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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 22:10
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé ce soir, à l'issue d'une réunion avec des élus du Sud-Est sur la future ligne à grande vitesse Paris-Nice, que la décision sur le tracé définitif serait prise "au 30 juin". "Vous verrez que le 30 juin, on aura un tracé et ce tracé sera extraordinairement bien", a déclaré M. Borloo.

Youppeee. Rien de tel que les vacances pour...préparer une mobilisation 2 mois après une décision.

Sont ils payés plus par sarko quand ils se foutent de manière aussi "extraordinaire" de notre gueule...???

PS Avez vous vu passer une position de Aix pour tous sur le sujet ??? Non.. c'est vrai que leur leader étant en charge de l'europole de l'Arbois.. il vaut mieux faire le canard, et  éviter le ridicule, du type dire qu'on est contre et après gérer le dossier  sur un territoire qu'on a  en charge...
Et puis comme les communistes veulent ce tracé (voir leur tract avec le logo de la région....pourquoi se géner..) pourquoi se facher  avec ses alliés ???



ps Pour répondre à un mel. Effectivement l'écharpe bleu blanc rouge que portait Dédé Guinde lors de la manifestation anti-TGV n'est pas a priori  légale. A ma connaissance seuls le  maire et ses adjoints peuvent la porter...et Dédé n'est pas encore passé dans l'équipe Joissains (bien que certains se le demandent). Et oui a priori les photos du trombinoscope de la mairie avec leur écharpe bleu blanc rouge sont aussi a priori illégales. Mais bon qui s'interesse vraiment au respect de la loi ?
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 12:04
Bon quand on est jeunes parents on n'a pas beaucoup de sorties ciné... alors là on avait pioché dans les critiques des journaux de gauche..pour trouver notre bonheur.  C'était dithyrambique..Il fallait voir le si audacieux Louise Michel. On s'y est donc collé.



Deux transexuels..se mettent à la chasse d'un patron. En gros cons prolos qu'ils sont...ils bouffent des pigeons attrapés avec des pièges à souris ou des lapins crus...(et oui les pauvres sont un peu sauvages). Quand il s'agit d'aller tuer leur patrons ils prennent une membre de leur famille en phase terminale du cancer pour faire le travail.. Abject.
Les deux gros, cons vulgaires...(là on est même plus au 2eme ou 3eme degré) vont donc se faire un patron qui est tout aussi con et vulgaire.. A force de caricature..on se demande s'il y a vraiment caricature..

Nos deux tourterons finiront après leur execution par retrouver leur identité (ou presque) sexuelle. Drôle de métaphore de l'aliénation par un capitalisme qui transforme les hommes en gonzesses et les femmes en camionneurs.....

1h 30 de souffrance.

A éviter donc.

ps : même si on y voit 1mn 30 Denis Robert faire le garde du corprs d'un grand patron..et même si les anciens aixois y reconnaitront un musicien qui faisait la joie des consommateurs de bistrot il y a 10 ans.. à éviter.
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 20:01
Christian Duval, directeur de l'IEP, estime que la charge des enseignants-chercheurs ne se résume pas à 128 heures d'enseignement par an :

"On n'arrête pas de travailler et j'ai du mal à recruter des jeunes enseignants. Allez demander aux épouses et enfants des enseignants-chercheurs s'ils les voient beaucoup."

(http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/02/09/enseignants-chercheurs-la-fronde-s-etend_1152743_0.html)

Comment me le demande une camarade féministe ancienne étudiante de l'IEP....

Y'a donc pas d'enseignante-chercheuse à aix en provence? :))
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 21:12
Difficile à croire pourtant ils l'ont fait... la CUM s'apprête à relancer le projet d'incinérateur. Alors que PS, Modem et Verts avaient fait campagne contre....
Merci au docteur Halimi de sauver l'honneur des écologistes de PACA. Car cette décision ne va visiblement pas amener à une rupture du contrat de gestion de la majorité PS, PCF, Modem Verts de la CUM... Alors que c'était le dossier central de cette mandature...
La communauté urbaine MPM incinérera la moitié de ses déchets
Lu dans la Provence..

Publié le jeudi 5 février 2009 à 18H46

Menacé de devoir payer un dédit de 500 millions d'euros, Eugène Caselli a décidé de mettre en service la partie incinération de l'usine de Fos. Un choix d'ores et déjà très décrié

À Fos, le chantier de l'incinérateur avance. Il devrait être mis en service courant 2010.

