http://po.salles.over-blog.com/
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ps vous apprécierez son code couleur entièrement pompé sur les professions de foi de Georges Frêche lol
Blog de Cyril Di Méo
Enseignant de sciences économiques et sociales
Marié, père de 2 enfants
Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008
Militant socialiste
Engagé aux côtés d'Edouard Baldo
Premier tract de lancement de campagne
Présentation et axes de campagne link
Propositions moralisation vie politique aixoise
Propositions urbanisme et devenir de la ville
La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.
Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.
«Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ».
Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.
ISBN: 2-296-01224-8
Achat en ligne
http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965
Dès vendredi 26 mars débutera "Koh-Lanta, le choc des héros" qui opposera des sportifs de haut niveau à d’anciens candidats valeureux. Dont trois Marseillais.
Koh-Lanta, c’est le succès estival assuré de TF1. Chaque année, la télé-réalité faisant d’individus ordinaires les nouveaux Robinson Crusoë réalise des audiences importantes et touche particulièrement la fameuse ménagère de moins de cinquante ans et les téléspectateurs de 15 à 34 ans.
C’est donc sans surprise, et à l’image de ce qui se fait dans les autres pays, que TF1 a décidé l’an passé de programmer une édition All-stars diffusée de janvier à février. Là encore, le succès a été au rendez-vous avec des parts de marché allant de 32 à 39% et des audiences de plus de 7 millions de téléspectateurs.
Cette année donc, rebelote ! Dès vendredi 26 mars débutera "Koh-Lanta, le choc des héros" qui opposera des sportifs de haut niveau à d’anciens candidats valeureux. Et le casting est à la hauteur des promesses avec les judokas médaillés olympiques Djamel Bouras et Frédérique Jossinet, la triple-sauteuse ancienne recordwoman de France Betty Lise et le champion du monde de danse sur glace Gwendal Peizerat. A ceux-là s’ajoutent deux Marseillais et non des moindres : la championne de boxe et nouvelle conseillère régionale Myriam Lamare [deuxième de la liste Vauzelle], et le champion du monde de football et ancien joueur olympien Franck Leboeuf.
Jérémy PRIN-DERRE (jprin-derre@laprovence-presse.fr)
Par Daniel Cohn-Bendit
C’est un tournant historique. Des européennes aux régionales, l’écologie politique s’installe désormais comme un espace autonome dans le paysage politique français. Mais devant l’ampleur des défis auxquels doivent répondre nos sociétés, la consolidation est une nécessité absolue. Il faut nous inscrire dans la durée et honorer ce rendez-vous avec l’histoire sous peine de disqualifier notre critique de l’irresponsabilité de ceux qui ne font rien, à Copenhague ou ailleurs, parce qu’ils sont incapables de dépasser leur petits intérêts particuliers.
Nous avons besoin d’une structure pérenne et souple à la fois, capable d’élaborer des positions collectives et de porter le projet écologiste, sans s’abîmer dans la stérilité des jeux de pouvoir ou la folle tempête des égos en compétition.
Soyons clair : il est hors de question d’abandonner aux appareils de parti, cette dynamique de renouvellement politique et social. Cela reviendrait à nous installer au cimetière, déjà bien encombré, des espérances déçues. Je reconnais d’ailleurs que sous la pression des échéances électorales, nous avons trop longtemps repoussé la question de la forme de notre mouvement, au point de laisser le rêve en friche. Entre simple marque électorale et réseau purement virtuel, Europe Écologie est restée une projection, où chacun pouvait voir midi à sa porte. D’ailleurs, les résultats contrastés de nos listes au premier tour des régionales soulignent le succès de ceux qui ont respecté l’esprit du rassemblement face à ceux qui se sont contentés d’en appliquer formellement la lettre, le réduisant à une simple tactique d’ouverture. Sans en renier l’histoire récente, il est temps d’incarner l’écologie politique dans un corps nouveau, une forme politique largement inédite, décloisonnée, pour mener la transformation de la société
Abstention, populismes, clientélisme… Cette élection le prouve encore : depuis des décennies, le fossé n’a cessé de se creuser entre la société et le politique. Le divorce démocratique est profond entre des logiques partidaires complètement déracinées qui fonctionnent en hors-sol et une société active, diverse, créative mais sans illusion sur la nature et les formes du pouvoir qui s’exerce sur elle. Les partis politiques d’hier étaient de véritables lieux de socialisation et d’apprentissage de la cité. Mais aujourd’hui ils se réduisent le plus souvent à des structures isolées de la société, stérilisées par de strictes logiques de conquête du pouvoir, incapables de penser et d’accompagner le changement social, encore moins d’y contribuer.
