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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 21:58

Bon je trouve une petite perle (parmi tant d'autres ) dans le bouquin d'entretien de jean Marie Pelt "L'avenir droit dans les yeux" avec Martine Leca. (Le livre de poche 2003).

Ainsi on lira à la p 132 les propos suivants.

 

M.   L.: Mais ce sont tous nos comportements qu 'il faudrait changer... Comment, dès lors, inverser la tendance ? Comment gérer la pla­nète sans l'user ou l'épuiser ?

 J.-M. P. : Hormis les Indiens dont on se souvient un peu tard, après les avoir tant opprimés, nous avons tous une approche violente, agressive, disons masculine de la Terre Or l'écologie est féminine. Ne dit-on pas la Planète, la Nature, la Terre, la Vie? L'écologie, l'humanité sont aussi des concepts féminins. La femme est des­tinée à être mère, à protéger, à éduquer, à jar­diner le corps de son enfant. Aussi est-elle plus préparée, me semble-t-il, à recueillir et promou­voir les valeurs de l'écologie. D'où le rôle cru­cial de la femme dans la société civile, mais aussi dans l'éducation des enfants. Ils devraient être familiarisés dès le plus jeune âge avec les valeurs de l'écologie: la nature s'apprivoise dès la maternelle. C'est ce que nous faisons, à Metz, où les jardins d'enfants ont tous un vrai petit jardin pour les enfants.

On y trouve tous les stéréotypes sexistes de la femme plus insérée dans la nature que l'homme. Et dire que ce gars vend des miliers de livres...et anime de nombreuses conférences ou manifestations pour défendre cette écologie.

 

La dernière partie du bouquin sur "La question du sens" est aussi assez étonnante par la promotion de la spiritualité et de Dieu comme source de l'écologie qu'elle fait . Ce sera surement dans un prochain message....quoi que !!! Comme dirait Pierre -O des fois il vaut mieux lever le pied. Mais bon j'ai encore espoir qu'une écologie progressiste puisse exister.

 

 

 

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 18:02

Une interprétation des thèses d'Ellul suite à mes lectures .

Jacques Ellul, un prophète, pour la décroissance.

Que trouve-t-on chez Ellul qui intéresse les tenants contemporains de la décroissance ? Jacques Ellul[1] est un pamphlétaire, sociologue et surtout théologien peu connu en France malgré la cinquantaine d’ouvrages qu’il a publiés. Son œuvre est composée de deux grands volets indissociables, une réflexion sur la Technique et une réflexion théologique. Pour cet universitaire bordelais des années 50, toujours resté marginal dans l’université française, la sociologie, la philosophie et la théologie, entre lesquelles il ne fait d’ailleurs pas beaucoup de différence, amènent à une critique du progrès et de la technique comme système de déshumanisation. Son œuvre est enracinée dans une pensée religieuse orientant une critique du monde moderne. Pour Jacques Ellul[2], la Technique, qu’il distingue de la technologie, est pensée comme un fait social total structurant l’ensemble de l’ordre social. La technique est un véritable système, un dispositif de rationalisation du cosmos générateur d’outils modifiant complètement la vie des individus. Le terme de technique recoupe alors un ensemble assez hétérogène d’éléments, un système de croyances basé sur le mythe de la Raison et du Progrès. La science est de l’orgueil, un déni de la mort lié à un abandon de la spiritualité. L’homme pense pouvoir lutter contre sa finitude en analysant et objectivant le cosmos de manière à le maîtriser et le prévoir. Cette maîtrise et cette prévision amènent à la transformation des conditions sociales et technologiques des êtres humains. Pour Ellul, cette vision relève de la croyance, qui s’est, hélas selon lui, déplacée du sacré classique à la science.[3] Toute représentation du futur n’est donc pensable que de manière indescriptible et indéfinie. La seule chose que je peux savoir c’est que je ne saurais jamais rien. En cela d’ailleurs, Ellul reprend sans le citer les bases des analyses pessimistes de Nicholas Georgescu-Roegen. Pour Ellul, l’idée de Raison n’est que la traduction d’une déraison qui veut tout maîtriser, modifier, normaliser. Et ceci se traduit par le développement et la croissance du système économique. Mais plus que cela, ce sont toutes les activités humaines qui sont passées au crible de son analyse. Du rock à l’art contemporain en passant par l’informatique ou la publicité, Ellul essaye de montrer comment toutes les activités humaines ont perdu leur sens en se technicisant. Cette technicisation correspond pour Ellul à une étatisation, une bureaucratisation et une militarisation inéluctable de l’ordre social. Sans nuance, il nous décrit une humanité totalement dépossédée de son être par la Technique. La technologie est alors comparée à du « terrorisme feutré ». La terreur règne grâce à l’acclimatation progressive des individus au divertissement et aux gadgets techniques. Les objectifs d’efficacité et d’uniformisation sont les maîtres mots du système social occidental contemporain. C’est pourquoi selon lui, il faut s’attaquer au système productiviste qui cherche une croissance permanente de l’efficacité et de la production. Il faut refuser le développement qui transforme les structures sociales traditionnelles pour les remplacer par un égoïsme et un individualisme cachés dans les oripeaux du système technique. La technique empêche les interactions symboliques entre les individus. La technique ne supporte pas les « discriminations irrationnelles » et les « structures fondées sur la croyance »[4]. La technique déstructure les sociétés avec son « exigence d’égalité » qui est le produit de l’application illimitée de la technique ». Et il semble le regretter, « toute inégalité, toute discrimination (par exemple raciale), tout particularisme sont condamnés par la technique car celle ci ramène tout à des facteurs commensurables et rationnels ». C’est ce rôle social de la technique qu’Ellul déplore. Il affirme en ce sens : « La technique […] présuppose un univers à sa propre dimension, et par conséquent ne peut accepter aucune limite préalable. Tout le monde est d'accord pour déclarer que la recherche scientifique doit être libre et indépendante. De même la technique. Si bien que nos modernes zélateurs pour l'abolition de la morale sexuelle, de la structure familiale, du contrôle social, de la hiérarchie des valeurs, etc., ne sont rien d'autre que les porte-parole de l'autonomie technicienne dans son intolérance absolue des limites quelles qu'elles soient : ce sont de parfaits conformistes de l'orthodoxie technicienne implicite. Ils croient combattre pour leur liberté mais en réalité, c'est la liberté de la technique, dont ils ignorent tout, qu'ils servent en aveugles esclaves du pire des destins. »[5] Tel un « processus cancéreux », la technique détruit la société.

