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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

Engagé aux côtés d'Edouard Baldo

 

Photo CDM site campagne primaire 2014

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 22:31

 

Chers camarades, 

 

Après avoir réalisé mes études à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix, je suis devenu enseignant de Sciences économiques et sociales au Lycée militaire d’Aix. Profession que j’exerce avec plaisir depuis 1999 et qui est ma seule source de revenu. Dans le climat malsain de la politique nationale et des affaires locales, soucieux de transparence, j’ai publié il y a quelques jours mon revenu et mon patrimoine. Si vous me faites la confiance de me désigner comme premier des socialistes pour mener le combat des municipales, je demanderai à mes colistiers d’en faire autant. J’entends faire de la lutte contre le clientélisme et les affaires un élément fondateur de ma politique municipale. Dans une période de crise majeure, si nous ne voulons pas voir revenir des périodes sombres, nous nous devons d’être exemplaires et de rétablir la confiance entre responsables politiques et citoyens.  

 

Un opposant constant au système Maryse Joissains et à sa politique

 

Colistier de Jean François Picheral en 2001, j’ai eu l’honneur de siéger comme conseiller municipal d’opposition de 2001 à 2008. J’ai pendant cette période été un vaillant opposant au népotisme. Sans compromission et avec constance, j’ai dénoncé une gouvernance autoritaire et des pratiques familiales insupportables. J’ai mis toute mon énergie aux élections présidentielles pour faire élire François Hollande et aux élections législatives de la 14e circonscription pour faire battre Maryse Joissains. J’ai initié depuis quelques semaines la rédaction d’un livre noir du bilan Joissains, dont la première mouture est accessible à l’adresse suivante : ......... Nous y travaillons collectivement avec quelques militants. Pour l’enrichir, le concours de tous les militant-es serait fécond et nous vous invitons à y contribuer. Le document final sera évidemment à la disposition du Parti, s’il décide d’officialiser cette démarche.

 

Sur les principaux dossiers de cette ville j’ai toujours refusé les nombreuses dérives de la gestion municipale. J’ai, dès le premier mandat, attaqué devant le Tribunal administratif les différentes révisions simplifiées du POS qui, sans schéma urbain global, défigurent notre ville. J’ai, dès leur installation, mis en garde contre l’échec annoncé des vélos Decaux. J’ai obtenu l’annulation par le Tribunal Administratif du Plan de Déplacement Urbain (PDU) d’Aix et du Pays d’Aix, qui n’était pas assez respectueux de l’environnement et se faisait sans vision urbaine. Je n’ai eu de cesse de refuser l’image haineuse et intolérante qui est donnée de notre ville qui, contrairement aux affinités de Maryse Joissains, ne partage pas les valeurs de Marine Le Pen .

 

C’est au nom des valeurs de l’écologie et de la Gauche que j’ai toujours mené ces combats. J’ai argumenté pour la compatibilité de la solidarité et de la protection de l’environnement dans « La face cachée de la décroissance », préfacé par Jean Marie Harribey, alors vice président d’Attac, où je dénonce l’idéologie réactionnaire et malthusienne de la décroissance.

 

Une candidature pour un projet de ville solidaire et écologique

 

Par mon slogan « DE L’AIR », je ne vise pas seulement le renouvellement des personnes ; je pense au nouveau souffle qui doit inspirer un projet urbain à 20 ans. Aix en Provence doit réagir contre les facteurs qui l’entraînent sur la pente du déclin. Elle doit développer l’activité  économique, retenir ses jeunes et en attirer d’autres, plutôt que de miser exclusivement sur sa rente immobilière. Je n’ai pas peur d’affirmer qu’il faut d’abord construire massivement des logements dans les 20 ans qui viennent sur le territoire de la commune d’Aix en Provence, avec une priorité donnée aux logements sociaux, intermédiaires et étudiants. Et cela tout en favorisant une ville « rassemblée », où la spécialisation (commerce, habitat, lieu de travail, lieux culturels) devra être réduite ; en refusant l’hyper-centralité du centre ville et en reliant l’ensemble des quartiers à la ville.  Cette nouvelle respiration urbaine doit se faire avec l’objectif environnemental d’une réduction de l’empreinte écologique de la ville et une diminution de la pollution atmosphérique.