Photo Serge Guéroult


Nouveau rebondissement dans le long feuilleton de l'usine de traitement des déchets que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait actuellement construire à Fos-sur-Mer : Eugène Caselli, le président PS de MPM, vient de décider de mettre en service la partie incinération, courant 2010. Interrogé par La Provence, celui qui a succédé en avril dernier à Jean-Claude Gaudin (le maire UMP de Marseille qui a lancé le projet), se justifie : "Je n'ai pas choisi l'incinération, ni ce projet. Nous allons néanmoins arriver à diminuer la part de l'incinération  et à augmenter la méthanisation. Nous arriverons à 53 % pour l'incinération et 47 % pour la méthanisation. Je gère en fonction des circonstances".

Pour expliquer cette décision, Eugène Caselli (PS) s'appuie sur un audit qu'il a lancé au lendemain de son élection. Ce document vient d'être présenté à des élus, dont les 18 maires de MPM, lors de réunions internes. L'audit préconise la mise en service de la partie incinération, la méthanisation étant toutefois portée à 50 % des déchets traités. L'audit défend cette solution par l'avancée du chantier et par le dédit que MPM devrait verser en cas d'arrêt du projet : ce dédit est estimé à 500 millions d'euros, qui reviendraient à la société chargée de construire l'usine. Ces informations confirment celles publiées par La Provence dès le mois de novembre dernier, sur la base du pré-audit, puis courant janvier.

Deux délibérations devraient être votées lors de la séance plénière de MPM, le 19 février, afin de relancer une nouvelle délégation de service public et de modifier le contrat passé avec la société chargée de la construction et de l'exploitation, Urbaser Valorga. D'ici là, Eugène Caselli doit rencontrer ce lundi 9 février les maires de l'étang de Berre. Le lendemain, une conférence de presse est prévue à Marseille.

Cette décision de la nouvelle majorité promet d'être très critiquée, particulièrement par les maires de l'ouest de l'étang de Berre et par les associations de défense de l'environnement. D'autant que ces dernières années, la gauche marseillaise s'est toujours opposée au projet d'incinérateur porté par l'équipe Gaudin. Une position qui n'a pas résisté au principe de réalité...

Les réactions

René Raimondi, maire PS de Fos-sur-Mer : "Cette décision est inacceptable. Je n'ai pas changé d'avis. Je suis toujours contre cet incinérateur. Et qu'on nie maintenant tous les problèmes de santé, ça me choque vraiment".

Eric Diard, député-maire UMP de Sausset-les-Pins: "C'est logique. C'est bien de renforcer la partie méthanisation, et cela va dans le sens du futur "Grenelle 2" de l'environnement. Maintenant, on ne peut pas faire du tout méthanisation, c'est techniquement impossible. Et les nouvelles unités d'incinération, dont celles-ci, ont des performances remarquables."

Christophe Madrolle, conseiller communautaire MPM et responsable national du MoDem : "Nous comprenons la question des 500 millions d'euros de dédit en cas de rupture de contrat, mais nous nous opposerons à cette délibération, parce que nous avons pris des engagements vis à vis des associations et des citoyens. Nous demandons un moratoire de six mois, afin de développer le tri sélectif. Après, on verra comment on fournit ou pas l'incinérateur et dans quelles quantités. Il faut aller sur une vraie politique de valorisation des déchets ! Toutefois, ce vote ne remet pas en cause la majorité composée autour d'Eugène Caselli. Sur ce dossier, il est dans une situation difficile. Il hérite d'une situation qui a été gérée de manière très compliquée par Jean-Claude Gaudin et Robert Assante, l'élu UMP qui était chargé du dossier des déchets. Simplement, la majorité qui gère aujourd'hui MPM est plurielle, elle va donc s'exprimer de manière plurielle".

Eric Goubert, Florent Provensal et Fred Guilledoux (redaction-web@laprovence-presse.fr) 
Incinérateur : la fronde des élus de l'étang de Berre
Publié le vendredi 6 février 2009 à 19H37

La décision de MPM d'incinérer une partie de ses déchets est très décriée. Des associations dénoncent des "risques pour la santé"

Sur le site du Port autonome, le chantier du futur incinérateur avance à grands pas...

© archives Serge Guéroult

Sans surprise, la température est montée à l'ouest de l'étang de Berre après le choix de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole de mettre en service la partie incinération de l'usine de traitement des déchets actuellement en cours de construction entre Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis. Ce matin, René Raimondi, le maire socialiste de Fos, a redit devant les conseillers généraux des Bouches-du-Rhône qu'il n'entendait pas transiger en matière de santé. Farouche opposant à l'incinération, il fera tout pour empêcher l'usine de MPM de développer ce procédé sur le territoire de sa commune.

