Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

Photo CDM site campagne primaire 2014

Rechercher

Tracts

 

Premier tract de lancement de campagne

Présentation et axes de campagne link

 

Propositions moralisation vie politique aixoise

Moralisation link


Propositions urbanisme et devenir de la ville

Urbanisme link

Archives

Twitter

Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

26 novembre 2005 6 26 /11 /novembre /2005 22:01

 

Décidemment ils ne peuvent pas s'en empecher. Lors de la réunion du samedi 26 novembre sur les violences urbaines, la réunion s'était bien passée jusqu'à ce que certains s'en prennent à la Marseillaise et à l'interview de Bernard Tepper sur les banlieux publié par ce journal. Il y critique l'islamisation des banlieux...

Renaud (LCR) et claudie n'ont pas pu s'empecher d'accuser le PCF de laisser publier des articles quasi racistes. C'est un peu fort de café de faire porter au PCF des propos quasi racistes. A priori le PCF n'est pas le comité de rédaction de la Marseillaise et on ne peut pas accuser des gens pour d'autres appartenant à des organisation différentes (dans ce cas attac).

C'est pas comme ça qu'on construira ensemble à gauche. Mais bon visiblement la lutte pour le controle de la gauche de la gauche bat son plein.

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 19:31

Ce qui est bizarre chez les écolos....c'est le déni de l'intellect... A de nombreuses reprises depuis ces derniers mois j'ai été confronté par de multiples discussions à des partisans de la décroissance ou de l'après développement. Chaque fois que j'ai sorti les écrits précis des auteurs dont ils se réclament, Latouche, Rabhi, Goldsmith; Cheynet... c'est le tête à queue..... le déni l'accusation d'être trop intellectuel, d'oser utiliser des livres .

Quelle inconsistance !! Pourquoi ne pas assumer ? Pourquoi refuser de discuter sur le fond ce qui est extremement important ?

C'est sur que quand certains confondent homosexualité et pédophilie, quand il esrt affirmé que si on reconnait l'union des homos ils vont nous menacer et nous envahir, ou quand on me demande de discuter de "faut il manger ses poubelles? " ou quand on prend la société et l'économie pour un organisme  vivant....l'espace de discussion est limité...et c'est sur que c'est intellectuel de revenir à des concepts stabilisés et pensés ....

Mais bon utiliser la raison et les connaissances scientifiques sur le monde c'est pour certains déjà sombrer dans l'arraisonnement capitaliste du monde.....

Vivement les cours de philosophie des sciences et de sciences économiques et sociales obligatoires jusqu'au bac dans toutes les filières...

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 19:09

On trouve la conception de la bio économie défendue par des associations comme Planet Drum Fondation animée par Peter Berg partisan du bio-régionalisme,[1] proche de Edward Goldsmith[2] et Arne Naess. Cette association défend des systèmes économiques fondés sur des « ensembles naturels homogènes ». L’autarcie devient une défense de l’autochtonie qui naturalise les cultures. Cette biologisation ou naturalisation des cultures est flagrante chez Edward Goldsmith[3] lorsqu’il dit : « Les systèmes et processus vivants, à tous les échelons de la hiérarchie gaïenne ont nécessairement une structure spécifique - celle qui est compatible avec l'accomplissement de leurs fonctions homéotéliques. […] Les caractères essentiels de la communauté humaine sont eux aussi spécifiques. Elle doit se composer de familles étendues et de groupements sociaux intermédiaires qui relient tous les individus entre eux en formant des unités de comportement social cohérentes qui, en fonction de la société à laquelle elles appartiennent, se différencieront par toutes sortes de caractères relativement superficiels, de manière à satisfaire aux exigences de leur milieu spécifique. » Les familles étendues sont présentées comme plus naturelles et adaptées à la nature que les familles nucléaires. La culture est alors assimilée à une contrainte naturelle, un donné biologique. « Toute structure culturelle témoigne aussi d'un ordre spécifique et ses caractéristiques ne peuvent être comprises qu'en décelant les fonctions qu'elles assument. La suppression de coutumes et d'institutions vernaculaires, sous prétexte qu'elles ne répondent pas à nos critères moraux, peut avoir des conséquences fatales pour la culture concernée - tout comme l'ablation d'un organe essentiel peut entraîner la mort de l'individu. »[4]. L’ordre social est alors complètement naturalisé, biologisé.

