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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 21:45



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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 20:31
Incroyable mais vrai deux mois d'affilée le journal la décroissance se met à faire via la chronique de Denis Baba son aggiornamento (certes sans vraiment le dire). Bon passons sur les petits suscéptibilités personnelles...car oui Denis Baba a fait partie des détracteurs le plus violents de mon bouquin... Passons sur les petits mensonges du numéro de mai de La décroissance (Latouche et rabhi n'auraient jamais été malthusiens...il faut relire Le pari de la décroissance puis les propres colonnes de La décroissance pour voir le contraire..) Passons sur l'éloge de ce film et cette BD soixante huitarde, l'An 01 de Gébé qui frisent le ridicule...on supprime la police, les tribunaux, les prisons, les lois, on abolit l'argent et la famille..... Et goutons notre plaisir..

Ainsi Denis Baba redécouvre pour nous les vertus de la socialisation de la richesse (via les mécanismes de sécurité sociale) via le monétaire. Finie l'économie synonyme du capitalisme, finies les vertus de l'autoproduction et de l'autoconsommation.... fini le monétaire équivalent du capitalisme. Baba se met à découvrir une des plus grandes avancées du "fordisme"... qui a de nombreux vices mais quelques vertus surtout ....anonymiser et sécuriser la solidarité via un mécanisme redistributif collectif.. (la Sécu). On redécouvre les joies et de l'économie sociale...et de la monnaie sociale  qui ne sont plus des oxymores.

On finit même en se pinçant car on lit une critique de l'idée de revenu universel qui ne serait qu'un cheval de Troie du libéralisme....
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 20:28
Lu dans La Provence

Peillon 64 eme sur 67..... en matière de participation au parlement européen...
En plus de venir dans notre région ce qui est un "crève coeur"..et se fait à l'insu de son plein gré..le bougre ne semble pas plus motivé..pour aller à Bruxelles sièger au parlement européen (ce qut quand même l'objectif d'une éléction .........européenne...). Devant aussi peu d'enthousiasme de sa part pour le job..rendons lui un service évitons de l'envoyer au parlement européen....



