Comme le signale Jean Marie Harribey, on trouve dans l'ouvrage de Paul Ariès La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance (2010) un extrait qui fait ...froid... dans le dos quant aux méfaits du relativisme culturel des décroissants.
Dans son ouvrage ce sont ainsi les « arts de la maternité » chez les Lumbu du Congo, qui sont magnifiés. De quoi s'agit t'il ? De pratiques qui consistent à « contraindre la jeune mère à boire de l’eau bouillante accompagnée de lait chaud pour la débarrasser des résidus de la grossesse et faciliter la montée de lait maternel, d’asperger d’eau bouillante ses parties génitales puis tout son corps, afin de lui redonner sa vitalité, de lui restituer sa féminité. Ce rituel oral codifié implique une intervention constante de toutes les femmes de la famille et du village pour apporter leur soutien à la jeune mère, ainsi toujours entourée. […] Ce rituel est une initiation longue qui peut durer plus d’un an, avec ses rituels d’eau deux fois par jour, signe que la "fabrique de l’humain" y est sacrée. » (p. 226-227).
Là au moins il n'y a pas d'emprise de la technique, du marché....et au moins l'activité a un sens sacré....
Ah la défense du traditionnel et du vernaculaire ....ça fait frémir...