 

 

Des auteurs comme Vincent Cheynet, rédacteur de la Revue Casseurs de pub et apôtre de la décroissance, critiquent le commerce équitable car il accompagne la « déculturation de la production ». Vincent Cheynet prend alors un exemple : « Quand Michel va en Inde, il est heureux de trouver une culture différente de la sienne, enracinée dans son milieu. L'habillement fait partie intégrante de cette diversité des cultures et cette diversité culturelle fait la richesse de la Terre. Toute la production fait ainsi partie de la culture vivante des peuples. Azimuts, entreprise d'habillement issu du commerce équitable, importe en France des vêtements de style tropicaux. Imaginons la tête du Népalais qui, en arrivant à Paris, se trouve face à des personnes habillées en . . . habitant des tropiques. Gageons qu'il repart aussitôt, déçu. L'idéologie dominante mène au renoncement à sa propre culture. » La critique de l’économie et de l’échange se fait alors au nom de la défense de l’autochtonie, des identités locales. Ainsi par exemple pour Serge Latouche qui s’inspire d’Heidegger « l’occidentalisation est un déracinement planétaire ». L’occidentalisation qui est équivalente à une « américanisation » correspond à un processus d’uniformisation culturelle « sans racines », un désert, un vide ontologique. Une part de la critique de l’échange par les décroissants, s’inscrit alors dans une valorisation de l’autonomie, de l’autarcie. Avec des relents relativement nauséabonds de préférence locale ou nationale. La critique de la marchandisation s’inspire alors d’une critique de l’échange et des modifications culturelles qu’elle provoque.

Décidemment cette critique du capitalisme n'est pas la mienne.

 


 

[1] On lira avec intérêt l’éloge que la revue d'extreme droite Éléments fera de ce courant dans son numéro 100 de mars 2001, intitulé « Une réponse à la mondialisation, le localisme ». La revue Silence sur les ecocités fera aussi l’éloge de ce courant, Silence, n°327, février 2004, p 8.

[2] Edward Goldsmith qui publia le premier ouvrage bio-régionaliste « Réinhabiting California ».

[3] Edward Goldsmith, Le Tao de l’écologie, Editions du Rocher, 2002, 499 p.

[4] Ibid, p 211.

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2005 2 22 /11 /novembre /2005 00:36
On lit vraiment des choses délirantes chez les Verts. Voici la dernière en date (texte en fin de document). Un retour d'une vision organiciste et biologique de l'ordre social. Il s'agit d'un refus du minimum de connaissances que les sciences économiques et sociales nous donnent. Il s'agit d'une défense de la bioéconomie. Thèse défendue par Teddy Goldsmith...notamment dans le Tao de l'écologie. C'est une vision spirituelle est délirante...

Pour Edward Goldsmith, milliardaire anglo-saxon, fondateur des Verts anglais, auteur du « Tao de l’écologie », « l’écologie est une foi », et elle doit refléter les valeurs de la biosphère. Car le « psychisme de l’homme est mal adapté au paradigme scientifique et économique ». Pour cet auteur, dont la revue joue un rôle central dans la promotion du concept de décroissance, « l’homme qui est par nature un chasseur cueilleur » est détourné de son ordre naturel par le développement économique, coupable d’augmenter la « désadaptation psychique » et cognitive des êtres humains. Ils sont ainsi détournés de l’ordre naturel, par essence hiérarchisé et stable. « L’ordre comme l’avait bien compris l’homme traditionnel, est une caractéristique essentielle de la hiérarchie gaïenne ». Edward Goldsmith entend alors développer une écologie non darwinienne. Le darwinisme est rejeté car il conçoit l’environnement naturel dans lequel vivent les espèces de manière non finalisée, trop « anonyme ». Il désacralise le cosmos et la vision téléologique du monde que suppose la cosmogonie décroissante. Darwin qui ose « voir du hasard dans la constitution de l’ordre » n’est pas assez religieux. Le complexe ne peut pas être créé par le hasard. Goldsmith rejette cette conception darwinienne que les écologistes tentent selon lui d’imposer en utilisant la science. Il enracine sa défense de la nature en dehors de la science et lutte contre les environnementalistes qui « cherchèrent à discréditer le concept d’équilibre de la nature ». L’écologie ne peut être que « subjective », « chargée d’émotion », c’est une foi . La nature est un tout ordonné avec une morale intrinsèque à cet ordre. Refuser le développement et décroître est le seul moyen de limiter ce processus « anti-évolutif » que sont le progrès et le développement économique. La décroissance est le moyen de se replonger dans ce flux vital et cet ordre cosmique.

