre). La réunion également composée de représentants du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) devra désigner les représentants des médecins qui participeront au sommet de Copenhague: la conférence des Nations Unies sur le climat en décembre doit aboutir à un accord sur les émissions polluantes pour 2013-2017, le protocole de Kyoto arrivant à expiration-ratifié par 175 pays (sauf les États-Unis), ce premier traité de lutte contre les changements climatiques était entré en vigueur en 2005 et d'ores et déjà se profilent d'âpres discussions entre les pays les plus riches de la planète et ceux qui tentent de se développer.

LE SEUIL D'ALERTE ATTEINT REGULIEREMENT A AIX

Et pendant ce temps, les indices de qualité de l'air d'Atmopaca s'affolent dans l'indifférence quasi-générale. Sur une échelle comptant dix graduations, le 21 août dernier, Aix a été propulsée au niveau 8 baptisé de "mauvais" (6 à Marseille, 7 à Toulon, 5 à Nice), même topo le 18 août, le 17,etc, etc. Le niveau de pollution par l'ozone s'envole, celui du nombre de particules en suspension n'est pas mal non plus.

 Rien que de normal finalement juge-t-on à Atmopaca: "La chaleur conjuguée au beau temps avec un vent faible fait que la brise prend le dessus, et l'air de l'Étang de Berre s'installe dans le bassin aixois. La pollution routière joue aussi, car le trafic habituel en baisse est rattrapé par le flux des vacanciers sur les autoroutes".

"Puisqu'on sait trois jours à l'avance que l'on va atteindre les niveaux d'alerte, peste le Dr Halimi, pourquoi ne pas appliquer en amont les baisses de vitesse comme dans les Alpes-Maritimes où toutes les autoroutes sont réduites à 110km/h, ou mettre en place une circulation alternée? Non: on préfère dire aux parents de ne pas faire jouer le petit dans le jardin".



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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 22:02
Il a juste fallu 6 jours pour que les médias dominants nous apprennent la mort du principal partisan de l'écologie profonde : Teddy Goldsmith.
 Un homme "lucide sur les rapports de pouvoir" (??) "conservateur si ce mot a vait encore un sens" (qu'est qu'il lui faut à Kempf ??) porteur d'"Un courant que l'écologie politique ne saurait oublier, sous peine de s'assécher et de se stériliser." selon le journal... le Monde.
 Or oui le mot conservateur a encore un sens, car que penser de quelqu'un qui affirme les choses suivantes dans son best seller le Tao de l’écologie : « l’écologie est une foi » (chp 16 p 97) et elle doit refléter les valeurs de la biosphère. Car le « psychisme de l’homme est mal adapté au paradigme scientifique et économique » . Pour cet auteur, dont la revue joue un rôle central dans la promotion du concept de décroissance, « l’homme qui est par nature un chasseur cueilleur »(p 248) est détourné de son ordre naturel par le développement économique, coupable d’augmenter la « désadaptation psychique » et cognitive des êtres humains. Détourné de l'écologie "innée " (p 53) de l'homme. Ils sont ainsi détournés de l’ordre naturel, par essence hiérarchisé et stable. « L’ordre comme l’avait bien compris l’homme traditionnel, est une caractéristique essentielle de la hiérarchie gaïenne ». (p 202) Edward Goldsmith entend alors développer une écologie non darwinienne. Le darwinisme est rejeté car il conçoit l’environnement naturel dans lequel vivent les espèces de manière non finalisée, trop « anonyme ». Il désacralise le cosmos et la vision téléologique du monde que suppose la cosmogonie décroissante. Darwin, qui ose « voir du hasard dans la constitution de l’ordre »,(p 432) n’est pas assez religieux. Il enracine sa défense de la nature en dehors de la science et lutte contre les environnementalistes qui « cherchèrent à discréditer le concept d’équilibre de la nature ». (p 208) L’écologie ne peut être que « subjective », « chargée d’émotion », c’" est une foi."( p 97) La nature est un tout ordonné avec une morale intrinsèque.