La sortie du système technicien ne peut se faire que par une conversion spirituelle. L’écologie est alors consubstantielle d’une reconstruction spirituelle des « personnes ». Jacques Ellul sera d’ailleurs lié dans les années trente aux cercles personnalistes d’Emmanuel Mounier. On retrouvera cette conception écologique assez clairement expliquée dans son analyse de la ville. Car pour lui la ville est par excellence le monde de l’homme créé par lui et pour lui, mesure de sa grandeur, expression de toute civilisation, mais en même temps le témoin de la démesure humaine, œuvre de l’avidité d’argent et d’ambition, dont les hommes deviennent esclaves.[6] Filant la métaphore biblique, Ellul compare la ville à Sodome et Gomorrhe et Babel. Elle est conçue comme un lieu de perdition. La Ville est maudite puisque son premier fondateur n’est autre que Caïn, responsable d’un fratricide. On retrouvera d’ailleurs ce type de critique chez Bernard Charbonneau dans son ouvrage « Le jardin de Babylone »[7] qui dénonce les méfaits de Mégalopolis la « ville totale ». Cette même critique est reprise quasiment mot à mot de nos jours par Pierre Rabhi et les décroissants. L’écologie ne peut être que rurale. Ainsi, Pierre Rabhi et les décroissants réactivent le modèle d’une campagne pure[8], d’une « douce France » qui trouve un écho, de nos jours, au vu de la peri-urbanisation généralisée et paradoxalement suite à la disparition des ruraux après le « triomphe de l’urbanité ». La ville est dénigrée pour ce qu’elle porte comme image de « progrès »[9] et de « centralité ».