Lundi, il sera reçu à Marseille avec Bernard Granié, le président PS de Ouest Provence, par Eugène Caselli (PS), qui dirige MPM depuis avril dernier. "Mais on sait déjà ce que l'on va nous dire : que tout le monde est contre l'incinérateur mais qu'on le fera fonctionner tout de même", avance René Raimondi, ironique. Il se présentera donc avec "des contre-propositions". Toutefois, l'élu fosséen ne se fait aucune illusion. D'ores et déjà, il a prévu d'organiser une réunion publique le vendredi 13 février à 18h30 à la halle Parsemain de Fos, afin d'"expliquer notre position et celle de MPM".

Président de Ouest Provence, Bernard Granié est tout aussi déterminé, bien qu'il assure se rendre  à la rencontre avec Eugène Caselli "dans un bon état d'esprit" : "Je note que MPM a déjà décidé d'augmenter la part de la méthanisation à 50%. Mais ça ne reste pas suffisant. Nous prônons toujours le 100% méthanisation et l'absence d'incinération".

Parmi les associations de défense de l'environnement, d'autres voix se sont élevées aujourd'hui pour condamner la mise en service future de l'incinérateur de Fos. Ainsi celle du docteur Patrice Halimi, cofondateur de l'Association santé environnement France (Asef), qui fait état des conséquences sanitaires inquiétantes : "Toutes les études de l'Institut national de veille sanitaire concluent à une augmentation des cancers chez les populations, qui se trouvent sous le panache des usines d'incinération. L'impact a été estimé à 40 kilomètres autour des sites d'incinération avec une augmentation des cancers du sang (leucémie et lymphomes), des cancers du sein et du pancréas. C'est le cocktail de trois émissions qui fait le danger. Alors quand on explique que le taux d'émissions de dioxines est moindre sur les nouvelles installations, cela ne suffit pas. Il faut aussi prendre en compte les rejets de microparticules, de métaux lourds (mercure et chrome) et de dioxyde de soufre".

A l'opposé de ces critiques, Urbaser Valorga, la société qui construit actuellement l'usine de traitement, se félicite de la nouvelle position de MPM : "Ce n'est pas encore une décision, elle doit être votée, mais ça va dans le sens de la poursuite du chantier". Concernant le choix de réduire la partie incinération au bénéfice de la méthanisation, Urbaser estime qu'il est "difficile de modifier les capacités de l'incinérateur et de l'unité de méthanisation", le chantier étant trop avancé. Pour respecter les nouvelles indications de MPM, tout se jouera en fait sur la qualité et la quantité des déchets fournis : "Un tri sélectif plus efficace, cela veut dire moins de déchets à incinérer".

D'ores et déjà, des discussions ont été ouvertes entre MPM et Urbaser en vue de renégocier les contrats, afin de redéfinir les tonnages à traiter. Selon Urbaser, l'usine de Fos sera livrée cet automne. Du côté de la communauté urbaine, on estime en revanche qu'elle ne pourra pas fonctionner avant "mars 2010". D'ici là, les déchets seront toujours envoyés à Entressen.

Plus d'information demain dans La Provence

Alexandra Ducamp, Fred Guilledoux et Stéphane Rossi (redaction-web@laprovence-presse.fr)
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 21:00
Il a du talent le bougre.. et il sait y faire avec les médias. Il commande un sondage qui annonce que toute la gauche du non ferait 14,5 % aux européennes. Et il espere se faire un parti avec ça....
Il manque pas de culot....car il sait très bien que LO ne fera jamais cette alliance soit -2 %, il sait que Besancenot seul est annoncé autour de 8 % et que le PCF tourne autour de 2 %....

En fait Melenchon a entre les mains un sondage qui lui dit que son parti de gauche pèse vaguement 1 à 2 %.....et il essaye de faire croire qu'il peut incarner une alternative à 14 %....qui peut il convaincre à part lui même et un PCF à la dérive..? Réussir à incarner 14 % pour ensuite les vendre au PS aux régionales (à ma connaissance les élu sdu PG en région n'ont pas quitté les éxécutifs PS.. même lorsqu'ils ont pris ouvertement position pour Ségolène comme Michel Vauzelle en PACA) ...le bluff est gonflé... mais les fins stratèges de la LCR ne vont à mon avis pas s'y laisser prendre...
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 09:10

 

 Elle préconise une large alliance de Bayrou à l'extrême gauche.

