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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

Photo CDM site campagne primaire 2014

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 19:08

Un pezetiste m'envoie le texte d'analyse suivant. je le soumets à votre sagacité.Je m'en sens très proche.


 Les jeux sont faits et, comme on le craignait, Aix reprend Maryse Joissains pour 6 ans . Ainsi que nous l’avions analysé, ceci était malheureusement prévisible à partir du choix fait par le PS de Medve de privilégier l’union de la Gauche et de l’extrême-gauche dans une ville où, sociologiquement, la Gauche seule culmine à 40% comme en témoignent tous les résultats depuis 20 ans. La Gauche ne l’a emporté, en 1989 et en 1995 que par son ouverture au centre et des triangulaires. Le score, 10%, obtenu par la liste AIX-Avenir de Pezet-Picheral était lui aussi prévisible malgré la très belle campagne et une liste reconnue comme la meilleure. Dés juillet 2007 nous avions annoncé ce chiffre. Pour parvenir à une alternative crédible de renouveau de la politique aixoise s’appuyant sur la gauche et le centre, nous avions demandé la constitution d’un large rassemblement conduisant à une liste commune dés le 1er tour entre le PS, le PRG, les Verts et le Modem, avec un partage des responsabilités entre la Mairie et la CPA : la tête de liste aurait pu être soit Pezet, s’il obtenait l’investiture du PS soit de Peretti dans le cas contraire : l’union Gauche-Centre aurait été ainsi scellée 8 mois avant les élections, permettant une vraie dynamique de rassemblement, empêchant l’arrivée des UMP dissidents sur la liste de Perretti : cette stratégie était la seule capable de battre les Joissains sur un programme et une équipe crédible pour la majorité des Aixois Malheureusement, Pezet n’a pas voulu prendre le risque d’être second de FX2P et ce dernier préférait une stratégie d’alliance au 2e tour à défaut d’être tête de liste devant Pezet. Dés cet instant le scenario de défaite s’est enclenché inexorablement : André Guinde puis les Verts ont quitté l’équipe Pezet, l’un vers Medve , les autres vers De Peretti. Celui-ci, soucieux d’élargir son audience vers la droite, à défaut d’accord de 1er tour avec Pezet, accepta Genzana, Salord et quelques UMP dissidents sur sa liste, commettant ainsi une grave erreur stratégique qui empêcha au 2e tour, aux dire de Medve, la fusion des 3 listes d’opposition et même l’alliance Pezet-de Perretti envisagée en Juillet 2007.

Les conséquences de ces erreurs stratégiques des uns et des autres ont été destructrices pour toute l’opposition :
 - Medve obtint l’investiture du PS avec des moyens plus que douteux ; celle du PRG sans aucune consultation des militants et des élus aixois ; celle des 2 courants d’extrême- gauche trop heureux d’être réintégrés dans la Gauche après 30 ans de mise à l’écart ! C’était le choix d’une union de la gauche « pure et dure » que certains ont pu interpréter comme une volonté de ne pas gagner la Mairie mais qui pouvait être gagnante selon Medve ( autour de 41-42%) si la triangulaire qu’il prévoyait, et souhaitait ,confortait au 2e tour une liste du Centre à plus de18%, rejetant Joissains à moins de 40% ! A 29% au 1er tour, il a fait le plein de cette gauche sur Aix.et c’était bien insuffisant pour espérer gagner.

- De Peretti fit un démarrage de campagne tonitruant, à base d’affiches , de meetings « à l’américaine » au Pasino entouré de son actrice-candidate, de Genzana et du Vert Di Meo, dopé par un sondage flatteur à 24% ; mais il perdit ainsi peu à peu le crédit de ses 6 années d’opposition et de ses tournées dans les quartiers populaires, commettant aussi quelques erreurs stratégiques comme son refus de participer au grand débat public organisé par la Provence au théâtre du Jeu de Paume. La sanction était claire : 20%, score non négligeable mais insuffisant pour espérer l’emporter au final.

- Pezet- Picheral ont fait une belle campagne « intelligente, sérieuse, imaginative, avec une équipe brillante » mais sans logo ni parti de support et démarrée sans doute trop tardivement : afin d’espérer peser sur le 2e tour il leur fallait obtenir au moins 15% pour pouvoir négocier une fusion sérieuse soit avec Medve soit avec de Peretti, si celui-ci obtenait plus de 25% et se séparait de ses 2 plus encombrants co-listiers UMP ! A 10%, tous les espoirs s’effondraient faute d’un vrai rassemblement dés le 1er tour : il ne restait plus qu’à se retirer dignement en appelant à voter pour Medve puisque celui-ci refusa toute alliance des 3 listes d’opposition et même de fusion avec la seule liste Pezet. Persuadé qu’il pouvait l’emporter tout seul dans la triangulaire du 2e tour, Medve voulut seulement que Pezet se couche, se réservant de picorer quelques noms de son choix sur la liste, mettant son véto sur d’autres : c’était inacceptable !