En gras, les députés européens de la grande région Sud-Est

  Député Parti Présence à Bruxelles Présence à Strasbourg Questions posées Propositions de résolution Nombre de rapports Avis Nombre d'interventions en plénière Déclaration écrite
1 Gérard Onesta Verts 67 207 14 21 1 2 651 0
2 Françoise Grossetête UMP 66 206 38 17 6 1 150 0
3 Martine Roure PS 66 203 22 35 12 0 255 0
4 Joseph Daul UMP 62 196 8 38 23 3 65 3
5 Margie Sudre UMP 67 207 5 3 3 1 90 0
6 Pervenche Berès PS 57 198 28 15 22 7 130 0
7 Christine de Veyrac UMP 67 206 65 0 2 0 37 2
8 Catherine Guy-Quint PS 63 200 9 3 0 3 38 3
9 Tokia Saïfi UMP 60 205 15 21 1 2 48 0
10 Carl Lang FN 63 200 13 1 0 0 127 2
11 Arif Kader PS 54 192 43 7 2 3 50 4
12 Francis Wurtz PC 58 189 14 94 0 0 124 1
13 Françoise Castex PS 56 199 13 2 1 2 54 2
14 Janelly Fourtou Avenir Démocrate 64 206 8 4 5 1 9 6
15 Véronique Mathieu UMP 57 192 15 2 1 1 50 1
16 Jean-Paul Gauzès UMP 66 194 4 1 10 3 28 3
17 Jean-Louis Cottigny PS 65 201 14 3 1 0 14 2
18 Anne Ferreira PS 54 191 19 4 2 1 40 4
19 Yannick Vaugrenard PS 63 200 13 1 0 1 17 0
20 Harlem Désir PS 54 183 20 20 1 1 49 0
21 Bernardette Vergnaud PS 62 197 5 1 1 1 35 0
22 Bruno Gollnisch FN 52 184 8 4 0 0 267 2
23 Marie-Anne Isler Béguin Verts 50 181 54 81 3 0 108 1
24 Marie-Arlette Carlotti PS 53 174 19 55 2 3 44 3
25 Marie-Hélène Descamps UMP 64 205 0 0 3 3 11 0
26 Bernard Poignant PS 53 186 27 2 0 0 28 2
27 Alain Lamassoure UMP 49 183 1 0 4 0 9 1
28 Marie-Hélène Aubert Verts 53 178 11 85 4 2 45 0
29 Jean-Marie Beaupuy MoDem 58 182 5 3 2 0 43 1
30 Catherine Trautmann PS 52 185 8 10 2 1 29 1
31 Patrick Louis MPF 50 179 8 3 0 1 49 6
32 Patrick Gaubert UMP 57 172 6 15 3 1 50 0
33 Philippe Morillon MoDem 52 179 13 42 19 4 32 0
34 Anne Laperrouze MoDem 58 191 11 7 5 1 50 0
35 Brigitte Douay PS 56 180 7 1 0 3 34 0
35 Hélène Flautre Verts 43 176 21 161 2 0 88 1
37 Lydia Schenardi FN 56 177 5 1 0 0 51 1
38 Jean-Luc Bennahmias MoDem 59 159 51 2 0 1 9 3
39 Guy Bono PS 56 178 15 1 2 1 12 1
39 Marielle de Sarnez MoDem 46 183 11 43 3 1 28 0
41 Ambroise Guellec UMP 55 190 5 0 2 0 22 1
42 Benoît Hamon PS 45 183 8 6 1 2 19 3
43 Nathalie Griesbeck MoDem 41 182 4 0 0 8 45 4
44 Ari Vatanen UMP 45 179 18 13 1 1 18 2
45 Dominique Vlasto UMP 57 169 15 0 4 1 31 0
46 Jean-Claude Martinez FN 50 173 7 0 0 0 125 1
47 Henri Weber PS 62 174 5 2 3 0 8 1
47 Jacques Toubon UMP 44 155 17 1 3 3 50 1
49 Pierre Schapira PS 49 148 16 8 1 1 28 3
50 Marie-Noëlle Lienemann PS 50 173 67 0 3 0 52 1
51 Jean-Marie Cavada Avenir Démocrate 48 157 12 9 14 4 26 2
52 Jacky Hénin PC 34 88 24 10 0 1 48 3
53 Claire Gibault Avenir Démocrate 49 165 8 2 1 7 10 3
54 Alain Lipietz Verts 37 161 16 30 4 6 25 2
55 Nicole Fontaine UMP 59 172 2 4 0 0 6 0
56 Bétraice Patrie PS 37 177 15 6 1 0 32 0
57 Bernard Lehideux MoDem 43 184 3 11 3 1 22 2
58 Marine Le Pen FN 23 136 0 0 0 0 32 0
59 Michel Rocard PS 38 141 7 8 4 3 18 4
60 Thierry Cornillet Parti Radical 32 158 8 74 4 1 26 1
61 Stéphane Le Foll PS 48 166 13 0 0 1 6 0
62 André Laignel PS 42 183 11 0 0 0 0 1
62 Gilles Savary PS 34 139 7 2 4 0 45 2
64 Vincent Peillon PS 49 152 1 0 2 1 10 1
65 Paul-Marie Coûteaux MPF 33 149 3 1 0 0 34 1
66 Jean-Marie Le Pen FN 36 163 6 1 0 0 21 1
67 Philippe de Villiers MPF 13 126 1 1 0 0 18 1

Précisions méthodologiques : ce classement des députés européens français a été établi selon deux critères : l'assiduité aux séances et les activités parlementaires. La présence a été relevée à partir des procès verbaux des séances plénières du parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles entre juillet 2004 et janvier 2009. L'activité des députés a été analysée à partir de six critères : les questions posées, les propositions de résolution, les rapports produits, les avis, les interventions en séance plénière et les déclarations écrites. Par souci de clarté, le classement ne prend en compte que les eurodéputés qui ont effectué leur mandat dans son intégralité.

Fred Guilledoux et Jérémy Prin-Derre

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 22:26

Il lui restait quelques minutes.... Il a trouvé de quoi les occuper.

http://patricehalimi.over-blog.com/article-30737587.html
link


Et ça commence fort. Le nécessaire passage par l'engagement politique pour être un humain...comme disait Arendt
. Esperons qu'il ira au bout et remuera le cocotier pour les prochaines régionales puis les municipales qui suivront.
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 21:12
Pas de coup de pouce au Smic le 1er juillet
NOUVELOBS.COM | 24.04.2009

Le ministre du Travail Brice Hortefeux estime qu'une telle mesure aurait un effet "boomerang" sur les PME.