Beaucoup pourrons en rire...mais c'est surement le seul moyen de virer Sarkozy...Vous me direz que vu l'extrême gauche et la nature du NPA c'est pas possible..vous me direz que vu le bayroucentrisme du Modem et son refus de devenir un centre gauche c'est impossible... Peut être mais c'est j'en suis sur la seule chose possible pour arrêter la tatchérisation à la française de Nicolas 1er.

Peut être que la discussion sur le fond des propositions de réformes progressistes permettrait de sortir des querelles d'étiquettes et de postures présidentielles.
Ségolène Royal adresse
un signe à l'extrême gauche
François-Xavier Bourmaud
01/02/2009 
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Depuis le Brésil, Ségolène Royal (ici à Belém, jeudi) écrit qu'il « n'y a pas de barrière infranchissable entre ces trois composantes que sont la gauche de gouvernement, les mouvements sociaux, et l'extrême gauche ».
Depuis le Brésil, Ségolène Royal (ici à Belém, jeudi) écrit qu'il « n'y a pas de barrière infranchissable entre ces trois composantes que sont la gauche de gouvernement, les mouvements sociaux, et l'extrême gauche ».

Tirant les leçons du forum social de Belém, l'ex-candidate à l'Élysée défend l'unité des «trois gauches».

APRÈS l'union de la gauche de François Mitterrand, après la gauche plurielle de Lionel Jospin, voici l'unité des trois gauches de Ségolène Royal. Le spectre est plus large. Pour la première fois, l'ex-candidate socialiste propose de dialoguer avec l'extrême gauche. « Il n'y a pas de barrière infranchissable entre ces trois composantes que sont la gauche de gouvernement, les mouvements sociaux qui luttent sur le terrain, et ce qu'on appelle en France l'extrême gauche », écrit Ségolène Royal depuis Belém au Brésil où elle assistait au Forum social mondial.

Bref, pour que la gauche s'installe à l'Élysée en 2012, Royal prône le rassemblement d'Olivier Besancenot à François Bayrou, avec le PS en clé de voûte. Une proposition qui a provoqué l'ironie du porte-parole de l'UMP, qui a proposé de « se cotiser pour offrir une boussole à Mme Royal ». Elle « a passé la campagne présidentielle a nous expliquer le bien-fondé de l'alliance avec Bayrou, avec le centre. Aujourd'hui, elle nous vante les mérites de Besancenot et de l'ultra-gauche », s'est étonné Luc Chatel.

Comme Nicolas Sarkozy avait bâti son succès de 2007 en ramenant sur son nom une partie des électeurs du FN, Ségolène Royal tente le même coup, mais de l'autre côté. Avec un objectif : empêcher la majorité de faire à la gauche avec Besancenot, ce que la droite a vécu avec l'extrême-droite. « Le Pen pouvait geler une partie de l'électorat, Besancenot ne le peut pas », estimait récemment Henri Weber qui assurait partager « les mêmes valeurs » avec le leader de la LCR. Ségolène Royal ne dit pas autre chose lorsqu'elle rapporte qu'à Bélem les « trois gauches » se sont retrouvées pour dénoncer « l'économie de casino ».

Mais il lui sera difficile d'imposer ses vues au PS. Ni elle ni ses proches ne font partie de la direction. Pour peser sur les orientations, ses partisans se sont constitués en courant. Baptisé L'Espoir à gauche, ils en ont officialisé la naissance samedi à Paris. L'occasion pour Vincent Peillon, autour de qui s'organise le courant, de revendiquer à nouveau une place au sein de la direction. « Sortons de nos bisbilles insupportables entre socialistes, portons le fer sur nos idées, soyons totalement solidaires entre nous », a-t-il lancé. L'occasion aussi de plaider pour que le PS s'ouvre à une alliance avec le MoDem, comme Aubry l'a fait à Lille. « Je fais l'accord avec le MoDem, mais je fais tout un congrès pour dire qu'on ne veut pas d'accord avec le MoDem  », a dénoncé Peillon en référence aux accords municipaux de la première secrétaire du PS. Pour Peillon, il y a ainsi une « malédiction de la gauche », qui se traduit par un « grand écart entre les discours et les actes ».