Il s’agit de retrouver une spiritualité saine non contaminée par l’Occident, comparé au « VIH » au « cancer » ou à la « drogue ». La modernité aurait détruit l’ordre de réciprocité cosmique entre l’homme et la nature. Il faut que les hommes soient prêts à donner à la déesse Terre Gaia comme Gaia leur donne. Comme dirait laurent à quand une promotion du desein intelligent comme fondement de l'écologie ?

Je propose que les tenants de la bio économie nous indique le vaccin contre le chomage et la pauvreté. Peut être en supprimant cette tumeur que sont les chomeurs....c'est d'ailleurs cette posture malthusienne que défendent Earth First et T Golsmith qui sont pour cette bio économie.
 
Vraiment cette négation de l'existence de rapport de classe et de conflits sociaux pour le partage de la valeur ajoutée est vraiment insupportable car elle cache de moins en moins une vision droitière et conservatrice de l'ordre social. Qu'il est nauséabond de chercher à "assainir" le système économique et social...
 
Des fois on se dit qu'heureusement les verts sont minoritaires....et on comprend aussi pourquoi...avec des propos aussi délirants.
Le texte reçu vantant la bioéconomie...
 
B de Bioéconomie organique
 
donc je vous met le résumé ci-dessous.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je porte à votre connaissance la naissance d'un nouveau modèle économique succeptible de vous interresser dans votre domaine d'action :
                          la bioéconomie  organique.
 
 Contrairement aux modèles économiques qui sous-tendent les derniers systèmes  économiques et sociaux connus, la bioéconomie prend appui sur les  mécanismes du Vivant.
 
 En effet, elle considère l'humanité comme un organisme vivant, où les  individus humains sont comparables à des cellules, les entreprises, les  régions ou les états à des tissus ou des organes, les services publics  remplissant des fonctions organiques indispensables.
 
 Cet organisme planétaire humain, notre société donc, est en vie grâce à des  fluides (argent, eau, énergie...) et à des nutriments (objets manufacturés,  alimentation, services.). La bonne santé économique et sociale de notre
 propre pays et de l'humanité toute entière dépendent étroitement de la bonne  qualité, de la correcte circulation et répartition de ces fluides et  nutriments dans l'ensemble du corps social.
 
 En observant ce qui permet à un organisme vivant de se maintenir en bonne  forme et même d'améliorer sa vitalité, la bioéconomie organique dispose de  lois et d'indices biovitaux permettant de voir la naissance d'une économie
 enfin respectueuse de chaque humain, des autres êtres vivants, et l'ensemble  de l'écosystème planétaire, dans un principe transversal de solidarité.
 
Au lieu de mettre  l'Argent au centre de toute décisions, grâce des bilans  comptables froids et complètement détachés du réel et à des indices  incompétents comme le PIB, la Bioéconomie met la Vie au centre en utilisant
 des propositions et des indices  fondés sur la vitalité du corps social  planétaire humain.
 
En réalité, la faim, l'exploitation, le chômage ne sont pas des fatalités,  ils ne sont que les conséquences du système actuel, obsolète, bancal et  profondément défaillant. Les délocalisations et les émigrations n'ont aucune  raison d'être dans ce modèle économique qui nous permet de résoudre tous nos  besoins vitaux de base, où que nous habitions sur Terre.
 
Grâce à la notion d'indice Bio-Eco-Sociétal, la bioéconomie organique peut nous aider à inverser complètement les impacts profondément négatifs que  l'économie  dite moderne nous oblige à avoir, tant dans le domaine social
(casse des  services publics, dégradation des rapports sociaux, condition de vie ou de  travail inhumains.) que dans le domaine écologique (disparition des espèces,  pollution, destruction de l'environnement, aggravation du
changement  climatique.).
 
 La Bioéconomie organique invite donc à quelques changements possibles de  règles pour assainir rapidement le système, et passer ainsi naturellement à  un nouveau mode de gestion, fondé sur le respect des mécanismes de la Vie.
 
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 23:51

Hier se tenait à la cité du livre une rencontre du groupe des 27 devenu groupe du 27. Les compagnies de théatre et de danse aixoise expliquaient leur situation., leurs angoisses, leurs reflexions.