(Reuters)

(Reuters)

Il n'y aura pas de coup de pousse du Smic le 1er juillet prochain, au-delà de la hausse minimum légale, a annoncé le ministre du Travail, Brice Hortefeux (UMP), jeudi 23 avril sur France-2.
"L'augmentation du Smic (...), c'est une action boomerang: la PME n'y arrive pas et si elle n'y arrive pas, elle risque d'être conduite à licencier. Nous ne pouvons pas le supporter. Donc, il ne faut pas qu'il y ait de situation particulière pour le Smic", a déclaré Brice Hortefeux, en rappelant que le salaire minimum ne concerne "que 13% des salariés".

"Non"

Invité de l'émission "A vous de juger", au cours de laquelle Bernard Thibault (CGT) et Jean-Claude Mailly (FO) venaient de réclamer une revalorisation du Smic supérieure à l'inflation, le ministre a affirmé que, comme chaque année, "il y aura une augmentation qui aura lieu le 1er juillet", en prenant en compte "un certain nombre de paramètres, notamment l'inflation".
Comme on lui demandait s'il s'agirait d'"un coup de pouce", c'est-à-dire d'une hausse au-delà du minimum légal, Brice Hortefeux a répondu "non".
Il a aussitôt rappelé la batterie de mesures gouvernementales de soutien au pouvoir d'achat, concernant "dix millions de personnes qui sont en situation difficile".
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 13:22
Voilà ce qu'on appelle une campagne à géométrie variable. D'un côté les positions libérales libertaires de Cohn Bendit et de l'autre J Bové .....

José Bové : pour un revenu maximum d’environ 40 000 euros par mois


mercredi 15 avril 2009

C’est ce que propose José Bové sur RMC, écoutez

http://www.rmc.fr/blogs/bourdinandc...


Quant au seuil des  40 000 euros par mois c'est vraiment un petit salaire !!!!
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 13:17

L’ancien premier secrétaire appelle à la discussion avec le leader du Modem.
Libération.


Une main tendue à Bayrou, mais une claque à Aubry. François Hollande, en proposant jeudi dans l’Express au leader du Modem une «clarification des convergences et des divergences» entre PS et centristes et le cas échéant d’en «tirer les conclusions», a, selon plusieurs proches de Martine Aubry, «savonné la planche» de celle qui lui a succédé à la tête du PS. Quelques jours avant le lancement de la campagne du PS vendredi prochain à Toulouse, «cette sortie est un acte de sabotage délibéré et réfléchi, dénonce un membre de la direction. Au PS, le Modem est un bâton de merde, quand quelqu’un le laisse tomber, ça éclabousse tout le monde. Le problème c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour le ramasser.» «Pervers pépère». Promouvoir le dialogue avec le chef des centristes ranime la querelle du Congrès de Reims, où les partisans de Royal ont été les seuls à assumer cette perspective contre les autres courants. Surtout, Hollande prend à rebrousse-poil la stratégie du PS aux européennes, axée sur la nécessité d’un retour du clivage gauche-droite au Parlement européen. «A contre-pieds et à contretemps», a aussitôt hurlé Paul Quilès, de l’aile gauche du parti. Pour Jean-Christophe Cambadélis, stratège de la campagne : «L’urgence est de mobiliser notre électorat et pas de piquer celui du Modem et de l’extrême gauche». Or, à cause d’Hollande, que Cambadélis raille en «pervers pépère», les électeurs potentiels du PS «vont se dire : oh là là les socialistes sont encore divisés». Bref, l’ex-premier secrétaire «brouille le message de Martine sur le PS qui est de retour», dénonce un dirigeant. Pour calmer le jeu, Hollande et ses proches martèlent qu’il est au contraire dans l’intérêt du PS «d’obliger Bayrou à sortir de l’ambiguïté à la veille d’un scrutin où il s’affiche comme très européen et très antisarkozyste». Ils voient dans le clin d’œil à Bayrou une volonté de mettre Aubry face à ses contradictions pour les régionales de 2010 : la première secrétaire a en effet fait alliance avec le Modem à Lille aux municipales, mais défend nationalement l’étanchéité avec les centristes : «Si le Modem fait plus de 10 % au premier tour, ceux qui au PS crient "jamais du Modem" voudront un accord pour garder leur région. Si on n’anticipe pas, on va se faire baiser», résume un proche de Hollande. François Bayrou ne se laisse pas instrumentaliser si facilement. Pas question pour lui «de réagir à chaud, sur un coin de table», précise son entourage. D’autant plus qu’il s’envolait, hier, pour une visite à la Réunion et à Mayotte. «Il a très bien réagi en laissant du temps au temps, estime Jean-Luc Benhamias, tête de liste dans le Grand Sud-Est, pour qui le moment n’est pas venu de discuter d’une grande alliance. Ce n’est pas le bon tempo». En attendant, le Modem se réjouit d’être propulsé au cœur du jeu. «Même si on voit bien que Hollande essaye de montrer qu’il a une thèse, fort peu différente d’ailleurs de celle défendue par Ségolène Royal lors de la dernière présidentielle», relève un proche du leader centriste. L’occasion est en tout cas belle pour le Modem d’affirmer son autonomie aux européennes et aux régionales. «Pas question de rejouer les alliances à géométrie variable comme aux dernières municipales où chacun a fait ce qu’il voulait dans son coin», prévient un de ses responsables. Alternance. Voilà qui n’interdit pas de penser la suite. Marielle de Sarnez, tête de liste Modem en Ile-de-France, le dit : «Le moment venu, les Français auront le choix entre deux projets d’alternance, l’un démocrate et l’autre proposé par le PS.» François Bayrou songe, lui, au coup d’après : «Quand la question de l’alternance se posera, il faudra que tous ceux qui partagent le même projet républicain se parlent» pour être en mesure de l’emporter face à une nouvelle candidature Sarkozy à la présidentielle. «Quand tous les principes républicains sont mis à mal, les clivages partisans doivent être transcendés», estime-t-il. Un rassemblement qui va de François Hollande à Dominique de Villepin, que François Bayrou doit rencontrer bientôt. Un grand écart propre à brouiller encore un peu plus son image auprès des socialistes.