 

La théorie de la limaille de fer

Et c'est cette malédiction qu'Aubry essaye de conjurer en imposant au PS une ligne d'opposition et de proposition : dans la rue avec les salariés qui défilent et au Parlement avec le contre-plan de relance. Pour l'instant, le PS recherche son point d'équilibre. Selon Pierre Moscovici, « la majorité de Martine Aubry a besoin de trouver son centre de gravité ». Au sein de cette dernière, Laurent Fabius se veut rassurant. « Besancenot et Bayrou ne peuvent prendre de l'ampleur que si le PS est faible », assure l'ancien premier ministre. Qui rappelle la théorie mitterrandienne de la limaille de fer : « Si le PS est suffisamment dynamique, alors il attirera à lui comme un aimant toutes les composantes de la gauche. »

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 22:24
Qu'on se le tienne pour dit Maryse Joissains fait semblant de s'opposer au gouvernement et à sa décision de faire passer le TGV par la vallée de l'ARC.


Mme Joissains membre du Parti Radical Valoisien de Borloo.. en a t'elle démissionné ?? Mme Joissains membre de l'UMP a t'elle voté la motion de censure contre ce gouvernment qui mène une politique des transports qui ne lui convient pas ? ??  NON.... Mieux vaut des moulinets avec des bras..mais vous me direz si les gens y croient pourquoi s'en priver ???
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 22:06


Un ravissement permanent
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:21
30/01/2009

Nucléaire : annonce d'un nouvel EPR - Contrairement à ce que prétend le PDG d'EDF, le nucléaire crée beaucoup moins d'emplois que les énergies renouvelables


L'Elysée a annoncé hier soir 29 janvier la construction en France d'un nouveau réacteur EPR, à Penly (Seine-Maritime). Le Réseau "Sortir du nucléaire" se réunit en Assemblée générale nationale dès ce week-end à La Rochelle (17) et va à cette occasion organiser la résistance citoyenne.

En attendant, le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste les affirmations de M Gadonneix (PDG d'EDF) qui prétend que la construction de ce réacteur serait "une bonne nouvelle pour l'emploi". La réalité est en fait exactement inverse : des études montrent que, pour un investissement égal, les économies d'énergie et les énergies renouvelables créent jusqu'à 15 fois plus d'emplois que le nucléaire. (*)

D'ailleurs, après avoir longtemps soutenu le nucléaire, le puissant syndicat allemand IG Metall vient de fustiger une "technologie vieillissante et arriérée" par la voix d'un de ses dirigeants, Hartmut Meine, qui a pris la parole dans le cadre d'une manifestation contre les transports de déchets radioactifs le 9 novembre dernier.

Cette conversion s'explique sans peine : en quelques années, les énergies renouvelables ont créé 250 000 emplois en Allemagne, chiffre en augmentation continuelle. A titre de comparaison, après 50 ans d'investissements massifs, le nucléaire emploie moins de 100 000 personnes en France. Le projet de construire de nouveaux EPR n'est donc pas seulement irresponsable sur le plan environnemental, il est aussi absurde sur le plan économique.

Plus que jamais, la "France nucléaire" fait fausse route : il y a quelques jours à peine le 26 janvier, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a été officiellement créée par cinquante pays, notamment l'Allemagne, l'Espagne et le Danemark, qui se sont engagés de longue date en faveur des énergies vertes. La France, elle, a tout tenté d'empêcher la naissance de cette organisation et n'y participe que du bout des pieds.

Il faut dire que la construction d'un nouvel EPR empêchera la France de respecter son engagement européen de 20% d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie en 2020. Qui plus est, la vague de froid de cet hiver a démontré que la France manquait de moyens de production "de pointe" : elle ne doit donc surtout pas ajouter de nucléaire (qui produit "en base").

Face à ce nouveau coup de force, le Réseau "Sortir du nucléaire" annonce d'ores et déjà qu'il attaquera en justice les autorisations de construction du nouvel EPR annoncé à Penly (Seine-Maritime). Les incroyables déboires rencontrés par EDF et Areva, respectivement sur les chantiers des EPR de Finlande et de Flamanville, devraient suffire à écarter tout nouveau projet d'EPR. Le nucléaire est une industrie du siècle passé, dangereuse et archaïque, chère et polluante. L'avenir est aux économies d'énergie et au développement des énergies propres et renouvelables.


(*) Cf Etude "Un courant alternatif pour le Grand-Ouest", avril 2006

Reseau sortir du nucléaire
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 12:25
Blutch a du style avec son deuxième tome du petit Christian de l'humour et beaucoup de profondeur dans les réactions de ce petit Christian. Un trait très épuré.. mais beaucoup de rythme...et de nostalgie. Le petit Christain nous replonge dans les affres de l'adolescence..avec un réalisme qui nous montre que la BD est bien devenue un art majeur.




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