 Pour Ellul, le refus du système technicien et de tous les aspects du monde moderne se fait au nom de la liberté que crée l’Evangile. L’être humain doit se retrouver grâce à la foi. S’inspirant de l’Ecclésiaste et considérant que « vanité tout est vanité », Ellul estime que c’est dans l’ascétisme que se trouve l’alternative au système technicien. Cette libération ne peut pas avoir lieu dans le cadre politique car la suprématie de l’aliénation technique rend la politique impuissante. Pour Ellul, l'homme occidental moderne pense à tort que tous les problèmes sont susceptibles d'une solution par la politique, laquelle devrait réorganiser la société. Or, selon lui, la politique ne permet de résoudre que des problèmes administratifs, des problèmes de gestion matérielle de la cité, des problèmes d'organisation économique. Elle ne permet pas de répondre aux problèmes personnels, celui du bien et du mal, du vrai et du juste, du sens de sa vie, de la responsabilité devant la liberté... Cette conviction que les affrontements intérieurs de la personne comme la réalisation extérieure des valeurs sont affaire collective et trouveront leur solution dans l'aménagement politique[10] n'est que la face mystifiante de la démission personnelle de chacun devant sa propre vie. Selon lui, c'est parce que je suis incapable de réaliser le bien dans ma vie que je le projette sur l'Etat qui doit le réaliser par procuration à ma place. C'est parce que je suis incapable de discerner la vérité, que je réclame que l'administration la discerne pour moi. Le salut est alors apolitique, individuel et spirituel. Ellul n’aura d’ailleurs de cesse de chercher à mélanger christianisme et anarchie dans une critique du pouvoir et de toutes les institutions. Le salut ne viendra donc que suite à une disparition des institutions, notamment de l’Etat, et au retour de la liberté des individus, plus précisément des « personnes ». Car tous les Etats ont révélé leur vraie nature dans les systèmes totalitaires que sont le nazisme et le communisme. Des systèmes comparables au notre par l’emprise des dispositifs bureaucratiques et techniciens qu’ils valorisent. Tout système politique est alors comparé à un système de propagande. On trouve quasiment la même argumentation chez Bernard Charbonneau, ami bordelais de Ellul qui poussera encore plus loin l’aspect libertaire de cette critique du système capitaliste et technique.

 Devant un tel système, l’homme est totalement dépossédé. L'espoir de transformer le monde est faible. Ellul ne voit alors que l'espérance, au sens religieux, pour s’opposer au monde. Pessimisme et espérance sont donc liés car l’espérance passe par la critique de toutes les illusions. La critique de ce monde moderne est totalement enracinée dans le message biblique. On retrouve, comme chez Nicholas Georgescu-Roegen, l’idée d’un processus de destruction, mais non fondée sur des notions de physique ou de biologie. La spiritualité, le retour à l’essence de l’Etre[11] est le seul moyen de lutter contre ce « cancer » qu’est le système technicien. Le discours d’Ellul comme tout discours spiritualiste est très fortement lié à l’angoisse de la mort que crée le monde moderne.

 

 

 

 

 

 


 

[1] Jean Luc Porquet, Ellul, l’homme qui avait presque tout prévu, Le cherche midi, 2003, 286 p.

[2] Jacques Ellul, Le bluff technologique, Hachette, réédition 1988 et Jacques Ellul, Le système technicien, Calmann Lévy 1977.

[3] Jacques Ellul, Les nouveaux possédés, Paris, Arthème Fayard, 1973.

[4] Jacques Ellul, Le système technicien, Calmann Lévy 1977, p 82.

[5] Jacques Ellul, Le système technicien, Calmann Lévy, 1977, p 167.

[6] Jacques Ellul, Sans feu ni lieu : signification biblique de la Grande Ville, Paris, Gallimard, 1975.

[7] Bernard Charbonneau, Le jardin de Babylone, Paris , Encyclopédie des nuisances, 2002.

[8] Jean Viard, Bertand Hervieu, Au bonheur des campagnes, L’Aube, 2005, p. 42.

[9] Ibid, p. 136.

[10] Jacques Ellul, L'illusion politique, Paris, Robert Laffont, 1965, Livre de Poche, 1977.

[11] Ellul occupe en France la place que pourrait prendre la philosophie de Heidegger. L’absence de référence à Heidegger et l’utilisation très fréquente de Ellul peut s’expliquer par l’absence de culture philosophique chez les décroissants contemporains qui par leurs trajectoires professionnelles viennent plus de la publicité, du marketing, du spectacle, des sciences humaines que de la philosophie.

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 18:06

Un de mes nouveaux visiteur sur ce blog m'indique que je n'ai pas lu Ellul pour l'accuser d'ontologiser la technique et de le voir tenir des propos réactionnaires. Je vous propose donc une petite citation .