Hollande a 100 fois raison. On va par exemple rigoler quand le Zapata de Paca , l'altermondialiste arlésien lOl  et ses alliés communistes et Verts (antimodem) ...vont pour garder la région devoir faire aliance avec le Modem....MAis il ya fort à parier qu'ils feront comme ils ont toujours fait des discours ultraradicaux et ..des pratiques opportunistes. Hollande a le mérite de mettre le problème sur la table...
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 21:22
Le grand  V Cheynet laisse un message ( un peu décousu ) sur mon blog ouah la chance.... Profitons en pour faire un point car notre relation à Vincent et moi a mal commencé  et c'est dommage. Il faut dire que le garçon est un peu soupe au lait...mais on reconnaitra qu'il a mis de l'eau dans son vin. Pour sa défense on reconnaitra que je lui ai un peu chauffé les oreilles..là où il aurait aimé faire oublier quelques déclarations...et contradictions.

Alors levons quelques malentendus...(si on peut appeler ça comme ça)
. Comme je l'ai écrit dans mon bouquin (promis juré) je pense que Ariès et Cheynet sont les decroissants les plus fréquentables et sérieux. (Même si leur pratique du dialogue au basouka ne facilite pas l'affaire). Et même si je ne partage pas certaines de leurs positions...qui ont beaucoup changé. Car effectivement il y a eu beaucoup de reculades ..ou d'avancées....ça dépend du point de vue. Et le prétentieux que je suis va même jusqu'à considérer qu'il y est pour quelques choses avec J M Harribey. Faisons donc la liste (rapide ) des points d'accords et de désaccords.

