De l'Air pour Aix Les miasmes de la vie politique municipale aixoise et de deux mandats de l’équipe sortante rendent l’air irrespirable. Il est temps d’ouvrir portes et fenêtres et de proposer une nouvelle respiration à Aix et ses habitants.
Ils sont trop bons. Nos leaders décroissants en appelent à l'unité de la gauche de gauche (quoi de plus légitime) et sont prêts pour cela à faire don de leur personne...en prenant..la tête de liste de cette union...(car l'objectif de leur tribune est bien là). L'objectif est double ils donnent le prix du logo ou label décroissance...comprenez si vous voulez vous dire écolo et pas vous faire tirer dessus pour anti-écologisme..donnez nous une tête de liste...et ils essayent de sauver localement une unité de la gauche de gauche..comme si ce qui ne pouvait se faire ailleurs pouvait se faire là échappant aux régles nationales partidaires classiques. (d'ailleurs on aprrend qu'ils sont eux même membre d'organisations partie preanante du processus..ils ont donc du faire des motions et des votes en ce sens dans leurs organisations respectives).
Voilà une entrée en matière politique tonitruante... J'ai comme l'impression qu'il y a peu de chance que ça marche.
Un objecteur de croissance tête de liste jeudi 12 février 2009 | |
Vincent Cheynet et Paul Ariès sont respectivement rédacteur en chef de la Décroissance et directeur de la rédaction du Sarkophage. Ils sont également objecteurs de croissance, au front de gauche et au NPA. L’écologie politique est menacée de disparition coincée entre une droite Grenello-compatible et des Verts ralliés à Dany-le vert métamorphosé en Dany-l’orange. La gauche radicale est aussi menacée de disparition, comme le note Jean-Luc Mélenchon, en raison de l’alignement du Parti socialiste sur l’idéologie des « nouveaux démocrates ». Nous qui ne voulons ni d’une troisième gauche socialo-libérale ni d’une troisième voie écolo-libérale, nous devons nous unir. Les milieux de la décroissance et de l’antiproductivisme lancent depuis Lyon un appel solennel au front de gauche et au NPA. Les Objecteurs de croissance sont prêts à prendre toute leur place au sein de cette convergence pour dire non à l’Europe libérale et productiviste, et pour avancer vers un projet assumant à la fois les contraintes environnementales, la justice sociale et la lutte contre la société du mépris. Cette crise peut être l’occasion historique de rappeler que l’enjeu n’est pas de relancer la machine pour faire grossir le gâteau mais d’en changer la recette. Nous nous félicitons de l’appel du Parti de gauche à remettre en cause le nucléaire. Nous revendiquons avant tout une décroissance des inégalités sociales en mettant en débat l’idée d’un revenu minimum garanti européen couplé à un revenu maximal. Nous voulons faire du réseau international des Villes lentes et de Slow Food les exemples d’une politique de relocalisation et de réappropriation de nos vies. Il est possible de rendre notre projet désirable par le plus grand nombre. Si aucun accord national n’est possible entre le NPA et le front de gauche, les objecteurs de croissance ainsi que les réseaux antiproductivistes et anticonsuméristes, qui débattent depuis des semaines avec les uns et les autres dans la perspective d’une participation aux élections européennes, appellent à faire régionalement exception. La région Rhône-Alpes peut devenir pour des raisons historiques un lieu d’expérimentations politiques de cette gauche radicale qui assume pleinement la remise en cause des modèles croissancistes et productivistes. Nous proposons de réserver une tête de liste régionale à un objecteur de croissance afin de témoigner que la gauche en a fini avec son passif productiviste et permettre ainsi ce mariage si difficile entre les questions écologiques et sociales. Les objecteurs de croissance font cette proposition parce qu’ils sont justement convaincus que la décroissance n’est pas la petite grenouille qui aurait vocation à devenir aussi grosse que le bœuf, parce qu’ils savent que les questions qu’ils posent sont incontournables pour reconstruire une alternative. Aux partis de gauche de prouver qu’ils prennent au sérieux la question écologique et que, face au « capitalisme vert », ils ont vraiment du neuf à construire. Les Objecteurs de croissance veulent croire en cette convergence possible. Nous devrons autrement en tirer les leçons et travailler avec tous les antiproductivistes pour nous doter d’un outil politique capable de porter notre projet. |