Parti de masse caporalisé ou avant-garde éclairée de la révolution, rouge voire verte : ça, c’est le monde d’hier. Celui de la révolution industrielle et des partis conçus comme des machines désincarnées, sans autre objet que le pouvoir. Comme des écuries de Formule 1, ces belles mécaniques politiques peuvent être très sophistiquées et faire de belles courses entre elles, mais elles tournent en rond toujours sur le même circuit, avec de moins en moins de spectateurs.
Le mouvement politique que nous devons construire ne peut s’apparenter à un parti traditionnel. Les enjeux du 21e siècle appellent à une métamorphose, à un réagencement de la forme même du politique. La démocratie exige une organisation qui respecte la pluralité et la singularité de ses composantes. Une biodiversité sociale et culturelle, directement animée par la vitalité de ses expériences et de ses idées. Nous avons besoin d’un mode d’organisation politique qui pense et mène la transformation sociale, en phase avec la société de la connaissance. J’imagine une organisation pollinisatrice, qui butine les idées, les transporte et féconde d’autres parties du corps social avec ces idées. En pratique, la politique actuelle a exproprié les citoyens en les dépossédant de la Cité, au nom du rationalisme technocratique ou de l’émotion populiste. Il est nécessaire de « repolitiser » la société civile en même temps que de « civiliser » la société politique et faire passer la politique du système propriétaire à celui du logiciel libre.
Je n’oublie pas l’apport important des Verts pendant 25 ans pour défendre et illustrer nos idées dans la vie politique française. Néanmoins, non seulement la forme partidaire classique est désormais inadaptée aux exigences nouvelles de nos sociétés, mais je crois en outre que tôt ou tard, elle entre en contradiction avec notre culture anti-autoritaire, principe fondamental de la pensée écologiste. Ni parti-machine, ni parti-entreprise, je préférerais que nous inventions ensemble une « Coopérative politique » – c’est à dire une structure capable de produire du sens et de transmettre du sens politique et des décisions stratégiques. J’y vois le moyen de garantir à chacun la propriété commune du mouvement et la mutualisation de ses bénéfices politiques, le moyen de redonner du sens à l’engagement et à la réflexion politique.
Si cette Coopérative a évidemment pour objectif de décider collectivement aussi bien des échéances institutionnelles d’ici 2012 que des grandes questions de société, sa forme définitive n’est pas encore fixée. Il reviendra à ses membres d’en définir les contours, la structure et la stratégie. Ce débat doit être ouvert. Pour cela, j’appelle à la constitution de Collectifs Europe-Ecologie-22-mars. Constitués sur une base régionale ou locale pour éviter tout centralisme anti-démocratique, ces collectifs seront de véritables Agoras de l’écologie politique, modérées sur www.europeecologie22mars.org.
Leur principale mission étant de penser la structuration du mouvement, ils resteront une étape transitoire, qui devra céder la place à la Coopérative qu’ils auront contribué à construire. Pendant toute la durée de leur existence, ils respecteront un principe de double appartenance, pour les associatifs, les syndicalistes et même ceux qui sont encartés dans un parti politique. Parce qu’on peut être vert, socialiste, cap21, communiste, que sais-je encore, et partie prenante de cette dynamique collective. Encore une fois, l’important est moins d’où nous venons, mais où nous voulons aller, ensemble. C’est l’esprit même du rassemblement qui a fait notre force, cette volonté de construire un bien commun alternatif.
Le moment venu, chaque membre de la Coopérative votera pour en consacrer démocratiquement la naissance. Jusqu’ici, Europe Écologie s’est contenté d’être un Objet politique assez inclassable. L’enjeu de la maturité, c’est sa métamorphose en véritable Sujet politique écologiste autonome, transcendant les vieilles cultures politiques.
Lu sur MarsInfo
http://www.marsinfos.fr/2010/03/18/guerini-a-t-il-boycotte-hier-soir-le-meeting-de-vauzelle/
Hier soir, 2000 personnes ont assisté au meeting de campagne de « l’alliance de l’olivier » au dock des suds. Michel Vauzelle, la tête de liste PS pour ces régionales était entouré de ses nouveaux alliés pour le second tour, le Front de gauche et Europe Ecologie. Si tout le monde chantait, dansait, comme d’habitude, sur l’air de Bella Ciao, on était pourtant plus proche en coulisse de « la Nuit des Longs Couteaux », que de « la victoire en chantant ».