Les  avancées notables. Ariès et Cheynet ont rompu avec le discours relativiste et messianique de Latouche. Ils ont aussi accentué la politisation de la décroissance et arrété la culpabilisation individuelle (finis les dessins où l'on nous demandait de coller notre photo individuelle sur le banc des accusés de crime contre l'humanité), Ils ont arrété les références récurrentes aux mouvements spirituels (finis les interviews de Tariq Ramadan). Les figures de Gandhi, Lanza Del Vasto, St François etc ont disparu de leurs publications. Une relative distance a été mise avec le gourou Pierre Rabhi. Ils ont ensuite critiqué le malthusianisme de nombreux décroissants (et par exemple critiqué la position délirante de Cochet) et dénoncé beaucoup de mauvais trips autour de la décroissance (survivalistes, extrême droite). Ils ont aussi critiqué les discours sur la crise comme solution rédemptrice. Et dans le dernier numéro de la décroissance on trouvait même un article vantant le caractère potentiellement non capitaliste de la monnaie qui servait pour la sécurité sociale. Le problème c'est qu'ils ne l'ont jamais assumé comme une rupture avec leurs fréquentations précédentes et collaborations de plume ou publications  précédentes. L'effort est notable. Notons d'ailleurs que les autres décroissants "célèbres" n'ont pas fait ces avancées....

Il reste cependant de nombreuses divergences. Lesquelles ?
- La place de l'économie. Dans nombres d'ouvrages l'économie n'est pas vue comme une catégorie subissant des transformations historiques avec des modes de production différents selon les sociétés. (vision historique et anthroplogique estimant que toutes les société ont un système économique, un mode de production, consommation , redistribution et circulation des richesses). Pour beaucoup de décroissants il y aurait des sociétés sans économie..et l'économie serait du capitalisme...Latouche dans l'invention de l'économie a brillament défendu cette thèse  (avec de jolies pages sur les moralistes contre révolutionnaires..dont il est en fait si proche) mais ça ne tient pas la route car il est obligé de détourner le sens du mot économie pour passer à l'économisme...Et cela occulte l'ensemble des autres organisations économiques non occidentales et précapitalistes.
- La confusion récurrente entre croissante et développement... Alors que le développement permet de parler de la modification des structures sociales et culturelles...
- La place des alternatives. Au nom de l'anti économisme ou de la dénonciantion des oxymores se sont toutes les alternatives crédibles qui sont théoriquement abandonnées, (mêm si ce qui a été chassé par la porte finit toujours par revenir en douce par les fenêtre)s commerce équitable, économie sociale, consommaction...etc. Ainsi Ariès dans NO Conso va même jusqu'à accuser le mouvement consumériste et l'économie sociale d'être le cheval de troie du capitalisme....
- La confusion entre le culte de la valeur travail et le travail comme source de valeur. Ainsi s'il faut évidemment que nos vies ne soient pas basées sur la recherche d'argent et notre activité professionnelle (le travail comme idéologie, le fameux metro boulot dodo) ...la création de richesse se fait non pas à partir de la rareté des biens naturels.. mais à partir du travail. ( valeur travail au sens réel du terme). En jettant le bébé avec l'eau du bain..les thèses décroissantes reviennent aux thèses les plus libérales (néoclassiques et pas classiques ) qui occultent l'activité humaine comme source de création des richesses.
-Le degré de division du travail acceptable. Mettant leurs pas dans ceux de Gorz, les decroissants en arrivent à refuser toute forme de spécialisation et de division du travail. Le modèle idéal est alors celui de l'artisan. Pour ma prt je pense que la division du travail vus les gains de prodictivité qu'elle permlet et pour partie à conserver dans la limite d'aménagements (voir l'uddévallisme) et que ce sont ces gains de productivité qui doiven têtre répartis pour financer une réduction massive du temps de travail. (Voir Harribey) Le temps dégagé permettrait de rendre largement supportable le travail répétitif de la division des teches. Je refuse donc de confondre productivité et productivisme. Le productivisme c'est produire pour produire, c'est à dire sans finalité sociale et non pas utiliser des méthodes permettant d'accroitre la productivité. (même si je partage l'idée qu'il existe des formes de contre-productivité)