La victoire est à notre portée :

 

Le système Joissains est à bout de souffle. La défaite de la députée Joissains dans la 14° circonscription a été le prélude à sa chute aux prochaines municipales. Je ne crois pas les électeurs aixois disposés à permettre la transmission en douce de la Mairie de la mère à la fille Je crois au contraire le corps électoral très conscient du fait que la constitution inéluctable de la métropole marseillaise va bouleverser les données en profondeur, et que la municipalité Joissains n’a rien pensé, rien prévu pour l’avenir du Pays d’Aix.

Cependant, la mairie ne va pas tomber à Gauche comme un fruit pourri. Il va falloir nous battre unis  sous nos couleurs, dans la perspective de la réunion nécessaire de toutes les forces progressistes pour le second tour. Et d’abord réussir les primaires à Aix, comme nous avons réussi la primaire présidentielle.

 

Pour des primaires constructives.

 

Ayant publiquement proposé, dès décembre 2006, l’organisation à Aix des primaires,je serai, si vous me faites confiance en m’accordant votre parrainage, un candidat respectueux. J’animerai le débat programmatique qui aujourd’hui fait cruellement défaut. Les aixois nous attendent sur ce point où nous avons été trop longtemps silencieux. Loin des querelles et divisions intestines, auxquelles nous ont habitué les frasques de l’opposition ces derniers mois, je n’aurai de cesse de défendre l’unité et le débat de fond dans cette primaire, car c’est unis autour du projet d’une ville dynamique, solidaire et protectrice de son environnement que nous gagnerons !

Sincères salutations militantes
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 22:30

 

aix sans bus

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 14:24

 

 

Pause lecture du week-end.
Je termine le bel ouvrage de Julie Otsuka. Une écriture flamboyante. Un style encore jamais rencontré qui donne l'impression d'un chœur antique.Et la découverte d'un fait historique que je ne connaissais pas "l'importation" (il n'y a pas d'autre mot) de femmes japonaises aux Etats Unis dans les années 20. Traversée du Pacifique et mariages arrangés... un livre d'espoir mais surtout de douleurs de femmes.
Magnifique

 

certaines

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 08:41

 

Que les aixois tremblent !!!

 

Quand on lit les écrits de Mme Rouvier la candidate FN à Aix il y a de quoi prendre peur. Cette dame écrit dans la revue de Polytechnique que "« “Black is beautiful” […] Mais “white” aussi “is beautiful”. Et “white is dying, ending”... » Comme si l'anglais faisait moins raciste.

Catherine Rouvier n’hésite pas non plus à faire appel à Pétain et sa politique nataliste, à s’en prendre à l’avortement, qualifié d’acte « barbare », et au préservatif qui serait « devenu le trophée de la victoire de l’homosexualité sur l’hétérosexualité » et dont sa seule distribution légitime serait « les dangers sanitaires de la sodomie ».

 

 

http://uburoiaixois.tumblr.com/post/51246199152/quand-tu-apprends-le-parachutage-dune-candidate-fn-a

link

 

Lu sur Rue 89

Comment l’extrême droite a pénétré la revue de Polytechnique
Florencia Rovira Torres | Journaliste

La Jaune et la Rouge est la revue des anciens étudiants de l’Ecole polytechnique. Dans son numéro de mai, figure un gros dossier sur la démographie.

Parmi les auteurs des dix articles, on trouve des chercheurs en démographie comme Alain Blum, des experts comme Olivier Thévenon de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement), mais aussi une certaine Catherine Rouvier, présentée comme enseignante en droit à l’université Paris-XI Orsay.

Dans son papier « Pourquoi les Européennes ont-elles si peu d’enfants ? » (depuis retiré du site web de la revue, mais encore disponible en cache), Catherine Rouvier part de ce qui pour elle est un constat ; l’image de la maternité est victime d’un dénigrement et celui-ci est une des causes majeures du faible taux de natalité en Europe.

