Pour Edward Goldsmith, milliardaire anglo-saxon, fondateur des Verts anglais, auteur du « Tao de l’écologie », « l’écologie est une foi », et elle doit refléter les valeurs de la biosphère. Car le « psychisme de l’homme est mal adapté au paradigme scientifique et économique ». Pour cet auteur, dont la revue joue un rôle central dans la promotion du concept de décroissance, « l’homme qui est par nature un chasseur cueilleur » est détourné de son ordre naturel par le développement économique, coupable d’augmenter la « désadaptation psychique » et cognitive des êtres humains. Ils sont ainsi détournés de l’ordre naturel, par essence hiérarchisé et stable. « L’ordre comme l’avait bien compris l’homme traditionnel, est une caractéristique essentielle de la hiérarchie gaïenne ». Edward Goldsmith entend alors développer une écologie non darwinienne. Le darwinisme est rejeté car il conçoit l’environnement naturel dans lequel vivent les espèces de manière non finalisée, trop « anonyme ». Il désacralise le cosmos et la vision téléologique du monde que suppose la cosmogonie décroissante. Darwin qui ose « voir du hasard dans la constitution de l’ordre » n’est pas assez religieux. Le complexe ne peut pas être créé par le hasard. Goldsmith rejette cette conception darwinienne que les écologistes tentent selon lui d’imposer en utilisant la science. Il enracine sa défense de la nature en dehors de la science et lutte contre les environnementalistes qui « cherchèrent à discréditer le concept d’équilibre de la nature ». L’écologie ne peut être que « subjective », « chargée d’émotion », c’est une foi . La nature est un tout ordonné avec une morale intrinsèque à cet ordre. Refuser le développement et décroître est le seul moyen de limiter ce processus « anti-évolutif » que sont le progrès et le développement économique. La décroissance est le moyen de se replonger dans ce flux vital et cet ordre cosmique.
Il s’agit de retrouver une spiritualité saine non contaminée par l’Occident, comparé au « VIH » au « cancer » ou à la « drogue ». La modernité aurait détruit l’ordre de réciprocité cosmique entre l’homme et la nature. Il faut que les hommes soient prêts à donner à la déesse Terre Gaia comme Gaia leur donne. Comme dirait laurent à quand une promotion du desein intelligent comme fondement de l'écologie ?
Je porte à votre connaissance la naissance d'un nouveau modèle économique succeptible de vous interresser dans votre domaine d'action :
la bioéconomie organique.
En effet, elle considère l'humanité comme un organisme vivant, où les individus humains sont comparables à des cellules, les entreprises, les régions ou les états à des tissus ou des organes, les services publics remplissant des fonctions organiques indispensables.
propre pays et de l'humanité toute entière dépendent étroitement de la bonne qualité, de la correcte circulation et répartition de ces fluides et nutriments dans l'ensemble du corps social.
enfin respectueuse de chaque humain, des autres êtres vivants, et l'ensemble de l'écosystème planétaire, dans un principe transversal de solidarité.
des propositions et des indices fondés sur la vitalité du corps social planétaire humain.
(casse des services publics, dégradation des rapports sociaux, condition de vie ou de travail inhumains.) que dans le domaine écologique (disparition des espèces, pollution, destruction de l'environnement, aggravation du
changement climatique.).