- La théorie du revenu d'existence ou revenu universel. (apparue récemment dans les thèses décroissantes). Cette théorie qui estime qu'il faut découpler travail et rémunération  (ce qui est envisageable) ne me parait pas crédible..car non finançable. Les quelques tentatives de le mathématiser passent par un transfert complet de tous les prélèvements sociaux (Sécu, chômage, retraite..), qui ont pour certains, d'autres usages que ne rempacera pas un revenu universel. Exemple l'assurance maladie. Elle pose quand même le problème de l'incitation à l'activité..et l'age auquel sera fournie cette préstation et attendue une contrepartie (de quelle nature ?)....Elle colle là aussi en fait assez bien avec certaines thèses libérales qui fixent un revenu "de base" très bas" moins de 300 euros remplaçant tous les mécanismes classiques de protection sociale. Rappelons l'acte de Spennhamland....
-La critique du salariat. Vu comme le vecteur de la société salariale et du fordisme, le salariat est attaqué au nom de l'autonomie. C'est effectivement une revendication fondatrice du mouvement ouvrier, abandonnée...puis reprise par Gorz et d'autres. Au moment où le gouvernment fait un tabac avec son statut d'autoentrepreneur (130 000 personnes) dans quelle mesure ce pseudo discours sur la disparition du salariat n'est elle pas une des faces de la déstruction des protections sociales et de la socialisation de la richesse. Je ne crois pas qu'il faille jeter le bébé avec l'eau du bain et les protections de salarit sont à conserver. (Ce que ne permet pas à mon avis le revenu d'existence)
- La confusion entre monétaire et marchand. Dans quelle mesure la valorisation de l'autoproduction, l'autoconsommation, l'échange hors de l'économie ne favorisent t'ils pas la disparition des formes classiques de redistribution de la richesse. Cela renvoit les individus aux familes ou communautés pour assurer ces solidarités. Ce qu'Ellul, Partant ou d'autres ont bien perçu et théorisé.
- Le fétichisme énergétique. Ainsi à de nombreuses reprises le coeur de la crise économique est expliqué par une rareté énergétique .(le musr de la nature). Alors qu'il s'agit d'une contradiction dans le mode d'accumulation de la valeur liée à la financiarisation.  C'est une thèse paradoxalement libérale. On nous a déjà fait le coup avec le choc pétrolier de 73-74.
- Le culte du "sens des limites"...reprenant les écrits horribles de J P Lebrun psychologue lacanien (qui ferait passer Aldo Naouri pour un gauchiste) c'est le couplet sur la perte de sens, la perte des repères de la modernité (liée à la perte du pouvoir paternel et la désacralisation du monde ainsi que la disparition des institutions traditionnelles) , la désymbolisation du monde..thèse qui hélas repris par une partie de la gauche (Castoriadis, Illich) n'est qu'une euphémisation du discours décadentiste et réac. critique à peine déguisée de la modernité. Le tragique de notre existence ne peut pas être voilé pas des incantations à retrouver le sens des limites.
- La critique du matérialisme. Ainsi comme l'a montré la critique de Onfray par Ariès. Le matérialisme est souvent lié à l'idée d'une perte des limites et une disparition du dualisme nature culture..Le matérialisme aussi  lié à l'hédonisme et au capitalisme. On retrouve là la réthorique de la pensée anti68 qui fait du mouvement de libération culturelle un cheval de Troie du capitalisme. Or ce libéralisme culturel qui a permis l'émergence du féminisme, des mouvements gays..est central.  Malgré nos attaques répétées les decroissants n'ont toujours pas dit un mot sur la nécessaire reconnaissance d'égalité de ces groupes.. et de situations comme le mariage homo ou l'homoparentalité. Ce libéralisme culturel permis par le développement est passé à trappe...