D'abord le constat est clair l'Etat est entrain de tuer la culture. Les compagnies n'ont plus alors comme solution que de se retourner ves les collectivités locales....cela pose problème. Quelle est la politique culturelle de l'Etat ?

Mais le paradoxe c'est que le collectif s'est exprimé au nom des thèses post moderne de deleuze sur la totale déconstruction des concepts et le refus des modes classique d'organisation. On peut comprendre que la diversité du collectif soit importante et qu'il faille avancer progressivement mais cette reflexion m'a interrogé. Peut on lutter contre la déstructuration sociale, le désengagement de l'Etat par des discours post modernes de déconstruction ? Le démembrement corporel de Deleuze et Guattari n'est il pas entrain de devenir notre quotidien ?

Le deuxième problème est le reportage diffusé par F 3 sur le sujet. L'accent y était mis sur la récupération politique du débat.  Et en définitive c'est ce qui pose le plus question.....Les compagnies vues l'abandon de l'Etat n'ont plus comme partenaire sous peine de mourrir que les collectivité. a Aix la CPA et la mairie d'Aix deviennent incontournables. On comprend alors l'impossible position des acteurs / opérateurs/ vingt-septiemistes.

Mais la question est là !!! Comment pouvoir faire front à la CPa sans risquer de tout perdre ? Comment réinventer une politique culturelle 2 ans avant une future campagne ? Comment parler de politique culturelle sans parler de politique ?

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 12:49

 

Ce qui suprend quand on va de Aix à paris..c'est la monochromie.  Non pas celle de la grisaille du béton parisien...que les aixo marseillais avec leur sens de l'éxagération inventent un peu...mais celle des populations.

Car comme on le dit publiquement les "minorités visibles" sont plutot invisibles à Aix. Alors qu'a Paris on croisent dans les transports en communs des maghrebins, des noirs, des asiatiques....à Aix c'est pas trop le cas.

C'est un peu bizarre de se dire que notre ville est décalée par rapport à la société...et que c'est paradoxalement à Aix que le maire envoye automatiquement au procureur par suspiçion de mariage blanc les mariages des minorités visibles....

A quand un Aix ressemblant au reste de la france....un Aix de la diversité ????

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2005 6 19 /11 /novembre /2005 12:55

 Mais jusqu'où iront ils ???? Les jeunes casseurs seraient dans cette violence..car ils seraient issus de familles polygames...

Comment est il possible que la droire classique s'aligne sur ces fantasmes délirants? Comment se fait 'il qu'une intellectuelle comme helène Carrère d'Encausse réponde une t'elle horreur ?

Je crois qu'il y a urgence à réagir car la lepénisation des esprits est quasi totale.

 

Quelques chiffres qui montrent que le problème des banlieus est un problème social et non polygame....

un portrait de la Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) du grand ensemble de Clichy-Montfermeil (Seine Saint-Denis). Au recensement de 1999, ce "quartier prioritaire" comprenait 29 955 habitants et perdait 6 % de sa population depuis 1990. 41 % de la population y est âgée de moins de 20 ans. Le taux de chômage total est de 27,9 %. Pour les 15-24 ans il s’élève à 37,1 %. Un tiers des ménages du quartier ne possède pas de voiture. 11,4 % des logements sont vacants. 40,3 % de la population de plus de 15 ans ne possède aucun diplôme. Parmi ceux qui travaillent, 17,7 % sont des salariés précaires.

Rendez-vous dans le quartier de la Madeleine à Evreux (Eure) où les émeutiers se déchaînent particulièrement. Cette Zone urbaine sensible (ZUS) de quelques 12 000 habitants a perdu plus de 9 % de sa population entre 1990 et 1999. Elle affiche, elle aussi, quelques compteurs au rouge : 44,3 % des 15 à 24 ans sont au chômage. Ils n’étaient que 21,6 % en 1990. Les salariés précaires représentent 27,9 % de la population active occupée (17,2 % en 1990). 37,9 % des ménages ne possèdent pas de voiture. Entre 1990 et 1999, le nombre de chômeurs dans le quartier a augmenté de 42,2 %, etc.

A moins que la polygamie crée de la précarité ????