On connaît la suite au 2e tour : Medve a obtenu son chiffre maximum, dans les conditions qu’il a délibérément choisies, de 42,9 %. : à ses 29% du 1e tour, se sont ajoutés les 2 % de la LCR, une grande partie des électeurs de Pezet et une partie de l’électorat populaire de De Peretti ; Celui-ci chute à moins de 13%, perdant plus de 7 points ( barre que nous avions fixée comme synonyme de défaite), au profit de Medve pour une petite part mais surtout au profit de Maryse Joissains. Celle-ci a vécu un « miracle » prévisible : à ses 34% du 1er tour sont venus s’ajouter 4 % de la droite, une majorité des nouveaux électeurs ( 4 %) du 2e tour et une grande part des 7 % perdus par de Peretti : le compte est bon : 44,2 %


Un dernier mot de la cantonale d’Aix-centre : comme prévu, Agopian qui était un mauvais candidat pour la Gauche, a perdu devant Genzana qui n’était même pas soutenu par Mme Joissains ; Genzana a même tenté de faire croire, par un tract distribué la veille de l’élection, que Danielle appelait à voter pour lui, malgré les caricatures en forme de BD qu’on avait sorties sur lui… et sur Agopian ! Les électeurs de Rumani ne s’y sont pas trompés qui ont voté en masse contre Genzana . Cependant, constatons que le score , 48%, d’Agopian est un mauvais résultat pour au moins 3 raisons :
- Aux élections législatives de 2007, sur ce même canton, Medve avait fait mieux, prés de 50% ! - Agopian aurait dû bénéficier de la « vague rose » de 2008 - il aurait dû aussi profiter de la division de la droite puisque Maryse Joissains, sans présenter de candidat, s’opposait à Genzana présent sur une liste concurrente. Dans ces conditions, l’échec d’Agopian est cuisant et démontre bien qu’il doit, lui aussi, laisser la place à d’autres candidats de gauche plus crédibles. A présent il faut préparer l’avenir. Medve porte l’entière responsabilité de cet échec, après celui de 2001 et après 4 échecs aux Législatives ; ne devrait-il pas à présent laisser la place à d’autres et surtout à une autre stratégie pour que la Gauche espère l’emporter dans 6 ans ? D’ici là, que faire ? 3 pistes, complémentaires , apparaissent déjà :
- créer une association( loi 1901) qui pourrait s’intituler « AIX-AVENIR », forte potentiellement des 5000 électeurs du 1e tour, dont l’objet serait de suivre et de commenter l’action du futur Conseil Municipal, d’informer les aixois ( à travers un journal, un site et des blogs existant ou à créer), d’organiser des colloques, des conférences, des animations, des actions en vue de préparer l’avenir.
- Rénover les méthodes, les équipes et les programmes des Partis Politiques à Aix en Provence ( PS, PRG,Verts et pourquoi pas Modem ?) en s’y investissant massivement ;
 - Participer en nombre aux diverses associations aixoises influentes dans les domaines des Déplacements, du Logement, de l’Environnement, du Sport, de la Santé, de la Culture, les CIQ, …afin de faire fructifier le terreau des idées et des expériences qui seront plus que jamais nécessaires pour animer notre ville et préparer les équipes et les programmes de demain, en tirant les leçons d’une défaite qui aurait pu être une victoire du Centre et de la Gauche unies comme avaient su le faire Ciccolini et Picheral et comme d’autres villes ont su le réaliser.

DARLES

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 00:47
EUROPE. Moins en vue que Blair, moins commenté que Royal, Zapatero est, nous dit Philippe Marlière (de Mouvements), l’incarnation la plus convaincante d’une sociale-démocratie pragmatique, centriste et libérale. 16 mars 2008.