La tête de liste d’Europe Ecologie, Laurence Vichniesky n’était pas là. Remontée à Paris pour reprendre son vrai job de magistrate. D’ailleurs, déçue par son petit 11% du premier tour, elle ne devrait pas s’investir plus que ça dans l’exécutif de la Région, ne souhaitant pas trop s’éloigner de la capitale. Dans le deal passé avec Michel Vauzelle, elle aurait donc laissé la Vice-Présidence qui lui revenait, à Annabelle Geiger, membre d’Europe Ecologie , une proche de Nicolas Hulot, et ancienne directrice de sa fondation.
Publié le jeudi 18 mars 2010 à 08H45
Lundi vers 23h, alors qu'il rentrait chez lui avec son épouse, l'adjoint au maire de Cadenet est agressé par son voisin entièrement nu. Au moment de sortir du véhicule, la victime reçoit un coup à la tête donné à l'aide d'un rondin de bois. Sa femme intervient alors et saisit les parties intimes de l'agresseur qui lâche alors son mari.
Placé en garde à vue pour violences et dégradations volontaires, l'agresseur, âgé de 41 ans, a reconnu avoir agi ainsi à la suite d'une série de différends avec son voisin qui dateraient de plusieurs années. Pour justifier sa nudité, l'homme aurait expliqué qu'il suivait le modèle des Gaulois, qui partaient au combat pour faire peur à leur adversaire. L'agresseur devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel d'Avignon le 3 juin.
Le MoDem s'est pris une vraie déculottée, mais il reste digne. «Ce n'est qu'une élection, par rapport aux vrais problèmes que connaissent aujourd'hui les Français, nous n'avons pas le droit de nous plaindre, le combat continue», confiait lundi un proche de François Bayrou. Le même ajoutait : «Indépendants nous étions au premier tour, indépendants nous resterons au second tour !»
Traduction en Aquitaine, où le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle est le seul candidat centriste à avoir obtenu un score à deux chiffres (10,43 %). Le MoDem entend se maintenir dimanche. Quant aux trois autres régions - Bretagne, Basse-Normandie et Centre - où ses candidats ont franchi la barre des 5 %, il ne devrait pas y avoir de fusion de listes. «On dira aux gens de voter pour nos valeurs, ils comprendront ce que cela veut dire», poursuivait, sibyllin, un cadre centriste.
Politique de l'autruche ? Il y a quinze jours, sur le plateau du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», François Bayrou avait exclu tout accord de second tour avec l'UMP. Ses électeurs devraient donc savoir pour qui voter. Sauf qu'avec cette politique «intransigeante», le MoDem, excepté en Aquitaine, risque de se retrouver sans aucun élu en régions.
Une «intransigeance» que ne partage pas Corinne Lepage. Bien que vice-présidente du MoDem, cette dernière, qui avait déjà pris ses distances avec la stratégie de François Bayrou, a appelé ouvertement les électeurs démocrates à se rassembler derrière la gauche au second tour des régionales, à l'exception de l'Aquitaine, donc, où Jean Lassalle portera les couleurs orange.
«Il faut se rassembler derrière la gauche», a expliqué sur France Inter la présidente de l'association écologiste Cap 21, qui en a profité pour dénoncer, une nouvelle fois, «des problèmes de gouvernance» internes au MoDem et «un projet pas suffisamment clair et audible». Selon nos informations, elle opérerait actuellement un rapprochement avec Europe Écologie. Notamment auprès de Daniel Cohn-Bendit avec qui elle est en contact.
Une démarche, qui fait bondir Christophe Madrolle, délégué national du MoDem. «Corinne Lepage n'a plus rien à faire au MoDem. Son attitude est inadmissible. Ça ne se fait pas de tirer contre son propre camp au milieu d'une campagne» , dénonce-t-il.
En attendant, malgré le départ de nombreux militants, François Bayrou, qui ne lâche rien de ses ambitions présidentielles, s'apprête à traverser une période difficile. «De tout cela, nous ferons l'analyse et nous tirerons les leçons, et ce qu'il faudra changer, nous le changerons» , a-t-il assuré, dimanche, sans toutefois remettre en cause ses choix politiques.
Lundi, le président du MoDem a passé sa journée «à consulter» ses amis. Mais aucun congrès extraordinaire n'est pour l'heure prévue. François Bayrou reste donc président du MoDem.