Edward Goldsmith considère aussi que : « Les systèmes et processus vivants, à tous les échelons de la hiérarchie gaïenne ont nécessairement une structure spécifique - celle qui est compatible avec l'accomplissement de leurs fonctions homéotéliques. […] Les caractères essentiels de la communauté humaine sont eux aussi spécifiques. Elle doit se composer de familles étendues et de groupements sociaux intermédiaires qui relient tous les individus entre eux en formant des unités de comportement social cohérentes qui, en fonction de la société à laquelle elles appartiennent, se différencieront par toutes sortes de caractères relativement superficiels, de manière à satisfaire aux exigences de leur milieu spécifique. » Les familles étendues sont donc présentées comme plus naturelles et adaptées à la nature que les familles nucléaires... etc...On lira particulièrement le n°12 publié en 2004 de la revue L'Ecologiste "L'écologie une vision du monde" qui résume et assume tout cela clairement.


Refuser le développement et décroître est le seul moyen de limiter les processus « anti-évolutifs » que sont le progrès et le développement économique. La décroissance est le moyen de se replonger dans le flux vital de la Terre Mère et l’ordre cosmique. C'est cela que Hervé Kempf appelle un courant que l'écologie ne saurait oublier sous peine de se stériliser (propos assez drôle quand on connait les position s ultra malthusiennes de goldsmith...)...? ? On se pince...

 Toutes les citations entre guillements sont tirés du "best seller" d' Edward Goldsmith, Le Tao de l’écologie, Editions du Rocher, 2002, 499 p.


ps 1 On lira aussi le très bon ouvrage de Jean Jacob "L'antimondialisation , les aspects méconnus d'une nébuleuse" (Berg, 2006) pour comprendre la généalogie et la place de ce courant "traditionnaliste" et d'écologie profonde dans les luttes contre la mondialisation. ou on jugera sur pièce en lisant les nombreux textes du site de teddy Goldsmith http://www.teddygoldsmith.org/key13.html link

 

 Ps Kempf qui sait très bien de quoi il parle, sait son propos sulfureux, même s'il le tient à demi mots. Malin il désamorce préalablement toute critique..."Goldsmith a plus compté par sa parole éloquente et son influence que par ses ouvrages à vocation théorique." Goldsmith serait donc super connu pour ce qu'il a dit et fait mais pas écrit... Et tous les abonnés de L'écologiste qui reçoivent en cadeau Le Tao de l'écologie, le mettent au compost mais ne le lisent  pas ? C'est comme la revue L'Ecologiste ils la jettent au feu sans la lire.... Décidemment nous vivons une d'époque de décroissance du sérieux et de la raison... si même Le Monde en est là....


Teddy Goldsmith
LE MONDE | 27.08.09 | 17h16  •  Mis à jour le 27.08.09 | 17h16


Le mouvement écologique vient de perdre un de ses parrains - dans le meilleur sens du terme - avec la disparition d'Edward, dit "Teddy", Goldsmith, survenue le 21 août, dans sa maison située près de Castellina in Chianti, en Toscane. Sans doute moins connu qu'Ivan Illich ou André Gorz, il n'en a pas moins imprimé une forte empreinte sur l'écologie politique. Son influence intellectuelle a été portée par la parole et par un journal, The Ecologist, autant que par ses ouvrages. Il assumait aussi un engagement militant original, soutenu par le hasard de la fortune, qui l'avait richement doté. Avec le Desk, suivez l'information qui vous intéresse en temps réel Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Sur le même sujet Teddy Goldsmith est né le 8 novembre 1928 à Paris de Frank Goldsmith et de Marcelle Mouiller. Frank avait quitté l'Angleterre en 1918, suite à la vague antiallemande qui sévissait alors dans ce pays. Il bâtit en France une affaire très prospère, la Société des hôtels réunis, donnant à ses deux enfants - le cadet de Teddy, Jimmy, est né en 1933 - une enfance dorée, la double nationalité (française et anglaise), et une fortune que Jimmy saurait multiplier et Teddy ne pas dilapider. Edward a connu une enfance heureuse, entre les palaces cinq étoiles, quelques semestres aux Bermudes, pendant la deuxième guerre mondiale, où il développa une passion très bien informée sur les coquillages, avant d'entreprendre des études à Oxford, au Magdalen College, qu'il ne poussa pas au-delà de la troisième année. Il passa ensuite, entre 1953 et 1955, deux ans de service militaire dans les services de renseignement en Allemagne, avant de "s'essayer" aux affaires, dans une entreprise de distribution de composants électroniques. Sans grand succès, comme il l'indiquait lui-même : dans une courte notice autobiographique, il précise qu'il "consacrait l'essentiel de son temps libre à l'étude des sujets qui continuent à (le) préoccuper". Grand lecteur, il put abandonner l'idée de gagner sa vie à la mort de son père, en 1967, pour se consacrer à des sujets plus proches de sa compétence. Les deux frères, Teddy et Jimmy, auraient passé un accord oral selon lequel Jimmy aurait la disposition de l'héritage pour le gérer au mieux, tout en versant une rente à Teddy pour le reste de sa vie. L'accord, fidèlement respecté par un cadet qui deviendrait milliardaire, tout en restant très admiratif de l'envergure intellectuelle de son aîné, a permis à celui-ci de mener une vie dégagée des soucis matériels. Mais certainement pas oisive. Dès 1968, Teddy, qui avait fait plusieurs voyages d'étude dans des contrées alors encore reculées, notamment au Botswana, participait à la fondation de ce qui allait devenir Survival International, l'organisation de défense des peuples premiers. En 1969, il lançait au Royaume-Uni The Ecologist, une revue austère, mais qui allait s'imposer comme une référence dans la réflexion sur l'actualité environnementale. En 1973, il publiait Blueprint for Survival (Changer ou disparaître, Fayard), qui est devenu un best-seller : il y expliquait, parmi les premiers, comment la poursuite de la croissance et du productivisme conduisait à une dégradation insupportable de la planète Terre.