Sans faire de bruit, José Luis Rodríguez Zapatero est devenu un leader crédible de la social-démocratie européenne. Sur un plan personnel, Zapatero est l’anti-Blair ou l’anti-Royal : il est effacé, simple, modeste. Cette « authenticité » qu’il cultive à l’envi lui vaut la sympathie de la plupart des Espagnols. À l’inverse de ses deux collègues, Zapatero n’est pas un personnage autoritaire. Il a certes su placer des hommes liges aux postes-clés du PSOE, mais sans heurter les militants comme ont pu le faire Tony Blair ou Ségolène Royal. Zapatero est celui qui incarne le mieux aujourd’hui la « Nouvelle social-démocratie » : un courant pragmatique, centriste et résolument libéral.

Sur le plan économique, le premier ministre espagnol ne se distingue guère des autres partis de centre-gauche au pouvoir. Son action s’inscrit dans le cours d’une politique modestement redistributrice, reposant sur un « Etat allégé » et faisant la part belle à l’initiative privée. À l’instar du blairisme, les résultats macroéconomiques apparaissent bons, mais sont assez trompeurs : 2,88 millions d’emplois ont été créés et le produit intérieur brut a progressé pendant quatre ans d’environ 3,5% chaque année. Le revers de la médaille de ce néolibéralisme de gauche a été l’aggravation de la précarité et l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres. Dans ce domaine, le zapatérisme ne se démarque pas du blairisme, même si l’Espagnol ne se hasarde pas, comme l’a fait le Britannique, à vanter la supériorité tout terrain du secteur privé sur le public ou encore à tresser des lauriers aux entrepreneurs, aux stars du show-biz ou aux joueurs de football…

José Luis Rodríguez Zapatero est aussi un vrai libéral sur le plan politique et culturel : légalisation du mariage homosexuel, lois accélérant la procédure de divorce, facilitant l’avortement et pénalisant davantage la violence contre les femmes. Avec le très timide Pacs, le PS est en retard sur le PSOE en ce qui concerne l’égalité entre les sexes. Ni Jospin, ni Royal, très conservateurs sur ces questions, n’auraient fait ce que Zapatero a achevé sur ce terrain. L’« Espagne catholique » est aujourd’hui un pays plus pluraliste et plus tolérant que la France laïque.

Le gouvernement socialiste a entrepris de réviser le Statut d’autonomie de la Catalogne. Le nouveau texte, approuvé en 2006, a fait l’objet de critiques très vives de la part du Parti populaire et du PSOE, ainsi que dans les médias proches du premier ministre (El País ou les radios de la SER). Cette mesure fut prise en dépit d’une réaction hostile de la population dans un climat catalophobe quasi-général. Ce nouveau Statut prévoyait initialement de se référer à la Catalogne comme une « nation » (article 1, Titre I), et non plus simplement comme une « nationalité ». La droite espagnole et une partie de la gauche ont dénoncé une attaque contre la nation espagnole unifiée. Certains critiques ont estimé que cette inflexion ouvrait la porte de l’autodétermination et donc de l’indépendance de la Catalogne. Le statut adopté par les députés, en retrait, ne parle plus que de « réalité nationale ». Il prévoit également de confier à la Generalitat, (l’exécutif catalan) des prérogatives élargies en matière d’immigration, d’éducation ou encore une plus grande autonomie linguistique.

En octobre 2007, les députés ont approuvé la loi dite de la « mémoire historique ». Celle-ci condamne expressément la dictature franquiste (un « régime totalitaire contraire à la liberté et à la dignité des citoyens »). Elle demande à l’Etat et aux collectivités locales de retirer de l’espace public les symboles et les monuments qui font référence au franquisme. Zapatero a remis en cause le « pacte de l’oubli » qui a permis l’avènement de la Constitution de 1978. En échange de la démocratie, le procès du franquisme n’a jamais été mené. Les responsables des crimes de ce régime n’ont jamais été jugés et la mémoire des républicains a été enterrée par le consensus politique qui en a découlé. Cette décision a été violemment condamnée par le PP, l’héritier du franquisme. Il s’agit d’une leçon de courage politique qui tranche avec l’attitude des socialistes français, incapables de reconnaître la responsabilité de la France dans les crimes vichystes (Chirac l’a fait) ou de la République dans les colonies.

Pied de nez aux rodomontades étatsuniennes sur la « Guerre contre la Terreur », Zapatero a négocié avec l’ETA. La reprise des hostilités de la part des nationalistes basques ne désarçonna pas le premier ministre espagnol. Il affirma ne rien regretter et se félicita d’avoir choisi la voie des pourparlers plutôt que l’engrenage de la violence.