Le texte d’une militante d’extrême droite

Elle liste les obstacles à une maternité triomphante :

  • le divorce, ce « spectacle désolant » ;
  • le travail féminin, dont « nos enfants souffrent » et qui est « inconciliable » avec une « maternité pleinement assumée » ;
  • l’avortement ;
  • « l’omniprésence obscène du préservatif dans l’espace public » ;
  • et les campagnes d’information sur la contraception, cette « propagande de l’Etat » qui pourrait « expliquer bien des impuissances et des frigidités ».

Pour elle, le divorce entre deux parents est « le début de la logique de la guerre », et la sensibilisation à la contraception « une déclaration de guerre ».


Chapeau bicorne de l’Ecole polytechnique (Jastrow/Wikimedia Commons/CC)

L’article de Catherine Rouvier a suscité la consternation de plusieurs lecteurs, certains se disent même choqués. Sur le site de la revue, des internautes se demandent pourquoi La Jaune et la Rouge a choisi de le publier.

Cette question semble d’autant plus légitime que l’auteur ne cite pratiquement pas de sources pour étayer ses propos. De fait, Catherine Rouvier n’a aucun antécédent dans le domaine de la démographie. Elle n’a produit aucune publication académique sur ces sujets : ni sur la natalité, ni sur le travail féminin, le divorce, l’avortement, la contraception.

Ce que La Jaune et la Rouge oublie de dire, c’est que Catherine Rouvier – en réalité Rouvier-Mexis – est une militante d’extrême droite. Elle a été parachutée par le Front national dans la 19e circonscription du Nord, pour les élections législatives de 2012, sous l’étiquette Siel (Souveraineté, indépendance et libertés) et sera candidate FN à Aix-en-Provence pour les élections municipales de 2014.

« “White” aussi “is beautiful” »

Son nom, l’Institut de géopolitique des populations, est une façade qui cache une activité de lobby de droite, voire d’extrême droite. Le dernier colloque qu’il a organisé s’est tenu sous l’intitulé « Immigration et élections : la droite pourra-t-elle encore gagner ? ». La démographie est un de ses sujets de prédilection.

 

Son président et fondateur, l’économiste Yves-Marie Laulan publie des articles sur le site d’extrême droite Riposte laïque. En 2009 il a été condamné pour provocation à la haine envers les Roms suite à des propos tenus dans l’émission « C dans l’air ».

 

L’institut n’est affilié à aucune université, ne jouit d’aucune reconnaissance scientifique par la communauté des démographes et n’a pas de locaux. Son adresse n’est qu’une boîte aux lettres : au 20 rue d’Aguesseau dans le VIIIe arrondissement de Paris, on trouve le siège de l’Union des blessés de la face et de la tête, et la Fondation des gueules cassées dont le général Jean Salvan est le président d’honneur. Salvan est aussi un des membres fondateurs de l’institut.

En 2010, cette chroniqueuse de la réactionnaire Radio Courtoisie avait été invitée, par l’Institut de géopolitique des populations (IGP) – un lobby nataliste de droite [lire l’encadré] dont une des préoccupations majeures est « [l’]immigration incontrôlée qui détruit peu à peu la France » –, à participer à un colloque à l’Assemblée nationale où elle a tenu un discours devant des élus sous la rubrique savante « Les femmes devant le déclin démographique ».

Parmi les auditeurs, ce 28 mai 2010, on pouvait trouver Hélène Richard, membre exécutif du Bloc identitaire, mais aussi Christian Marchal, membre de l’association des anciens Polytechniciens, l’AX.