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 13:04

Encore une réunion de la CPa où je me fais mener en bateau. On nous présente le schéma vélo..il a été rendu en octobre 2004 et c'est en novembre 2005 qu'on nous le présente...le tout sans nous remettre le dossier ...Comment travailler sur le sujet avec 5 pages sur 600 distribuées en séance ??? On se fout vraiment de notre gueule.

Et dire que personne ne bronche???

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2005 1 14 /11 /novembre /2005 00:00

Pour ceux qui n'en étaient pas convaincus..la décroissance est vraiment un discours réactionnaire. pour preuve ce communiqué du parti pour la décroissance (ex Ecolo, surement écrit par Cheynet) qu'on peut lire sur leur site.

Communiqué : Violences dans les banlieues.

Une société qui se fonde sur la guerre économique généralisée ne peut pas attendre davantage de la part la plus exclue de sa jeunesse. D’un côté, dans le meilleur des cas, on lui propose de s’intégrer grâce à des emplois rémunérés au smic, et dénués de sens, dans le système industriel (livreur de pizza, remplisseur de distributeurs de canettes, agent de sécurité, grande-distribution, etc.), de l’autre, le système médiatique excite toutes les pulsions les plus sombres (consommation, domination, violence, etc.)

Par ailleurs, nous ne pouvons que constater la totale irresponsabilité de tous les représentants politiques qui appellent à la démission du Ministre de l’intérieur au plus fort de la crise. Le temps viendra de chercher les responsabilités, mais la priorité est aujourd’hui à l’arrêt de violence et à la restauration de la sécurité publique, ce qui ne peut pas se faire en délégitimant l’autorité. (c'est moi qui souligne)

Le PARTI POUR LA DECROISSANCE appelle à la sortie de l’idéologie de croissance sans limites, qui, avant d’être une machine à détruire la planète, est la matrice de la destructuration sociale et humaine que nous vivons actuellement dans les banlieues et ailleurs

 

Et que vive l'autorité qui seule peut faire respecter l'ordre.

 

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

 

Nicolas Hulot et Pierre Rabhi : deux « papes » de l’écologie. 

Paru dans la revue Ecorev n°22, Printemps 2006.

 

  C’est avec un certain étonnement que l’on lira dans la presse les commentaires de l’ouvrage d’entretien entre Pierre Rabhi et Nicolas Hulot. Ces propos élogieux laissent relativement dubitatif quand on lit cet ouvrage avec précision. Ce qui est surprenant c’est la posture philosophique et théorique à partir de laquelle ces auteurs défendent des positions écologiques. Le peu de critiques qu’elle soulève est inquiétante.

Même si l’on partage certains de leurs combats, en refusant, les OGM, en s’opposant au nucléaire, en soutenant les AMAP, en souhaitant augmenter les systèmes de fiscalité afin de défendre l’environnement, en réduisant certaines consommations nuisibles, on ne peut pas accepter le paradigme écologique qui inspire ces deux célébrités de l’écologie. Ainsi ils considèrent la Terre comme un être autonome et sacré. Ils posent les bases d’une écologie spiritualiste opposée au matérialisme créé par la modernité.

 Nicolas Hulot et Pierre Rabhi des enfants de  Terre mère.

Pierre Rabhi est agriculteur et une grande partie de cet ouvrage est l’occasion de faire la promotion de l’agrobiologie. Il s’agit de s’intégrer à l’équilibre naturel de la Terre mère, vue comme un être vivant et sacré ayant son propre équilibre. Pierre Rabhi affirme « Quand on sème une graine, c’est un ovule que l’on met en terre. La terre devient une matrice que l’on apprend à apprivoiser. » Ce à quoi Nicolas Hulot répond « Mes voyages, mes pérégrinations tout autour du globe m’ont fait découvrir que la Terre était notre matrice ».[1] La nature est représentée sous la forme d’une mère nourricière et bienfaisante avec laquelle l’homme doit passer une alliance cosmique. Le cosmos est un ensemble finalisé et nos deux auteurs font des références répétées au biologiste catholique Teilhard de Chardin qui développe une vision téléologique de l’ordre du monde. La nature est perçue comme une mère protectrice sacrée. Pour Rabhi « la nature m’est apparue non seulement comme un recours, mais comme le seul ordre intangible qui pouvait nous « reconformer, et nous faire retrouver le vrai fondement de notre nature »[2].

 Une vision spirituelle de l’écologie.