Zapatero a tenu sa promesse : il a effectivement retiré les troupes espagnoles en Irak. On pourra considérer qu’il n’avait pas le choix ayant été élu dans le contexte des attentats de Madrid en 2004. Mais une telle décision n’allait pas de soi pour un social-démocrate nouvelle manière, car l’une des particularités de la Nouvelle sociale-démocratie est son alignement sur des positions ultra-atlantistes. En outre, Zapatero a régularisé plusieurs centaines de milliers de travailleurs étrangers clandestins. L’ex-gouvernement de la Gauche plurielle pourra méditer cette décision humainement et économiquement sensée !

Zapatero ne saurait constituer un modèle pour une gauche française de gauche, car sa politique sociale et économique ne rompt pas avec le consensus néolibéral qui prévaut au sein de la social-démocratie européenne. Son action s’inscrit dans le cours catastrophique de politiques qui, sur le plan national ou dans l’Union européenne, appauvrissent les peuples et défont progressivement les Etats sociaux. Néanmoins, on peut saluer son action concrète pour l’égalité entre les sexes qui devrait faire rougir de honte les conservateurs du PS en France. La social-démocratie européenne nous offre le spectacle égotique de ses dirigeants droitiers, hier Blair, Jospin et Schroeder, aujourd’hui Royal, Brown, et Veltroni. Conservateurs et frileux sur les questions qui touchent aux libertés individuelles, condescendants et autoritaires dans leur manière de diriger leurs partis et de s’adresser aux peuples, ils apparaissent comme des libéraux contrariés : libéraux sur le plan économique, ils sont illibéraux sur le versant culturel et politique. José Luis Rodríguez Zapatero est pour sa part doublement libéral. Cette cohérence dans la pensée et dans l’action ne réjouira pourtant que modérément une gauche socialement exigeante. Dans la Nouvelle social-démocratie au pouvoir, Zapatero est un pis-aller. Il n’y a peut-être pas mieux, mais il y a assurément pire que lui.

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 18:42
A lire un blog corrosif avec du style. 

http://cixi-helene.over-blog.com


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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 17:59

Au moment où la crise bancaire est à nos portes J M Harribey et quelques économistes lancent une pétition en ligne pour nouvelle régulation de la finance. Une forme de retour aux sources pour Attac, lutter contre la financiariastion de l'économie.  


La finance déréglementée détruit les sociétés. Silencieusement, au quotidien, quand les actionnaires pressurent les entreprises, c’est-à-dire les salariés, pour en extraire davantage de rentabilité, au Nord comme au Sud. A grand spectacle et avec fracas dans les crises aiguës où se révèlent brutalement les invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup sur l’activité et l’emploi. Chômage, précarisation, accroissement des inégalités : les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s’ensuit.

Depuis deux décennies, le cours de la finance mondiale n’est qu’une longue suite de crises : 1987, krach boursier ; 1990, crise immobilière aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; 1994, krach obligataire américain ; 1997 et 1998, crise financière internationale ; 2000-2002, krach internet ; 2007-2008 enfin, crise immobilière et peut-être crise financière globale.

Pourquoi une telle répétition ? Parce que toutes les entraves à la circulation des capitaux et à l’« innovation » financière ont été abolies. Quant aux banques centrales qui ont laissé enfler la bulle, elles n’ont plus d’autre choix que de se précipiter au secours des banques et des fonds spéculatifs en mal de liquidités.

Nous n’attendrons pas la prochaine crise sans rien faire et ne supporterons pas plus longtemps les extravagantes inégalités que la finance de marché fait prospérer. Parce que l’instabilité est intrinsèque à la déréglementation financière, comment les dérisoires appels à la « transparence » et à la « moralisation » pourraient-ils y changer quoi que ce soit - et empêcher que les mêmes causes, de nouveau, produisent les mêmes effets ? Y mettre un terme suppose d’intervenir au cœur du « jeu », c’est-à-dire d’en transformer radicalement les structures. Or, au sein de l’Union européenne, toute transformation se heurte à l’invraisemblable protection que les traités ont cru bon d’accorder au capital financier.

C’est pourquoi nous, citoyens européens, demandons :
- l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également
- la restriction de la « liberté d’établissement » (art. 48) qui laisse l’opportunité au capital de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.

Si par « liberté » il faut entendre celle des puissances dominantes, aujourd’hui incarnées dans la finance, d’asservir le reste de la société, disons immédiatement que nous n’en voulons pas. Nous préférons celle des peuples à vivre hors de la servitude de la rentabilité financière.

www.stop-finance.org

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 00:50

 

Ps merci à sylvain pour cette photo sympa qui vient directe de Chine...

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 11:41

Un communiqué de La Fonderie qui a tout mon soutien.