 

Ellul nous propose une représentation surprenante de l’accroissement de la population lié à l’immigration. Ellul dans "le bluff technologique" affirme : « Maintenant, le tiers-monde est muni d'une idéologie puissante mobilisatrice, l'islam. […] Or, c'est une idéologie à la fois unificatrice, mobilisatrice, et combattante. À partir de ce moment, nous allons être engagés dans une véritable guerre menée par le tiers-monde contre les pays développés. Une guerre qui s'exprimera de plus en plus par le terrorisme, et aussi par «l'invasion pacifique». [Il] se produira inévitablement l'infiltration croissante des immigrés, travailleurs et autres, qui par leur misère même attirent la sympathie et créent chez les Occidentaux des noyaux forts de militants tiers-mondistes. Les intellectuels, les Eglises, le P.C., pour des raisons diverses, seront les alliés des immigrés et chercheront à leur ouvrir les portes plus largement. Toute mesure prise par le pouvoir ; soit pour les empêcher d'entrer, soit pour les contrôler, rencontrera une opinion publique et des médias hostiles. Mais cette présence des immigrés, avec la diffusion de l'islam en Europe, conduira sans aucun doute à l'effritement de la société occidentale entière. Par suite de la déraison manifestée depuis vingt ans par nous, l'Occident va se trouver, sur le plan mondial, d'ici vingt-cinq ans, dans l'exacte situation actuelle de la minorité blanche d’Afrique du sud, face à la majorité noire. Et cela aura été, à longue distance, l'effet de la technicisation, jouant à deux niveaux comme nous l'avons montré [1]».

 

Moi je trouve cela assez détestable  et réactionnaire comme propos.


 

[1] Jacques Ellul, Le bluff technologique, Hachette littérature, 1988, p 428.

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 12:45

Bon

Je sais pas si c'est la peine que je me remette à écrire sur ce blog car en définitive il n'a jamais reçu autant de visites ( si si .. ça fait 5 jours que le compteur explose) que depuis que je n'écris rien. Comme quoi le silence est d'or.

Bon dommage car moi j'aurai bien aimer vous raconter cette semaine à Nice.

Mes deux paquets de copies qui n'en finissent plus (putain pourquoi j'ai fait un devoir de 3 heures aux premières ça donne des copies super longues...) Décidemment c'est vraiment le pire du boulot.

Sinon j'ai découvert un endroit trop top .. Carrefour Lingostière le super super marché ..j'en avais jamais vu d'aussi grand..même grand littoral est battu...Il fait à peu près la taille de 3 super marché classiques. Du jamais vu. J'en suis résté scotché..on a même peur d'avoir oublié un truc dans un rayon tant il faut de temps pour le traverser de part en part..Et pour le monde c'est une folie furieuse on dirait que tout Nice s'y rend. Il y a vraiment de quoi être térrifié. C'est Moloch dévorant ses enfants.

Sinon Nice c'est beau...avec ses mémés qui ont arraché la peau d'animaux pour s'en faire des manteaux..même à aix le bourgeois ne pratique plus le manteau de fourrure. Mais là cela semble une pratique courante.

Et puis nice c'est aussi  tous ces animaux domestiques...

Nice c'est aussi son carnaval privatisé.. et oui tout se déroule derrière des palissades. Les cortèges ne traversent plus les rues en libre accès...C'est un spectacle pour lequel on prend des tickets... Quand on pense aux fonctions déstabilisatrices initiales du carnaval.. tout se perd. Là c'est un nouveau pilier de l'ordre marchand.

Sinon c'est aussi la première fois que je vois une jeune femme demander hot video magazine à la cantonade chez un marchand de journeaux  et devant plusieurs personnes.

A Nice tout est possible.

PS : Le pire c'est que l'hiver Fenocchio est fermé et j'ai pas pu manger de glace à la réglisse.

PS 2 je passe sur tous les bons côtés ça interesse personne.

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 12:33

 

On apprend ces jours ci que Frantico apparu sur le blog et devenu une star de la BD n'est autre qu'une autre star de la BD.. Lewis Trondheim.

Moi j'y aurais même pas pensé car Frantico est drôle (même si très scato) alors que trondheim....me fait moins rire avec ses lapinots. Comme quoi tout le monde peut se révéler être une personnalité complexe et multiple.

Il n'était donc pas franc tico !!

 

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18 février 2006 6 18 /02 /février /2006 12:29

 

Je rentre d'une semaine de vacances ( si on peut appeler ça comme ça ..j'y reviendrai) à Nice. Et je trouve un courrier interne des Verts qui m'explique que certains militants lancent un appel à reférendum interne pour demander à Bové d'être candidat à la présidentielle.