CONCEPT DE DÉCROISSANCE
Le succès de ce livre allait lui permettre d'asseoir plus confortablement The Ecologist et de répandre ses idées avec plus d'efficacité. Il fut ainsi un des premiers à faire connaître Nicholas Georgescu-Roegen, l'économiste qui élabora le concept de décroissance. Il soutint le développement de la théorie Gaïa de James Lovelock et Lynn Margulis : selon cette théorie, le fait que la Terre manifeste une capacité extraordinaire à maintenir son équilibre (homéostasie) permettait d'inférer qu'il s'agissait en fait d'un être vivant. L'activité intellectuelle ne l'empêchait pas cependant de militer activement, parfois sur le terrain, notamment contre le développement de l'énergie nucléaire, qui était une de ses bêtes noires. En France, il participa à l'animation du réseau d'intellectuels Ecoropa (avec Denis de Rougemont, Jean-Marie Pelt ou Agnès Bertrand) qui allait devenir un des rouages discrets mais important du mouvement altermondialiste. Car, en 1984, à partir de l'analyse de la destruction des forêts tropicales ou de la construction des barrages, The Ecologist formula une critique virulente de la Banque mondiale. Cela contribuait à constituer une analyse globale des institutions financières internationales, conduisant aux grandes manifestations de Seattle en 1999 contre l'Organisation mondiale du commerce. Membre actif de l'International Forum on Globalisation, Goldsmith se trouvait ainsi au coeur du mouvement d'idées - alliant écologie et souci de la justice sociale - qui a repris l'ascendant idéologique depuis le début des années 2000 sur un néolibéralisme en phase d'épuisement théorique. Son intégration pourrait paraître étrange dans un mouvement dont d'autres forces venaient d'un marxisme réinterprété. Mais elle était pleinement légitime : il représentait une écologie naturaliste mais lucide sur les rapports de pouvoir, revendiquant la sobriété et la critique du modernisme, assumant une philosophie inspirée de l'accord des peuples premiers avec la nature, rêvant de communautés à échelle humaine et autonomes. Goldsmith a plus compté par sa parole éloquente et son influence que par ses ouvrages à vocation théorique. Il restera comme le grand témoin d'un courant essentiel de la critique écologique, que l'on pourrait qualifier de conservateur si ce mot avait encore un sens. Un courant que l'écologie politique ne saurait oublier, sous peine de s'assécher et de se stériliser. Teddy Goldsmith était aussi un homme de contradiction, prenant par exemple l'avion plus souvent qu'à son tour. Mais personnage bachique, bon vivant, sachant que bien manger et rire est le meilleur moyen de faire jaillir l'étincelle qui lancera le feu des idées. Un homme de convivialité, sans laquelle l'écologie ne serait que triste morale.