Ça y’est!  ! le 25 octobre, La Fonderie a rendu les clefs de la salle Bois de l’Aune à son propriétaire : la Communauté du Pays d’Aix (CPA).
Pourtant le pari engagé en 2004 de faire de cet espace un lieu dédié au spectacle et à l’accueil d’opérateurs culturels était tout à fait sensé. Pour seule preuve les 63 000 spectateurs et quelques, qui nous y rendirent visite entre 2004 et 2007.

A l’origine, La Fonderie accepta l’offre de délaisser son espace centre-ville pour réouvrir la salle Bois de l’Aune au Jas de Bouffan et en réorienter l’usage. Objectif : en faire une scène vivante qui puisse accueillir toute sorte de spectacles et d’opérations culturelles.
[…]
Après trois ans, nous constatons que la volonté et de sérieux efforts de la CPA sont restés bien isolés. Pour créer une dynamique suffisante il fallait que tous se mettent autour de la table ; unir volontés et moyens et ainsi investir sur le moyen terme, autour d’un espace dont l’intérêt collectif est pourtant clair.
Or, ni la Drac (état), le Conseil Général (département), le Conseil Régional PACA ou bien même la Ville d’Aix-en-Provence, n’ont suffisamment appuyé le projet. Ils ne se sont pas même réunis pour en parler ensemble. La faute à qui ? On ne le saura jamais – en tout cas les demandes de La Fonderie en ce sens n’ont jamais abouties.
[…]
Dans cette entreprise nous avons fini par nous fatiguer de porter à bout de bras ce gros équipement, faire face aux critiques pas toujours les plus averties ou constructives, pour toujours jongler avec une trésorerie en rupture. In fine nous refusons surtout de perdre notre âme, pour devenir au mieux des concierges (plus ou moins socioculturels) et au pire la “grosse asso.“ de service, censée avoir tous les moyens pour pallier à toutes les besoins.
Car c’est oublier le sens fondamental de l’action de La Fonderie qui fut et reste d’offrir une programmation artistique de qualité, notamment (mais pas seulement) dans le domaine des musiques actuelles – ce, en proposant des moments de partage et de respect entre artistes et publics.
Un projet militant avéré pour défendre l’ouverture ici de “vrais” espaces de vie de travail et de diffusion pour le spectacle vivant.
[…]
Pour nous c’est clair : ce combat reste d’actualité sur Aix et le Pays d’Aix.

A ce titre, il est aussi tout à fait symbolique qu’à ce jour ne soient toujours pas réalisés les travaux promis depuis 2002 cours saint-Louis - locaux que nous avons dû abandonner après 9 années d’exploitation et un incontestable succès public. Et qu’après plus de 63 000 spectateurs accueillis en plusieurs centaines de manifestations, nous devions quitter maintenant au Jas de Bouffan un lieu de spectacle qui avait tout pour réussir.
Triste symbole en vérité dans une ville qui ne cesse de s’autoproclamer culturelle au cœur d’un bassin de vie riche

Pour la première fois depuis 1991 La Fonderie se retrouve sans espace de diffusion c’est sans doute très dommageable pour l’association, mais les conséquences en seraient aussi à mesurer sur le tissu local puisque depuis toujours nous avons chaque saison accueilli de très nombreux acteurs et associations. Qu’ils trouvent chez nous un espace d’expression, de diffusion, mais aussi un outil professionnel fut notre volonté et notre ouvrage. Cela reste une fierté que nous refusons de brader.


En attendant pour ce qui touche la salle Bois de l’Aune : contactez la Direction Culture de la CPA.

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 16:20

Conférence de SONIA SHAH*, auteur de COBAYES HUMAINS. LE GRAND SECRET DES ESSAIS PHARMACEUTIQUES, préfacé par John Le Carré

organisée par % Attac Pays d'Aix et les éditions Demopolis
le jeudi 18 octobre 2007 à 19:00 à la maison des associations, Le Ligoures, place Romée de Villeneuve, à Encagnane - Aix en Provence


Sonia Shah est journaliste. Née à New York, en 1969, de parents médecins d’origine indienne, elle a grandi entre les États-Unis et l’Inde. Elle a signé dans Le Monde diplomatique  du mois de mai 2007 l'article Médicaments du Nord testés sur les pauvres du Sud : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/SHAH/14712

La situation que dénonce John Le Carré dans La Constance du jardinier  – non respect des conventions internationales, essais avec placebos, expérimentations menées sans consentement des patients… – est la dure réalité décrite par Sonia Shah dans son livre au terme d’une difficile et courageuse enquête. Elle pointe aussi ce paradoxe : la plupart des médicaments testés dans les pays du Sud le sont pour soigner des pathologies des pays du Nord ou pour développer des médicaments « de confort », alors qu’un pourcentage infime de la recherche médicale est consacré au traitement des maladies tropicales.