C'est marrant j'avais  évoqué cette idée il y a deux ans lors de ma candidature aux cantonales avec certains représentants aixois de l'altermondialisme et de l'extreme gauche..l'idée avait fait flopp .. j'avais compris que rien ne bougerait de ce côté là. Et cela continue.

Je dois dire que je n'y crois pas/ plus. Je pense définitivement que Attac et les altermondialistes ont refusé d'entrer dans la vie politique.. (il faudra s'interroger un jour sur la paradoxale "dépolitisation "ou "antipolitisation "que produit ce mouvement....je pense que le PCF productiviste et nucléarocrate ne peut pas se donner Bové comme candidat et la LCR avec son nouveau poulain médiatique ne lachera jamais la proie pour l'ombre...et n'acceptera jamais d'accord de gouvernement supposé par une candidature commune....quant à Bové il a visiblement déjà indiqué à plusieurs reprises son refus aux leaders verts étant allés le consulter...Il n'y a aucun point d'appui possible pour une telle démarche. Les cultures politiques, les enjeux partisans sont trop forts.

Alors il me semble que rien n'est réunit pour une telle candidature. Et il n'y a aucune unité possible pour l'instant d'une gauche écologiste non communiste extérieure au PS.

Les Verts vont donc avoir un candidat  vert à la présidentielle...hélas..ils l'ont confirmé à de nombreuses reprises par des votes du CNIR.

Il fallait donc choisir la candidate la plus sérieuse et la plus crédible..j'ai signé Voynet.

Esperons que après les désignations internes de chaque parti auxquelles on ne peut échapper vu notre système politique..en milieu de campagne nous aurons la lucidité de faire des primaires entre forces de gauche.

 

 

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 13:55

 

Je reçois ces jours ci quelques commentaires sur mes propos tenus sur les décroissants et les partisans de l'anti développement.

 

Je suis d'abord interpellé sur le sens d'une défense de l'humanisme et le caractère préscripitif de mes propos (usage du verbe "devoir").

C'est un peu dur d'avoir à expliquer pourquoi il faut être humaniste. Je n'ai pas le temps de débattre des discours des thèses des auteurs post modernes qui comme Lyotard, Foucault, Maffesoli etc.. expliquent la mort de l'humanisme et leur attaque des Lumières et de sa philosophie de la raison. Mais je crois que nous touchons au coeur des ambiguités du concept de décroissance.

Ces ambiguïtés, on les observe dans certaines critiques de la rationalisation et marchandisation du monde. Ainsi, on appréciera de trouver dans les revues comme L’Ecologiste ou La Décroissance des dénonciations répétées de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) et de la mondialisation. Mais cette critique s’exerce principalement sous couvert de critique de la marchandisation du vivant et du refus de l’économicisme.  A travers la marchandisation, c’est la modernité, la science et la technique qui sont mises en accusation. C’est ce type d’idées que l’on retrouve chez François Partant dans ses articles du Monde diplomatique et de Champs du Monde. Ces critiques assimilent la science au capitalisme. La science n'est vue que comme une argumentation basée sur le pouvoir d’arraisonnement et de destruction de la vie par la technique. C’est d’ailleurs dans la brèche de cet anti-scientisme que se love le concept de décroissance. Les marxistes avaient inventé les explications monistes du capitalisme à partir des infrastructures économiques, les décroissants lui ont substitué un monisme techno-scientifique. On notera en cela une différence avec l’analyse de Nicholas Georgescu-Roegen qui posait lui les bases d’une l’écologie inspirée de la science. Ainsi il était partisan de la fusion nucléaire, alors, que les tenants contemporains de la décroissance s’opposeront seulement par anti-scientisme à ce projet. La raison est le mal en soi car elle arraisonne l’Etre, elle déshumanise[2] et prépare le règne des savants fous. Le système rationaliste capitaliste et technique est perçu comme la source de la dépossession de soi, la science comme extérieure à l’essence de l’homme. On tombe là dans les ambiguïtés de l’utilisation du concept d’aliénation vue comme une simple dépossession ontologique par la technique. Ellul et Heidegger ont ouvert la voie à cette vision caricaturale de la technique. Ceci avec une posture plus philosophique que sociologique ce qui les amène à ontologiser la technique de manière très discutable. Or je ne pense pas que les sociologues des techniques acceptent de parler d'une essence de la technique.