Ce jour-là, Catherine Rouvier [PDF] livre un discours fervent sur le besoin de valoriser la maternité afin de combattre une supposée menace contre la population blanche française :

« Ne soyez pas les complices de la destruction de notre civilisation bimillénaire. […] Nos batailles à nous, ce sont nos maternités. »

Et d’ajouter :

« “Black is beautiful” […] Mais “white” aussi “is beautiful”. Et “white is dying, ending”... »

« L’inouïe sensualité de la bouche enfantine »

Catherine Rouvier n’hésite pas à faire appel à Pétain et sa politique nataliste, à s’en prendre à l’avortement, qualifié d’acte « barbare », et au préservatif qui serait « devenu le trophée de la victoire de l’homosexualité sur l’hétérosexualité » et dont sa seule distribution légitime serait « les dangers sanitaires de la sodomie ».

Par moments, Rouvier se fait lyrique :

« Que la semence jaillisse. Ne l’enfermez pas dans le caoutchouc spermicide ! »

Elle incite les femmes à dire « la force du plaisir que leur procure l’enfant qui tète, l’inouïe sensualité de la bouche enfantine suçant le mamelon hypersensible » et termine son discours avec un « Aux armes, citoyennes ! Contre nous de la tyrannie du “ genre ” l’étendard sanglant est levé ! »

« La dictature du préservatif »

C’est après avoir entendu ces paroles que l’ancien ingénieur polytechnicien Christian Marchal a demandé à Catherine Rouvier de venir donner une conférence devant un groupe de polytechniciens qui s’intéressent aux questions de démographie, X-DEP (Démographie, économie, population), dont il était alors l’animateur.

Et c’est ainsi que Catherine Rouvier a présenté, en janvier 2011, une version légèrement modérée de son discours. Elle a néanmoins gardé des formulations comme « la dictature du préservatif », cet « indispensable outil des tristes amours anales ».

C’est le même Christian Marchal qui s’est chargé de coordonner le fameux dossier sur la démographie du dernier numéro de La Jaune et la Rouge et qui a choisi d’y inclure un texte tiré de la conférence de Catherine Rouvier.

Laurent Billès-Garabédian, le président de l’association des anciens polytechniciens, assume la publication de ce texte :

« Est-ce que je me reconnais dans l’article ? La réponse est non. Est-ce que je publierais ce texte à nouveau ? Je vais peut-être vous choquer, mais la réponse est oui. »

Il explique que la revue cherche à présenter une pluralité d’opinions tout en soulignant que l’association reste apolitique.

La droite nataliste en invitée VIP

Lorsque Rue89 lui demande pourquoi la revue a fait le choix de présenter Catherine Rouvier comme docteure et diplômée en droit public sans mentionner qu’elle milite à l’extrême droite, Billès-Garabédian admet que la rédaction aurait dû mieux montrer « le background » de l’auteur.

Interrogé par Rue89, Christian Marchal reconnaît une tendance nataliste. Il affirme :

« Si l’on veut que le monde soit en paix, il ne faut pas qu’il y ait de trop fortes différences démographiques. »

Marchal s’est intéressé aux sujets démographiques il y a une vingtaine d’années. Il était alors « très inquiet » des débats autour des chiffres sur l’immigration, qui selon lui étaient sous-estimés.

Pendant ses dix-sept années passées à la tête du groupe X-DEP, il a invité un grand nombre de ce que le démographe Hervé Le Bras, directeur d’études émérite à l’EHESS, appelle « les vestiges du mouvement nataliste des années 80 et 90 ».

Un mouvement de droite dont l’inquiétude était que la population des Français dits « de souche » soit remplacée par des descendants d’immigrés qui auraient plus d’enfants.

« Race » et peur de l’islam

Parmi les intervenants, on trouve notamment :

  • Jean-Paul Gourévitch, l’auteur de « L’Immigration ça coûte ou ça rapporte ? » (il conclut que ça coûte. Il nous indique qu’il ne se considère pas lui-même comme d’extrême-droite) ;

Christian Marchal assure qu’il a cherché la diversité politique parmi les conférenciers qu’il a invités. Mais quand on lui demande de citer les figures de gauche conviées, il ne peut citer que deux noms : l’ex-sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le démographe Alain Blum.