Critique virulente d’un système de santé inégalitaire,  Cobayes humains, préfacé par John Le Carré, revendique l’application de la loi et son contrôle citoyen.

Sonia Shah sera accompagnée par Laurence Klejman de Demopolis, nouvelle maison d'édition, dont les deux premiers ouvrages publiés Cobayes humains. Le grand secret des essais pharmaceutiques, de SONIA SHAH et Irak. Retrait immédiat!, d’ANTHONY ARNOVE doivent sortir en librairie le 4 octobre.

Cette conférence sera précédée par la présentation du film La Constance du jardinier à la cafétéria Le Cèdre au Jas de Bouffan le mardi 02 octobre 2007 à 19:30

* Sonia Shah s'exprimant en anglais, la traduction sera assurée par Patrick Hutchinson, enseignant-chercheur au CSPC de l'IEP d'Aix.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 13:43
Alerte sur le PLU de Peynier

Lettre ouverte. AUX ELUS DE LA CPA - 20 juin 2007

Le projet de PLU* de Peynier a du plomb dans l’aile ... *Plan Local d’Urbanisme aidez nous à l’enterrer définitivement !

 

Nous avions attiré votre attention en novembre dernier sur le projet PLU de la commune de Peynier , en vous demandant d’émettre un avis défavorable sur ce projet, aux motifs principaux suivants : Elaboré sans concertation , ce projet, ne répond en rien aux besoins des habitants de la Haute Vallée de l’Arc, que ce soit en termes de cadre de vie ,de déplacement ou de logement et ne s’inscrit pas dans une perspective de développement durable :
-   il sacrifie les espaces agricoles et paysagers de la vallée au profit d’une zone commerciale ce qui est en contradiction flagrante avec le Schéma Départemental de Développement Commercial 2006-2011 adopté par Mr le Préfet en avril 2006,et validé par votre assemblée.
-   Il étend en contravention avec la loi SRU ,comme l’a fait remarquer à plusieurs reprises le préfet, le mitage des espace par la prolifération en lieu et place de plusieurs dizaines d’hectares de zones agricoles et d’anciennes zones NB ,de zones naturelles constructibles (N1° sur des terains de 4000m2,sans logique d’aménagement de la commune.
-   Il prévoit ,également de déclasser 150 hectares de forêts pour créer une hypothétique zone agricole sur les pentes du Regagnas aux terres inaptes ,non irriguées et abandonnées depuis longtemps pour cette raison ,aujourd’hui classées en Espaces Boisés Classés.

Le 17 novembre dernier, sous l’impulsion de sa présidente ,votre assemblée a voté un avis favorable à ce projet, sans argumentation, sérieuse ,en même temps d’ailleurs qu’un avis favorable au projet de PLU de la commune voisine de Trets aux orientations diamétralement opposées.

Le maire de Peynier a engagé l’enquête publique qui s’est déroulée en janvier dernier et à l’issue de laquelle le commissaire enquêteur a rendu lui aussi un avis favorable ,assorti toute fois de réserves et recommandations mais ignorant les fortes réserves ou avis défavorables tant du préfet ,que des trois communes voisines et de nos associations. Depuis ,c’est le silence radio côté mairie de Peynier sur ce qu’elle entend faire comme auparavant d’ailleurs ,puisque ,manifestement ,elle ignore le sens du mot concertation.

Nous vous informons donc ici des éléments nouveaux survenus depuis.

1- Le maire de Peynier a en catimini (ce point n’était pas fixé à l’ordre du jour du conseil municipal du 2 avril et a été traité en questions diverses !), fait adopter les conclusions du commissaire enquêteur lors d’une délibération du même jour, avant même donc que nous ayons pu prendre connaissance des dites conclusions.