Sur cette confusion entre raison et capitalisme dont un auteur comme Serge Latouche est spécialiste (voir L'invention de l'économie ou l'occidentalisation du monde), on observe aussi les impasses d’une certaine interprétation du freudo-marxisme. Ainsi, la légitime critique de la raison instrumentale bascule dans un relativisme mettant sans nuance sur le même plan science et croyance. La science ne serait qu’une croyance parmi d’autres, voire une croyance pire que les autres car elle aurait des effets négatifs sur l’humanité que n’ont pas les sagesses traditionnelles. La critique de l’arraisonnement scientifique occidental du monde produit par la « modernité » se transforme en défense de toutes les « supposées » formes « pré-modernes » de pensée[3]. Adorno et Horkheimer dans "La dialectique de la raison "étaient allés aux limites de cette position sans sombrer dans la défense de la croyance comme un mode de pensée équivalent à science. Je n'ai pas le temps d'expliquer Popper et Lakatos mais je crois que leur rationnalisme historicisé est la clé d'une vision éclairée du monde et d'une conception non hégémonique de la science. Bourdieu explique cela de manière lumineuse dans "Science de la science et reflexivité". Il montre que l'historicisation et la contextualisation historique et culturelle de la raison ne doivent pas nous amener à jeter le bébé avec l'eau du bain. Mais c'est vrai que la démarche est difficile et ne se prête pas aux effets de manche fait dans certains journaux.

 

 

Ce que l’on peut aussi se demander c’est quelle est cette essence dont nous serions dépossédés par la science et la technique. Il y a là, un fantasme sans aucune réalité. C’est un naturalisme, qui construit l’image mythique d’un monde qui n’a jamais existé, d’un être humain totalement imaginaire. C’est une représentation qui fait l’impasse complète sur l’apport des sciences sociales. Ce naturalisme, le philosophe tragique Clément Rosset l’analyse dans son ouvrage l’anti Nature[4]. Il montre que l’idée de nature renvoie le plus souvent à la représentation d’un tout naturel supposé organisé et finalisé. Il faut fantasmer un monde pur, organisé et équilibré que l’action de l’homme artificialiserait ou corromprait pour pouvoir dénoncer l’aliénation et l’inauthenticité de ce monde moderne. A l’opposé de cette idée, dans une logique matérialiste, Clément Rosset nous invite à penser que la nature est le fruit du hasard. Faisant un détour par la psychanalyse, il explique que toute recherche d’un ordre supposé naturel n’est que la transposition des angoisses des individus devant le tragique de l’existence. Il s’agit de chercher un cadre stable pour calmer ses angoisses devant la perpétuelle contingence de la vie et les aléas du monde. L’inéluctabilité de la mort et le non-sens de l’existence amènent les individus à s’inventer des mondes idylliques et des ordres naturels rassurants. Ce sont paradoxalement ces représentations qui sont aliénantes. Elles refusent l’acceptation de la finitude de l’homme dans l’infinitude du monde. L’homme doit accepter cette situation pour ne pas vivre dans des « arrières mondes » religieux. Cette angoisse de la finitude ne doit pas être transférée n’importe comment sur les limites de la planète. Sinon le catastrophisme et le pessimisme décroissants ne sont qu’un moyen de se débarrasser de ses angoisses de mort.

 

 

 

Le combat politique ne peut pas se mener au nom de la nature contre la diffusion de l’artifice et de la technique. Le combat doit se mener au nom de ce que Philippe Corcuff[5] appelle l’éthique de la fragilité de l’être et les lumières tamisées de la raison. C’est à dire des éthiques acceptées collectivement et basées sur l’acceptation de la fragilité et de la contingence du monde. Le monde n’est pas à sauver car il est naturellement ordonné. Il est à sauver, car c’est un équilibre fragile né du hasard qui l’a rendu possible. C’est de l’incertitude, et non d’une peur d’avoir transgressé mère nature que doit naître le désir d’action écologique. C’est parce que certaines choses sont le produit d’équilibres fragiles, le plus souvent contingents que l’on doit les défendre. C’est parce qu’il n’y a rien à attendre d’une force naturelle ou surnaturelle qui corrigerait les actions de l’être humain que l’on doit agir. L’écologie n’étant pas innée contrairement à ce qu’affirme Edward Goldsmith[6], nous devons bâtir nos conceptions écologiques sur ce pari tragique de la fragilité de l’ordre naturel.

L'humanisme est alors le moyen de construire ce monde partagé à partir des lumières tamisées de la raison. Et même si l'on a assisté à la mort de l'homme comme nous l'affirment certains post modernes qui ont tous les traits de prémodernes..nous devons (oui c'est un discours moral) défendre un universalisme de projet c'est à dire défendre l'ambition commune de créer un monde de protection de l'être humain et de ses droits fondamentaux que sont l'égalité, la liberté d'expression, la liberté de conscience, la liberté de moeurs...