Voilà un bref résumé de l'état du débat. Faut il le préciser, je considère que la croissance n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie..et qu'il faut donc la critiquer (ça aussi je l'avais écrit dans mon bouquin) et la mettre à sa place.. c'est à dire comme indicateur du volume de biens et services (marchands et non marchands) créés par une société... Soit un indicateur parmi d'autres pour mener des politiques économiques. Point barre. Je suis aussi d'accord avec le fait que souvent le développement durable permet un greenwashing...le capitalisme étant capable de récupérer n'importe quel concept. (mais je ne pense pas qu'il faille du coup lui abandonner les idées de libéralisme culturel, amitié, liberté, amour..et maintenant développement durable)
Je considére aussi qu'il faut que nous fassions décroitre (réduisions) notre empreinte écologique. Mais à mon avis on n'a pas besoin pour cela de passer par une "société de décroissance" refusant le développement.





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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 10:17

ARCTIQUE
NOUVELOBS.COM | 03.04.2009 | 11:38

Une nouvelle étude menée par l'université de l'Etat de Washington et l'Administration océanique et atmosphérique américaine estime que dans 30 ans, 80% de la banquise disparaitrait pendant la période estivale, un scénario plus préoccupant que prévu.

La banquise pourrait se réduire de 80% l'été d'ici 2040

La banquise pourrait se réduire de 80% l'été d'ici 2040

(c) Reuters
Une nouvelle étude sur les effets du réchauffement climatique publiée, jeudi 2 avril, aux Etats-Unis révèle que 80% de la banquise arctique pourrait disparaître, en été, à l'horizon 2040. Les études précédentes estimaient que ce scénario se réaliserait plutôt autour de 2100. "La surface de l'océan Arctique couverte par la glace à la fin de l'été à cette échéance pourrait n'être que d'un million de km2, contre 4,6 millions de km2 aujourd'hui", assurent les rédacteurs de cette étude conjointe entre l'Université de l'Etat de Washington (UW, nord-ouest) et l'Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

"Arctique pratiquement sans glace dans 32 ans"

Les chercheurs ont appliqué des modèles de prédictions prenant en compte les toutes dernières évolutions de la calotte glaciaire dans l'Arctique, qui a subi une "réduction spectaculaire" à la fin des étés 2007 et 2008, quand la surface de glace avait atteint respectivement 4,3 et 4,7 millions de km2.
La moyenne de ces six modèles "laisse envisager un Arctique pratiquement sans glace dans 32 ans", selon l'étude due à Muyin Wang, climatologue à l'UW à Seattle, et à l'océanographe de la NOAA James Overland. Selon eux, de précédents modèles élaborés en 2007 plaçaient cette échéance à la fin du XXIe siècle.

Problèmes pour l'écosystème

Sur des cartes illustrant leur démonstration, les deux scientifiques montrent un pôle Nord totalement libre de glaces en fin d'été. La banquise subsisterait en revanche dans le nord du Canada et du Groenland, où la couche de glace est très épaisse. "Tant d'eau libre (de glaces) pourrait constituer une aubaine pour la circulation maritime et l'extraction de minerais et de pétrole, mais pose le problème de l'adaptation de l'écosystème", notent les chercheurs.

Ps Mais que va devenir Michel Rocard ?
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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 20:08

LE NPA se déclare  favorable à   la corsisation des emplois une des principales revendication du Syndicat des travailleurs corses (STC) .... Ils viennent de recruter leur leader charismatique pour les européennes. On est loin de l'idéal révolutionnaire et universaliste... C'est là qu'on voit les limites du mouvementisme...En définitive le logo du parti est bien choisi un porte voix...qu'importe le message pourvu que ça fasse du bruit ....

Le NPA lance Alain Mosconi dans le bain des Européennes

Publié le samedi 11 avril 2009 à 13H03 La Provence

Le patron des marins du Syndicat des travailleurs corses (STC), Alain Mosconi, figure en troisième position sur la liste du NPA.

Alain Mosconi, patron des marins du Syndicat des travailleurs corses.

Photo F.L.

 

Ils ont vérifié ses prises de position. Puis décidé de le faire figurer en 3e place sur leur liste NPA dans le Sud-Est. Le patron des marins du Syndicat des travailleurs corses (STC), Alain Mosconi, qui s'était notamment illustré lors du détournement d'un navire entre Marseille et Bastia en septembre 2005, sera présent dans la bataille des européennes. "Il avait appelé à voter Besancenot en 2007, expliquait hier à Marseille Raoul Jennar, tête de liste du mouvement. Nous restons internationalistes avant tout et il partage certaines de nos valeurs." (lesquelles  ? ??)

Chercheur, militant altermondialiste, Raoul Jennar prône la construction d'une Europe "plus démocratique, plus sociale, plus écologique et plus solidaire" dans son argumentaire de campagne. Lunettes rondes, verbe facile, cet ancien consultant de la Gauche unie européenne au Parlement européen, proche de José Bové lors de la campagne de 2007, dit vouloir en finir avec certaines hypocrisies.

"Nous serons anticapitalistes dans la durée et pas seulement le 7 juin, précise-t-il à l'intention de certains des détracteurs du mouvement qu'il représente. On ne peut pas continuer à encaisser sans réagir les souffrances produites par un tout système."

La liste définitive des 26 candidats présents aux européennes sera connue aujourd'hui. Il reste quelques ajustements à apporter pour en harmoniser le contenu. Outre Raoul Jennar et Alain Mosconi, Myriam Combet, conseillère régionale Rhône-Alpes est placée en deuxième position sur la liste du NPA.

 

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