Ce dernier se souvient de son intervention en 2009 :

« On a évoqué la peur de l’islam et j’ai été choqué qu’un des membres utilise le terme de “race blanche”. Je lui ai répondu que pour moi, le terme de race n’existe pas. »

Le président de l’AX, Laurent Billès-Garabédian, dit ne pas souhaiter « mettre le feu au sein de la communauté polytechnicienne ». Il préfère une discussion « à l’intérieur de la communauté plutôt qu’à l’extérieur », mais est conscient que le texte de Rouvier « a heurté des gens ».

Il souligne que Christian Marchal n’est plus président du groupe X-DEP depuis deux ans. Il a été remplacé par l’économiste Jean-Claude Prager, décidé à tourner la page des « visions traditionnalistes » de son prédécesseur.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 21:42
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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 15:14
A lire sur le blog de Gilles Pipien

http://www.paix21.org/le-blog link




Vendredi, 10 Mai 2013 09:26

Aix-en-Provence, ville d’art, ville d’eau. On y entre notamment par le sud, en venant de l’autoroute, en oubliant vite le Mac Donald et ce bâtiment industriel, la chaufferie urbaine, en évitant le regard sur ce hangar industriel, le Pasino.

Mais, ainsi, vous oubliez un quartier, avec ses milliers d’habitants, Encagnane, ou la « ZUP ». Une extension des années 1960, vite investie par l’Algérie, des rapatriés aux harkis, puis aux travailleurs immigrés venus faire tourner notre économie. Des barres vite montées, gérées par divers organismes d’HLM, dont la qualité de gestion transparaît dans l’état d’entretien des espaces verts et des entrées d’immeubles.

Et ce quartier vous sert pourtant, d’immense parc de stationnement gratuit pour aller flâner au centre-ville, aux Allées Provençales. On se gare sur les trottoirs, sur les terre-pleins, on rentre même dans les parcs de stationnement de pied d’immeubles. On s’y gare pour faire du covoiturage vers Marseille, ou pour prendre le car. Pratique, … pour vous. Les habitants, eux, ne savent plus où mettre leurs propres voitures.

On y passe pour se rendre à la maison des associations, puis on en repart, vite.

Y avez-vous vu ces bennes à ordures qui dégorgent juste à côté du marché ? Y avez-vous vu ces escaliers en ruine au bout d’improbables impasses ? Y avez-vous vu ces forêts d’antennes relais qui décorent les toits d’immeubles ? Avec accès soudés pour que les locataires non consultés ne détériorent pas ce modeste revenu de l’organisme d’HLM. Et ces autres forêts de paraboles aux balcons, puisque le même organisme n’a pas su proposer une antenne collective.

Y avez-vous entendu parler de ce meurtre à l’été 2012, dans un des bars clandestins que les locataires dénonçaient en vain depuis des années ? Au beffroi, on préfère stigmatiser les quartiers nord de Marseille pour rejeter la métropole.

Savez-vous que c’est le quartier le plus pollué de notre bonne ville, avec un taux record d’asthme chez les enfants ? Pourtant, après un an d’étude d’une Zone d’Action Prioritaire pour l’Air, le beffroi n’a pas trouvé matière à agir. On parlait de piétonniser le centre-ville, mais Encagnane… ? Et pourtant on y trouve une école adossée au mur anti-bruit de l’autoroute.

Dans les broussailles des espaces verts délaissés, les habitants ont creusé des sentiers pour accéder aux arrêts de bus, ou rejoindre l’école. Au pied des immeubles, des flaques de parkings agrémentent le paysage.

Enjambant l’autoroute, et ses huit voies, une passerelle piétons porte le tout nouveau GR 2013, devant relier la Fondation Vasarelli au centre-ville. On y croise un campement de gens du voyage, on y surplombe le matelas et le tas de vêtements d’un sans-abri. Peu de tags ici, mais qui voudrait venir s’y exprimer, autrement que par cette voiture qui a brûlé il y a peu ?