Si l'homme moderne est mort cela ne détruit pas le necessaire projet d'un humanisme éclairé par une raison modeste.



[2] On remarquera dans ce sens les actions de la Coordination Nationale de Répression du Scientisme dite CNRS qui aux Etats généraux de la recherche à Grenoble le 28 octobre 2004 au début des Assises, se sont mis à crier avec ironie les quatre mots : « Ordre, Croissance, Progrès, Rentabilité », « accompagnés de sifflets et de bris de boules puantes ». Ils diffusèrent aussi un tract sur l’ « Irresponsabilité et ignominie du milieu scientifique » accusant entre autres les chercheurs de ne « jamais [avoir] mentionné l'artificialisation de la vie, fatalement devenue le centre du métier de chercheur. Ils ont masqué le rôle de leurs découvertes dans le développement du contrôle social. L'ampleur de la domestication est telle qu'ils ont pu présenter cette image pacifiée sans anicroche. Ils sont pourtant à la pointe du projet de domination totalitaire de l'économie sur la vie. »

[3] Le trajet intellectuel d’un auteur comme Serge Latouche est assez révélateur de cette aporie intellectuelle. Cet ancien tiers-mondiste défenseur dans les années 70 d’une vision freudo-marxiste inspirée de l’école de Francfort, s’est au fil du temps transformé en défenseur des traditions et sagesses traditionnelles.

[4] Rosset, Clément, L’anti-nature, PUF, Quadrige, Paris, 1990.

[5] Philippe Corcuff, La société de verre, Armand Colin, Paris, 2002, 255 p.

[6] Edward Goldsmith, ibid, p 53.

 

 

 

 

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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 14:30

 

Je reçois un mel assez étonnant d'une personne (Y S qui visiblement s'occupe du parti décroissant mais que je ne connais pas)  qui m'accuse de défendre l'ignoble Liepietz (son nom est Lipietz) qui a écrit dans la revue Krisis. Lipietz dont les propos et les nombreux bouquins ne suffiraient pas à prouver qu'il est humaniste et opposé à tous les discours de la Nouvelle droite. Je confirme qu'à ma connaissance Lipietz a toujours défendu des thèses féministes et un humanisme éclairé. Ce qui ne me semble pas être le cas de la revue la décroissance (lire mes autres articles et les citations de Latouche, Rabhi, Grinevald...) Je vais pas revenir sur les horreurs écrites par exemple sur les femmes par P Rabhi ou René Hervé Martin membre de la décroissance...

Mais ce que je préfère c'est la fin du commentaire "Dans la vie il faut être clair. Quelqun, avec le parcours politique de Lipietz sait exactement ce qu'il fait lorsqu'il écrit dans Krisis : il joue aux intellectuels écalirés. Et toi tu l'absous gracieusement. Comme tu as mis le lien du blog de Lipietz, je te propose de mettre le lien du Parti pour la Décroissance. Au moins j'aurais la preuve que ton sens de l'équité est respecté sur ce blog politique.

Ce que je ne comprends pas c'est ce mode d'argumentation . ça veut dire quoi ?  Lipietz est horrible donc je (au fait merci de garder le tutoyement pour vos amis) peux mettre en lien un site tout aussi horrible....le votre ???  L'équité serait alors de considérer que tout se vaut...je devrais donc mettre en lien par équité tous ceux que je critique sur ce blog  les extremistes de tous poils, les chanteurs que je trouve nuls, les films que j'ai détésté...Quelle conception saugrenue. La vie, l'expression publique.... ce n'est pas une minute pour Hitler une minute pour les juifs....Mon  blog n'est pas "équitable" (comme tous les sites, blog, revues etc...)c'est un espace où je défends à priori de manière limitée  les positions d'un écologiste environementaliste très inquiet de la montée de l'écologie profonde et spiritualiste en France (le tout avec l'aide et la complaisance d'une écologie libertaire qui a perdu tous ses repères..)

Je ne partage pas les idées de la décroissance je ne mets pas leur site en lien sur mon blog...point. Et je ne demande pas au parti pour la décroissance de mettre en lien les "écolos tartuffes" qu'ils détestent et dont je fais a priori parti...ce qu'ils ne font d'ailleurs pas en mettant la liste de toutes les organisations écologistes passant des cercles FN de défense de la nature, par les fondations de défense de l'environnement de certaines entreprises et les partis écolos de droite...