8 novembre 1928 Naissance à Paris. 1969 Lance la revue "The Ecologist". 1973 Publie "Changer ou disparaître". 1984 Elabore la critique de la Banque mondiale. 1999 Participe au mouvement de contestation de l'Organisation mondiale du commerce. 21 août 2009 Mort à son domicile, près de Castellina in Chianti, en Toscane.

Hervé Kempf
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 15:15

  Les Verts aixois ont pour les municipales 2009 fait alliance ( au 2eme tour) avec le Modem et le Ps (enfin ..!!! et après avoir viré les verts dont j'étais qui avaient fait alliance avec le Modem en 2008). Exemple de tract

ELECTION MUNICIPALE DU 19 JUILLET 2009
UNIS POUR LE CHANGEMENT

Les listes « Tous ensemble pour Aix » et « Aix Ecologie » ont décidé de s’unir pour porter ensemble un projet de ville :
. Moderne et écologiste
. Démocrate et respectueux de la parole donnée
. Solidaire et proche de vos attentes quotidiennes
. Généreux et efficace
Une ère nouvelle
L’unité est en marche pour rendre Aix aux Aixoises et aux Aixois qui veulent en finir avec l’incompétence, les mensonges, les méthodes, l’absence d’éthique des années Joissains.

Dimanche 19 juillet, votez et faites voter pour la liste "TOUS ENSEMBLE POUR AIX " et "AIX ECOLOGIE" conduite par Alexandre Medvedowsky, François Xavier de peretti, Andre Guinde, Herve Guerrera


Permanence : 16 bis rue des Tanneurs – 06.26.11
Permanence : 16 bis rue des Tanneurs – Tél : 06.26.11.44.05 – www.tousensemblepouraix.fr


Liste soutenue par le Parti socialiste, le Mouvement démocrate, les Verts, le Partit Occitan, le Parti Radical de Gauche, Ecologie Cap 21, Convergence Citoyenne, la Société civile

Les verts aixois ont  en 2009 au premier tour pris un ancien adjoint Joissiniste UMP sur leur liste (Robert Delgiovine). Au second tour ils ont fait liste commune avec Modem, Ps, une ancienne fondatrice aixoise de l'UMP( N Kahoule), deux anciens adjoints UMp de Mme Joissains (Roure 11em adj et Delgiovine adj special). Extrait bulletin municipal.

 Ils ont aussi fait des réunions publiques avec le dissident de droite et ancien ajoint UMP, Stephane Salord (qui s'est vu couvert d'éloge lors du meeting d'Aix Ecologie par Annick Delhaye). Photo de La Provence

Après la défaite, un groupe d'élus municipaux unique Verts / Modem / PS a été constitué.  Tout ça ressemble "un peu " à une alliance avec le Modem et les UMP dissidents ...Mais que croyez vous que la leader aixoise des verts  Annick Delhaye (directrice de campagne de la liste verte aixoise...) déclare à la presse nationale à propos d'éventuelles alliances avec le Modem pour les régionales ?

"Pas question!", lance Annick Delhaye, vice-présidente Verts "profondément de gauche" de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur cogérée par le PS, les Verts et le PCF. Jugeant que le MoDem "ne sait pas où il se situe", elle estime que "trois quarts des Verts sont opposés à cette alliance"."Dany va trop vite en besogne", assure l'élue, regrettant que beaucoup à Europe-Ecologie "s'alignent sur le fameux 'ni droite ni gauche' d'Antoine Waechter" d'il y a vingt ans.

PS : Ah j'oubliais Annick Delhaye siège au conseil régional PACA dans un groupe technique Verts  / Modem... (ainsi elle  constitue avec JL Bennahmias et Catherine Levraud anciens élus verts passés au Modem un groupe pour avoir des salariés et des moyens de groupe)...

Décidemment ces gens ne sont pas sérieux...

A lire donc dans le Nouvel Obs

NOUVELOBS.COM | 22.08.2009 | 15:07

Au dernier jour d'université d'été, les responsables et militants Vert et d'Europe-Ecologie sont pleins d'espoir pour les régionales face au PS en crise mais les perspectives d'alliance proposées par Daniel Cohn-Bendit avec le MoDem pour battre la droite crispent les esprits.