2- Par ailleurs nous avons eu communication d’une nouvelle lettre du Préfet des Bouches du Rhône, adressée à la mairie de Trets en réponse à une question que celle-ci lui avait posée sur l’incohérence de traitement des anciennes zones NB entre Trets et Peynier (les zones naturelles N1 de 4000 m2 constructibles du PLU de Peynier), par rapport aux exigences de la législation. La réponse du préfet est éclairante, en voici l’essentiel : ... vous avez appelé mon attention sur l’élaboration du PLU de votre commune, ainsi que sur celle de la commune voisine de Peynier, et plus particulièrement sur le devenir des zones NB. Ainsi que vous le savez, le législateur, par la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, a supprimé ces zones d’habitat dispersé dans les documents d’urbanisme communaux. Dans le cadre du travail réalisé lors de l’élaboration de son plan local d’urbanisme, la commune de Trets a apporté une réponse satisfaisante à cet égard, et je vous en remercie. Pour ce qui est de Peynier, le projet de PLU prévoit de nombreuses zones naturelles N1 qui en réalité, reprennent les modalités du règlement des anciennes zones NB ; ceci n’apparaît pas conforme à l’esprit de la loi SRU et des articles L.110 et L121.1 du code de l’urbanisme, relatifs notamment à la gestion économe de l’espace, ni à l’article R 123-8 du code de l’urbanisme qui n’autorise des constructions en zone N que dans des secteurs de taille et de capacité limités. Les services de l’état ont fait part de cette position au maire de Peynier et à ses services durant la procédure d’élaboration du PLU, et je l’ai reprise dans mon avis sur le projet de PLU arrêté par le conseil municipal du 3 août 2006. Actuellement, la commune de Peynier est en train de retravailler la question de ces zones N1, de façon à les rendre conformes aux dispositions législatives et réglementaires précitées.

3- Nous avons également été informés de la récente délibération de la commune de Rousset refusant le raccordement du secteur de la Corneirelle et de sa future zone d’activités (prévue dans le PLU) à sa station d’épuration en cours de construction. Cette décision altère sérieusement la faisabilité de cette zone et en rend plus problématique la réalisation . Ces éléments illustrent bien la voie sans issue dans laquelle s’enfonce le maire de Peynier pour faire avancer son projet, sans aucune concertation avec les différentes parties concernées, tant avec les associations qu’avec les communes limitrophes, et en dehors du cadre légal de la loi SRU, comme nous l’avons souligné dans notre dossier remis à l’enquête publique et comme le rappelle le Préfet..

4- Par ailleurs vous avez sans doute remarqué des travaux importants engagés le long de la D6 entre le chemin de la Carrière et la Grande Bastide, sur le coteau en allant vers Trets : des engins défoncent et arasent la colline et en arrachent tout couvert végétal sur une demi douzaine d’hectares. Ces terrains sont classés au POS, actuellement applicable, en zone naturelle ND « espaces boisés classés » et donc tous travaux de cette nature sont complètement interdits. Le maire, dans son projet de PLU, les a fait classer en zone agricole A. Mais ces travaux sont complètement illégaux, tant que le PLU n’est pas adopté (et il n’est pas prêt de l’être) ; seule une autorisation provisoire d’accès à partir de la D6 a été délivrée par la DDE. Le service de l’urbanisme de la mairie a reçu la consigne de répondre aux personnes demandant des explications qu’il s’agit de « travaux de défrichement dans le cadre de la lutte contre les incendies », couvrant ainsi l’illégalité ; la rumeur, elle, parle de plantations de vignes ... Le maire se rend ainsi complice de cette infraction, en se gardant bien de faire constater l’infraction constituée par ces travaux qui changent l’affectation des sols à son profit. Un élu au dessus des lois ? Nous avons écrit au préfet pour lui faire part de notre étonnement. Voilà en substance ,les informations nouvelles dont nous voulions vous faire part. Ce projet a du plomb dans l’aile, c’est bien mais il n’est pas encore enterré !

Le maire poursuit en effet son projet ,sans aucune concertation et avec obstination ,avec le soutien de la présidente de la CPA, ce tandem continuant à œuvrer pour faire aboutir un projet de PLU dont nous avons souligné tous les aspects néfastes pour les habitants de la Haute Vallée de l’Arc. Tous deux feraient pourtant bien de mettre en œuvre ce que la présidente de la CPA affirmait récemment dans La Provence du 26 mai dernier : « Dès lors qu’un projet doit voir le jour ,les CIQ concernés nous permettent d’avoir le ressenti des habitants et de pouvoir prendre en charge leurs doléances ,de mieux comprendre leurs préoccupations. Travailler avec les CIQ est la seule manière d’obtenir l’adhésion des riverains sur des dossiers. (...) Leur intervention ,leur implication dans la vie publique, leur proximité nous permettent de travailler pour l’intérêt général. »