Mais qui accompagne ces Aixois ? On y a fermé une crèche malgré la demande. On y refuse l’installation en pied d’immeubles de quatre assistantes gardant des enfants. Par de pistes cyclables, pas de continuités pour les piétons, et il ne fait pas bon être handicapé , avec les rares rampes débouchant sur des obstacles infranchissables. Les moindres places, parfois plantées, bordées de commerces, sont inaccessibles aux piétons, encore moins avec poussettes ou charrettes, tellement les voitures s’entassent.

Pourtant, la vie est partout, les associations fleurissent, le comité d’intérêt de quartier réfléchit, interpelle. Tout le monde vous dit : nous aimons notre quartier. Il pourrait être merveilleux si…

C’est à Aix, la ville qui s’enorgueillit que la capitale de la culture 2013 y commence, avec son prestigieux ballet ou son festival mondialement connu, sans parler de « son » Cézanne. A quelques centaines de mètres du Cours Mirabeau.

A l’heure où les recensements montrent que notre bonne ville perd des habitants, surtout des actifs entre 25 et 40 ans, pourquoi ne se penche-t-on pas sur la vie de ce quartier ? Pourquoi les solutions trouvées ailleurs à Aix ne s’y appliquent-elles pas ? Comme la couverture de l’autoroute, alors qu’on a bien couvert la voie ferrée. Comme la gestion du stationnement des forains les jours de marché, qu’on a su organiser place des Prêcheurs et Cours des Arts et Métiers. Comme le stationnement payant avec gratuité pour les riverains dans tout le centre-ville. Comme la création et la gestion de parcs comme le parc Jourdan ou le parc Rambot. Comme des traversées piétonnes surélevées et sécurisées, comme on vient d’en créer une dans le quartier du Pont de Béraud.

L’urbanisme, c’est d’abord de l’urbanité, un respect des habitants, de tous les habitants.

Cette urbanité on la trouve chez les habitants d’Encagnane, ou chez cette policière nationale qui va au devant d’eux pour comprendre, pour aider, ou chez ces femmes qui se battent au sein du comité d’intérêt de quartier.

Alors, on travaille à un projet d’urbanité avec les Encagnanais ? Ces Aixois ?

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 15:41
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 16:41

 

De l’Air pour Aix-en-Provence !

 

Le cap des 100 premières signatures est franchi

 

Après un premier mois de campagne en vue des primaires citoyennes municipales, je suis fier d’enregistrer aujourd’hui plus d’une centaine de signatures citoyennes d’aixoises et d’aixois en soutien à ma candidature. Cette confiance qui m’est accordée témoigne de la forte aspiration de nos concitoyens à renverser la chape de plomb qui étouffe notre ville. Partout où je me rends, à la rencontre des habitants, j’entends résonner avec force cette exaspération et le désir de changement. 

Opposant de la première heure au système Joissains, j’ai souhaité engager une campagne de terrain, de proximité, pour dénoncer le bilan désastreux de la gestion municipale actuelle. Je veux tourner la page du gâchis des intelligences et des énergies que subit Aix-en-Provence, et proposer une nouvelle respiration pour notre ville.

Ma responsabilité est de poursuivre ce combat d’idées, sans relâche, dans ces primaires, avec la constance et la détermination qui me caractérisent. Je donne rendez-vous aux aixoises et aux aixois pour débattre autour de nouvelles actions et propositions concrètes, dans les semaines à venir.

 

 

 

Mais j’ai également besoin que chacun d’entre vous se mobilise pour signer et faire signer une promesse de parrainage en ma faveur, afin de me permettre de continuer à défendre mes idées dans cette campagne , et contribuer au réveil de l’opposition. Je vous remercie de votre confiance et de votre soutien.

 

Formulaire en ligne link

 

parrainage C. DiMeo

 

 

 

Le formulaire link


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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 16:29

 

 

A la rencontre des aixois ce matin sur le marché du Jas. Une grande lassitude des aixois pour la gestion Joissains et un profond dégout des affaires nationales actuelles. On le partage.