Université d'été d'Europe-Ecologie (Sipa)

Université d'été d'Europe-Ecologie (Sipa)

Dernier jour ce samedi 22 août pour les journées d'été d'Europe-Ecologie. Forts de leur succès aux européennes, les responsables et militants Vert et d'Europe-Ecologie sont pleins d'espoir pour les régionales face à un PS en crise mais les perspectives d'alliance proposées jeudi par Daniel Cohn-Bendit avec le MoDem pour battre la droite crispent les esprits.
Jeudi soir, lors d'une table ronde des Journées d'été des Verts, "Dany" a déclaré qu'il fallait "changer la gauche et défier la droite" et que dans cet objectif, "s'il faut y ajouter le MoDem, on ajoutera le MoDem". Quelques huées ont alors fusé dans l'amphithéâtre de l'université de Nîmes, avant des applaudissements nourris.

Ni droite ni gauche ?

La direction des Verts ne s'est pas encore prononcée clairement sur le sujet et renvoie à la question du "projet". Interrogé vendredi par l'AFP, François Bayrou, lui, a estimé qu'"il n'y a rien d'autre que de très logique" pour le MoDem à se retrouver au centre du jeu d'alliances à gauche.
Pour Dominique Voynet, il n'est "pas tabou de discuter avec le MoDem". Mais l'ex-candidate à la présidentielle juge que "la question n'est pas tant de conclure des accords d'appareils que d'envoyer de bons signaux d'ouverture".
Mais "nos électeurs ne comprendraient pas", prévient Francine Bavay (aile gauche des Verts). "Pas question!", lance Annick Delhaye, vice-présidente Verts "profondément de gauche" de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur cogérée par le PS, les Verts et le PCF. Jugeant que le MoDem "ne sait pas où il se situe", elle estime que "trois quarts des Verts sont opposés à cette alliance".
"Dany va trop vite en besogne", assure l'élue, regrettant que beaucoup à Europe-Ecologie "s'alignent sur le fameux 'ni droite ni gauche' d'Antoine Waechter" d'il y a vingt ans.
"Le MoDem, je ne vois pas à quoi ça sert. On s'est rarement rencontré dans les combats qu'on mène", explique Claude Reznik, élu à Montreuil où Mme Voynet est maire. Pour lui, un "accord à gauche avec Jean-Luc Mélenchon" (Parti de gauche) serait "plus favorable qu'un accord à droite avec le MoDem".
Pierre Ottin Pecchio, militant Europe-Ecologie du Mouvement région Savoie (MRS), critique un "sectarisme interne" aux Verts et se prononce "pour l'ouverture" au MoDem. Aurélien, jeune militant parisien (Europe-Ecologie), estime aussi qu'il "faut être réaliste" pour battre la droite aux régionales et Nicolas Sarkozy en 2012.

Union pour battre la droite


Et même si "le MoDem n'est pas de gauche", renchérit Pierre Mathon (Verts), "on ne doit pas avoir l'illusion de croire qu'à nous tout seuls on peut battre Sarkozy".
Depuis leur succès aux européennes (16,28% juste derrière le PS), beaucoup d'"écolos" ont en effet le sentiment que leur rassemblement peut devenir un "pilier central" de la politique française.
"L'autonomie au premier tour vis-à-vis du PS est indispensable aux régionales", fait valoir Matthieu, militant breton, car "le PS, qui reste évidemment un allié naturel, n'a rien compris à l'écologie politique".
"Notre grande crainte, c'est pas nous, c'est les socialistes", dit un autre militant pour qui un PS toujours en crise après son Université d'été à La Rochelle (28-30 août) laisserait "la porte ouverte à un très bon score d'Europe-Ecologie aux régionales".
Pour Pierre Ottin Pecchio, La Rochelle sera "le cimetière des éléphants et des éléphanteaux", "ce qui conduira à un vote massif Europe-Ecologie aux régionales".
"Si le PS se suicide lui-même, je n'irai pas lui faire de bouche-à-bouche pour qu'il survive", admet un militant de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) qui trouve malgré tout "dommage" l'état actuel des socialistes.

(Nouvelobs.com avec AFP)
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 20:22
Un lecteur attentif me signale l'article suivant. Melenchon justifie son refus d'appeler à battre Joissains par sa stratégie nationale. Les aixois sans Plan de déplacement urbain ni plan local de l'urbanisme apprécieront...