C'est vrai que ce doit être une posture dure à comprendre pour quelqu'un qui dit avoir combattu T Goldsmith, (communiqué de presse d'ecolo)..et collabore avec des personnes qui trempent leur plume dans sa revue et publient des ouvrages communs (voir Objectif décroissance)..Je pense à H R Martin, Serge Latouche, Pierre Rabhi, Majid Rahnema, François Schneider que l'on peut lire semaine après semaines en alternance dans les revues La décroissance (ils sont d'ailleurs membres du comité de rédaction de ce journal) puis dans la revue l'écologiste (de T Goldsmith). Comme je l'ai dit par mel à  titre personnel à certains décroissants..le reveil où l'opposition à certains personnages très dangereux... est très tardif.....et très limité ou incomplet.  

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 20:13

CPE

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5 février 2006 7 05 /02 /février /2006 13:42

Suite à mon commentaire sur le dernière numéro de la revue La Décroissance je reçois 3 fois ce mel.

Monsieur,


Que vous critiquiez la décroissance est votre droit le plus strict, que vous racontiez n’importe quoi l’est tout autant (par exemple : Bruno Clémentin et moi-même sommes les auteurs du dossier « faux amis » figurant en pages centrales du dernier numéro de La Décroissance et qui engage notre journal tout entier). En revanche, que vous me prêtiez des propos calomnieux et diffamatoires à l’exact inverse de tous mes engagements tombe sous le coup de la loi. Ainsi, sur votre « blog », dont on m’a signalé l’existence, vous affirmez que « au nom du refus de l'occidentalisation du monde [je] refuse les écoles, » « justifie[nt] l'excision, » « considère qu'il est culturel de laisser les homos êtres exécutés... » ce qui est dans les trois cas de la calomnie, de la diffamation, tout en étant de désinformation.
Mon parcours politique n’a jamais laissé la moindre équivoque quant à mon combat contre les thèses de la Nouvelle droite. Ce qui, pour votre information, n’est pas le cas du député européen Vert auquel vous vous référez sur votre « blog » et qui a toujours légitimé sa participation à la revue Krisis de la Nouvelle droite.
Je vous demande faire figurer, au nom du droit de réponse, le présent courriel sur la page d’ouverture de votre site internet, et en caractères de taille égale à ceux de votre « article », à défaut de cela, j’utiliserai toute voie de droit pour m’opposer à ces contrevérités.


Je vous prie d’agréer, monsieur, mes salutations.
Vincent Cheynet


11, place Croix-Pâquet
69001 Lyon

 

Je n'ai jamais dit que Vincent Cheynet était pour la nouvelle droite il est même expliqué le contraire sur ce blog puisque je rappelle que c'est pour cela qu''il a quitté le MEI et créé Ecolo ce qui l'honore,  Je le félicite même d'avoir écrit l'article du dernier numéro de la Décroissance contre les "faux amis" (ce que je ne savais pas puisque le texte n'est pas signé). Je regrette seulement que la découverte de ses faux amis soit tardive.. les ouvrages de t Goldsmith , P Rabhi etc étant sur le marché depuis de nombreuses années.

Pour le refus de la construction d'écoles ce propos est tenu par Serge Latouche dans ses nombreux articles et reprend l'analyse de Ivan Illich dans "une société sans école". J'ai  ensuite indiqué que ce qui risque d'arriver lorsque l'on défend un ultrarelativisme (comme le fait fréquemment Serge latouche notamment dans l'Occidentalisation du monde et dans la revue La décroissance) considérant que la science est égale à la croyance. J'ai modifié la rédaction du petit passage concerné pour que cela soit clair. Je confirme ne jamais avoir lu sous la plume de Vincent Cheynet de propos homophobes car je crois ne l'avoir jamais lu sur ce sujet. Je continue cependant à penser que l'écoféminisme défendu par la plupart des décroissants est une horreur.

Je continue aussi à penser que si Alain De Benoit fait un article élogieux sur la décroissance c'est que les nombreuses ambiguités des prises de position des nombreux  tenants de la décroissance  le permettent.

Ps pour l'attitude de Lipietz vis à vis de Krisis je la déplore mais il me semble que l'ensemble des ses ouvrages sont sans aucune ambiguité quant à sa défense des droits humains et sociaux.

 

 

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