Du fait de cette vision du monde, un des termes qui vient le plus fréquemment dans cet ouvrage est celui de « sacré » Nicolas Hulot et Pierre Rabhi  souhaitent redonner du sens, réenchanter le monde. Nicolas  Hulot demande que nous « insufflons du sacré et du sens dans notre monde contemporain »[3]. Il affirme qu’il est « convaincu que l’écologie est l’ultime occasion pour l’humanité de redonner tout son sens au progrès. Et pourquoi pas, de consacrer cette spiritualité que chacun a souhaitée pour ce XXI ème siècle »[4]. Ce que souhaite aussi Pierre Rabhi car « la dimension sacrée, non pas au sens où l’entendent les religions, mais à celui des évidences indispensables. Ce que j’entends par « sacré » instaure en nous une attitude profondément respectueuse de la vie et implique la poétique qui œuvre à l’enchantement »[5].  Et « chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité et de conscience et surtout cette dimension sacrée qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver. [6]» Le combat écologie est alors totalement subordonné à une conversion spirituelle.

 

 Un homme dénaturé, hors sol à cause de la modernité. .

Ce retour du sacré doit répondre aux problèmes de l’homme qui perd sa subjectivité, si bien que nous « ne comprenons plus les messages que la nature nous adresse »[7].  Pour Pierre Rabhi non contredit par Nicolas Hulot « L’esprit humain contemporain semble tellement déconnecté des valeurs naturelles et d’une réalité qui véhicule depuis des millénaires une certaine intelligence ! »[8].  La modernité avec le darwinisme, le développement de rationalité aurait désacralisé le cosmos. Nicolas Hulot affirme qu’il y a d’abord « le verrou culturel. Je suis convaincu que le darwinisme a été la pire blessure faite à l’amour propre de l’humanité »[9]. Si bien que l’homme après avoir transgressé à cause de la raison et de la technique l’ordre naturel est amené à régresser. Pierre Rabhi se demande même si « Finalement l’humanité ne serait pas une erreur »[10] tant l’homme se serait éloigné de l’ordre naturel.  Ainsi pour Pierre Rabhi , avec la médecine, « nous avons tellement transgressé les règles élémentaires de la vie que le déclin [lui] paraît inévitable. Et puis, peut on vraiment parler de vie quand on n’a droit qu’à une prolongation artificielle et un acharnement thérapeutique ? »[11]. La nature masculine technique l’aurait emporté sur la nature naturelle et non technique des femmes car « à [la] connaissance [de Pierre Rabhi], il n’y a pas une seule femme qui ait inventé une bielle ou un engrenage ! »[12]. C’est pourquoi on assisterait à une « dégénérescence de l’espèce »[13] suite au délitement de l’organisation sociale suite au triomphe de la modernité qui a détruit les structures sociales traditionnelles. Propos que ne contredit pas Nicolas Hulot.

 Pour une écologie matérialiste.

Aussi même si les deux auteurs miment un faux débat entre un développement durable à soutenabilité faible et la décroissance, on constate peut de différences entre une écologie médiatique soutenue par des grandes entreprises privées et une écologie dite radicale qui préconise un retour à la terre. Elles valorisent toutes les deux les seules expériences individuelles et occultent le problème central de la réorganisation sociale et économique des modes de production et de consommation. Au nom d’une critique du matérialisme et du consumérisme Nicolas Hulot et Pierre Rabhi entendent ressourcer l’écologie dans les sagesses des sociétés traditionnelles sensées avoir préservé un rapport harmonieux avec la nature et un rapport frugal à la consommation.  Les moyens répondre à la crise écologique sont donc conditionnés à la reconquête d’une dimension spirituelle qui permettra de changer les comportements individuels. Le problème d’une telle vision c’est qu’elle renvoie les actions écologiques principalement à la sphère privée et elle naturalise les rapports sociaux. Si bien que l’on ne parle que marginalement du capitalisme. Or, il n’y aura pas d’écologie efficace sans une écologie politique laïque, ouverte à tous, prônant un nouvel ordre économique et acceptant les avancées culturelles de la modernité.

 

  [1] P. 50.

[2] P . 258.

[3] P. 274.

[4] P. 273

[5] p. 104.

[6] P. 260.

[7] P. 237.

[8] P. 155.

[9] P. 103.

[10] P. 103.

[11] P. 244-245.

[12] P. 238.

[13] P. 187.

 

Partager cet article
Repost0