 

jas5mai

 

 

 

jas 5mai2

 

 

 

 

 

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 08:50

 

DE L’AIR ! UNE RESPIRATION DEMOCRATIQUE POUR AIX

 

Après 12 ans de gestion municipale clanique et familiale, notre ville étouffe. La récente promotion du conseiller politique, chauffeur et ex-attaché parlementaire de Mme Joissains, au rang de cadre municipal de catégorie A, représente une étape de plus dans l’escalade au favoritisme. Dans le même temps, on apprenait la condamnation en première instance à 6 mois de prison ferme du maire de Ventabren, tout récemment recruté comme collaborateur politique de Mme le Maire.

 

Il est temps d’en finir avec le népotisme, et ses conséquences désastreuses sur la prise en charge des dossiers aixois. Le chaos qui mine l’office HLM ou la désorganisation de la police municipale en sont des exemples éloquents.

 

Mais la gauche, encore marquée par l’héritage defferriste, n’est pas à l’abri de ces dérives. Je veux donc modifier en profondeur le système existant, pour passer un nouveau contrat moral avec les aixois.

 

Je veux apporter un nouveau souffle à notre démocratie municipale.

 

UN MAIRE EXEMPLAIRE

 

On ne peut demander aux citoyens de faire preuve de probité et d’éthique, si leur premier magistrat ne donne pas l’exemple. Je n’ai jamais vécu de la politique, ayant toujours conservé une activité professionnelle principale, et je m’engage à être un maire exemplaire.

- Favorable au non cumul des mandats dans le temps, je m’engage à ne pas exercer plus de deux mandats à la tête de la municipalité, pour éviter l’usure du pouvoir.

- Si la loi ne l’impose pas d’ici 2014, je prendrai la décision d’interdire les écrêtements et la réversion d’indemnités entre élus.

- Je publierai également, avec les élus de la majorité, mon patrimoine chaque année. Chaque citoyen pourra ainsi juger de l’absence d’enrichissement personnel durant le mandat.

 

UNE EQUIPE RENOUVELLEE

 

Lorsque le personnel politique ne se renouvelle pas, il risque de s’enfermer dans un cercle vicieux de connaissance, de copinage et d’échanges de faveurs. Je souhaite ouvrir la vie municipale à de nouveaux acteurs, habituellement privés de parole.

- Je prendrai sur ma liste des jeunes, des personnalités issues de la société civile, des co-listiers représentatifs de la grande diversité sociale, culturelle, professionnelle de notre ville.

- Je créerai une commission de déontologie, chargée de surveiller les cas de conflits d’intérêts économiques et familiaux.

 

UNE ADMINISTRATION AU SERVICE DES AIXOIS

 

Aujourd’hui, l’administration municipale souffre. Placardisés, malmenés, de nombreux agents ne peuvent mener à bien leurs missions. Les hiérarchies parallèles se multiplient, à l’image de la police municipale qui compte 12 directions pour 70 agents, alors que l’insécurité progresse à Aix. Je veux réorganiser en profondeur cette administration, pour lui permettre de réaliser les grands projets d’avenir pour la ville.

 

- Je rendrai tout d’abord la gestion municipale transparente, en encadrant strictement les embauches familiales. Je ferai publier les listes de commission d’avancement du personnel, et demanderai aux Directeurs administratifs de publier une déclaration d’intérêts.

- Je ferai un état des lieux des postes contractuels, pour mener plus efficacement la lutte contre la précarité statutaire et les recrutements de complaisance.

- Je favoriserai le recrutement, pour les postes de DGS et DGA, de hauts fonctionnaires provenant d’autres régions, pour faire émerger de nouvelles élites.

- Je lancerai des audits indépendants sur les services de la ville, et notamment sur l’office HLM, Pays d’Aix Habitat, qui a connu 7 directeurs en 12 ans.

 

 

 

Bien à vous

 

 

Revue de presse

 

http://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/2317242/cyril-di-meo-ps-en-quete-depuration-ethique.html

 

 

http://www.citylocalnews.com/actualite/2013/04/19/non-au-chauffeur-et-au-boxeur

 

Pétition contre le système Joissains

 

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/p%C3%A9tition-anti-joissains-non-au-clientelisme-et-au-nepotisme-au-sein-de-la-mairie-d-aix

 

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