La proposition d'une alliance PS-Verts-MoDem faite par Vincent Peillon a provoqué de vives réactions à la gauche du PS. Du NPA au PCF, en passant par le Parti de gauche, la condamnation est unanime. Pas question de faire un pacte avec le centre affirment-ils. Ni de répondre à l'appel des primaires. Alors que la fondation Terra Nova publie dansLibération de mercredi 26 août un appel en ce sens, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche réagit.

Que pensez-vous de la proposition de nouvelle alliance PS-Verts-MoDem de Vincent Peillon ?


Elle est caractéristique du niveau misérable du débat à gauche en France. Le Parti socialiste est dans un processus d'effondrement opportuniste. Je ne prendrai qu'un exemple, l'élection partielle d'Aix-en-Provence : au premier tour, le PS était allié à une formation centriste qui s'était intitulée Que la droite se lève ; et au second tour, il a été rejoint par une liste UMP dissidente !

Le débat sur l'alliance PS-Verts-MoDem ne se fait sur aucun thème concret ; il est uniquement question de combinaisons politiciennes. J'interpelle tous ces gens : qu'est-ce qu'ils pensent de mes propositions comme le retour à la retraite à 60 ans, la fixation d'un salaire maximum, l'élévation du salaire minimum ? Quelle est leur opinion sur une loi sur la souveraineté industrielle ? Que disent-ils de la relocalisation des entreprises ou de la réduction du commerce international ?


L'université d'été de La Rochelle s'ouvre, alors que de plus en plus de responsables socialistes poussent à l'organisation de primaires à gauche. Y êtes-vous favorable ?

Les socialistes m'ont invité à La Rochelle et ont voulu m'associer dans un débat sur leur projet de maison commune. C'est un débat truqué, car ils en ont exclu le NPA. Leur maison commune, ce n'est pas l'union des gauches sans exclusive. Je n'y participerai donc pas. C'est inacceptable qu'on fasse les yeux doux sans condition au MoDem et qu'on multiplie les contrôles d'identité à l'égard du NPA. Le vrai rendez-vous de la gauche, pour moi, ce sera le débat de la Fête de L'Humanité.


Et les primaires à gauche ?

S'il s'agit de désigner le candidat du PS, cela ne me concerne pas ! Si c'est pour régler le problème de la diversité à gauche par un système de primaires, les socialistes ne se rendent même plus compte de l'énormité de leur prétention ! Une élection se gagne par des dynamiques, pas par des procédés administratifs. Pas question qu'une toute petite partie de l'opinion fixe le plus petit commun dénominateur des forces de gauche avant même qu'ait commencé une campagne contre la droite. On a vu le résultat tragique de cette méthode en Italie : toute la gauche officielle a rendu les armes au centre gauche, qui les a rendues à la droite. Résultat, il n'y a plus un élu de gauche au Parlement. Le but des socialistes, c'est de niveler autour d'eux ; le nôtre, c'est d'additionner.

La seule raison de cette mascarade, ce sont les scènes de ménage du PS dans lesquelles toute la gauche est prise en otage. Je l'ai aussi quitté pour ne plus avoir à participer à cet abaissement de la politique.


Les régionales se préparent. La gauche semble y aller divisée...

Le PS appelle à un rassemblement au premier tour et cherche à imposer une stratégie d'alliance avec le MoDem, alors que toute l'autre gauche n'en veut pas. Il va donc devoir choisir. C'est l'alliance à gauche ou avec le centre, mais ce ne sera pas à la carte.

Moi je pense qu'il faut que l'autre gauche - le PCF, le Parti de gauche, le NPA - se présente de manière autonome au premier tour pour une alternative de gestion régionale. C'est ce que nous proposons avec le Front de gauche. Au second tour, naturellement, les uns doivent se désister pour les autres : les socialistes pour nous quand nous serons en tête et vice versa. Il faudra alors faire des fusions techniques. La question de la participation aux exécutifs régionaux n'est pas réglée mais ce n'est pas un préalable. L'appréciation du PCF n'est pas la même que celle du NPA, il va falloir trouver de quelle façon rapprocher les points de vue. Mais l'expérience des européennes devrait faire réfléchir tout le monde : malheur à celui qui rend l'union impossible avec des prétextes !


Article paru dans l'édition du 27.08.09.

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