Nous vous rappelons les conclusions de notre rapport remis à l’enquête publique : Outre l’absence totale de concertation avec les citoyens et leurs associations tout au long du processus d’élaboration de ce PLU, et la volonté délibérée du maire de ne pas informer, voire de désinformer, la population comme nous avons pu l’observer tout au long de cette enquête, nous dénonçons :
-   les nombreuses contradictions relevées dans ce PLU entre les objectifs affichés et les choix retenus,
-   la nature de ces principaux choix, qui portent gravement atteinte à l’environnement et à la qualité de vie des Peyniérens et des communes alentour : o une zone commerciale et de services, entre La Treille et La Corneirelle, sans lien avec les besoins du bassin et contraire tant aux préoccupations de développement durable, qu’aux orientations du schéma de développement commercial des Bouches du Rhône dans la haute vallée de l’Arc, ceci au détriment de 28 hectares de terres fertiles de vallée et de l’intérêt paysager certain que ces terres représentent, o le déclassement injustifié de 150 ha de bois classés, en zone agricole dans le massif du Regagnas sur des terrains reconnus pour l’essentiel inaptes à l’agriculture par la propre Chambre Départementale de l’Agriculture, o le mitage généralisé et discrétionnaire des espaces par des zones N1 constructibles, sans réel projet de logements accessibles à une majorité, o une urbanisation au sud du village non maîtrisée, faute d’accès.

Nous vous remercions de votre soutien pour continuer ce combat, en faveur du cadre de vie de la Haute Vallée de l’Arc.

 

Association « Leï Michélins » Hameau Les Michels1, rue du Chêne de Louiset 13790 Peynierlesmichelins@orange.fr  08 75 80 56 34

C.I.Q de BeaulieuChemin de La Treille 13790 Peynier ciq.beaulieu@free.fr  06 17 80 73 5

C.I.Q de La TreilleLa Corneirelle Quartier La Treille13790 Peynierjl_binet@hotmail.fr 06 13 20 21 22

Association « Peynier Génération 2000 » 33 ter, av.de la Libération 13790 Peynier peyniergeneration2000@orange.fr 06 31 66 79 72

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 11:46

Après Télé Pays d'Aix www.telepaysdaix.fr/ voici  une nouvelle télé dans le coin, animée par l''equipe de Television Provence

Le site se décompse en diverses télés municipales.
http://boucbelair.televisionprovence.com/

http://eguilles.televisionprovence.com/

http://meyreuil.televisionprovence.com/

 television de Venelles.

PS trop de télé tue la télé.

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 09:06

Et pourtant, elle est de droite ! Le conseil municipal du 28. Juin 07 a voté à l’unanimité la suppression de la ZAC dite ‘Hameau Château l’Arc’. Suite à un audit complet, la commune pense avoir assez d’arguments juridiques, administratifs et écologiques devant le tribunal administratif, pour pouvoir déclarer nul et inexistant ce projet d’aménagement pharaonique datant des années 1970. Jusqu’à 80 hectares et 700 maisons étaient prévu autour du Golf de Château l’Arc, loin du centre village et de tout équipement et infrastructures publiques. En ne reconnaissant plus son rôle d’aménageur à la’ SCI SCA Château l’Arc’, démontrant l’inexistence d’une convention d’aménagement, la commune reprends le ‘jeu en main’.

Estimant que ce projet allait contre l’intérêt général, l’arrêt du projet de PLU modifié transforme tout simplement cette zone en zone naturelle !

Chapeau Monsieur le Maire, même s’il faut s’attendre, vu les sommes en jeu, à des recours juridiques vigoureux !?

Nous regrettons que le Maire voisin de Peynier ne soit pas de la même trempe : Le même type de terrain que la ZAC Château l’Arc de Fuveau, en longeant la vallée de l’Arc vers Trets, risque de se voir transformer en gigantesque zone commerciale au mépris des lois, des règlement et de l’intérêt de nos enfants.

PS : Petite ombre tout de même, même double :

Au cours de ce conseil municipal a été adopté définitivement l’installation des 24 cameras de ‘videoprotection’ (nouvelle appellation plus rassurante que vidéosurveillance) pour finalement ‘que’ 194.000 Euros.

On a également entendu une nouvelle fois le Maire affirmer son refus de construire nombre de logements sociaux locatifs – préférant bâtir une poignée de logements en ‘accession sociale à la propriété’. Préférant le ’qualitatif au quantitatif’ (dixit), Monsieur Bonfillon refuse de voir l’urgence de la situation. Il accepte mal de payer ses pénalités (loi SRU) et appelle le nouveau gouvernement à une révision de cette loi pour plus d’équité entre les communes (sic)

Et pourtant, elle est de droite

Achim Geertz

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