Réservez votre samedi 28 avril pour préparer la montée de la vague en faveur de françois Hollande
Blog de Cyril Di Méo
Enseignant de sciences économiques et sociales
Marié, père de 2 enfants
Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008
Militant socialiste
Engagé aux côtés d'Edouard Baldo
Premier tract de lancement de campagne
Présentation et axes de campagne link
Propositions moralisation vie politique aixoise
Propositions urbanisme et devenir de la ville
La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.
Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.
«Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ».
Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.
ISBN: 2-296-01224-8
Achat en ligne
http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965
Réservez votre samedi 28 avril pour préparer la montée de la vague en faveur de françois Hollande
Le 22 avril 2012 restera comme un jour historique : pour la première fois en France, un candidat a réussi l’exploit d’arriver en tête du premier tour de l’élection présidentielle devant le président sortant. Quelle joie de voir les Françaises et les Français faire mentir les pronostics qui prévoyaient une forte abstention et placer François Hollande en première position !
Dix ans jour pour jour après que j’ai décidé de m’engager au sein du Parti socialiste, cette journée était pour moi un moment particulier de joie et d’enthousiasme. Mais c’est la joie collective qui me touche le plus : hier les Français ont montré qu’ils étaient prêts au redressement de notre pays, prêts au changement qui nous fera renouer avec notre histoire, nos valeurs, nos principes.
Nous avons encore devant nous quinze jours de campagne : j’invite toutes celles et ceux qui souhaitent ce changement à s’engager pour qu’il devienne réalité le 6 mai. Porte après porte, réunion après réunion, rencontre après rencontre : il nous faut convaincre chaque jour et convaincre partout. Une élection ne se joue pas dans les sondages mais dans les urnes. Les différences constatées hier entre les pronostics et les résultats en sont une preuve supplémentaire.
Le score de la candidate du Front national, plus haut qu’attendu, montre la colère d’une partie des électeurs contre la politique du candidat sortant. Ce score est encore plus haut sur la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône, où il dépasse 20%. Ce résultat m’attriste mais ne m’étonne pas : pour être chaque jour sur le terrain, à l’écoute de vos préoccupations, je sais votre colère, vos besoins, vos manques, la précarité dans laquelle vous vivez, vos angoisses.
« Qui sème le vent récolte la tempête » : c’est cela qu'a fait Nicolas Sarkozy. En instaurant le bouclier fiscal, en supprimant des milliers d'emplois dans l'éducation, la justice, la police, en négligeant les services publics, en considérant la jeunesse comme une menace, en cherchant des boucs émissaires,…
Pourtant, les réponses de l’extrême-droite n’en sont pas : dérembourser ou interdire l'IVG n'empêchera pas les avortements, cela mettra seulement des femmes en danger ; sortir de l'euro ne permettra pas le retour à la France des Trente Glorieuses, cela mettra l'ensemble de nos entreprise et le pays en danger ; pointer du doigt les immigrés ne résoudra pas le chômage car c'est en créant de l'emploi qu'on sortira de la crise. Je veux continuer à convaincre, en montrant comment François Hollande porte le changement que vous êtes si nombreux à attendre. Les réponses à votre colère ne se trouvent ni dans la violence, ni dans la xénophobie, ni dans le rejet de l'autre. Permettre aux enfants d'être bien à l'école, permettre aux jeunes comme aux anciens de travailler, redonner le droit à celles et ceux qui ont travaillé 41 année de partir à la retraite à 60 ans, faire respecter la loi, retrouver l’exemplarité au plus haut niveau de la République : voilà le chemin.
Hier, vous avez placé François Hollande en tête du premier tour de l’élection présidentielle. Le 6 mai, vous choisirez le nouveau président de la République. Notre pays a besoin de changement. La voie que propose Nicolas Sarkozy est une impasse, son bilan en dit plus long que les milliers de pages que nous pourrions écrire : doublement de la dette depuis 10 ans, accroissement des inégalités, désindustrialisation, casse de nos retraites, mise en danger du système de santé, Éducation nationale sacrifiée, justice et sécurité privées de moyens…
Tout cela n'est pas irrémédiable : notre France, c'est celle de la République, de l'égalité, du respect, de la jeunesse, de l'avenir. Notre France, nous voulons la voir revivre. Le changement, c'est maintenant !
Le 6 mai prochain, votons François Hollande !
Gaelle Lenfant
Sarkozy 32,8%
Hollande 26,7 %
Le Pen 14,5%
Melenchon 11,2%
Bayrou 9%
Joly 3%
Dupont aignan 1,2 %
Une ville d'Aix qui connait un effritement de la droite de 4 points et une perte de 4000 voix, une progression importante de la gauche et de la gauche de gauche (un total cumulé de 29744 voix soit 41% contre 24297 voix soit 33% en 2007), un effondrement de Bayrou 10 points (8000 voix).. Et une forte poussée du FN (4000 voix supplémentaires). Droite et extreme droite font 47% à Aix soit l'équivalent de 2007. Ce sont donc les pods de la droite et l'extreme droite qui ont changé à AIx. Une ville qui reste donc très à droite mais qui esperons le ne redonnera pas une majorité de 57 % à Sarkozy comme en 2007.......
Mais une france qui se lève contre Sarkozy
Candidats | Nombre de voix | % exprimés |
---|---|---|
Nicolas Sarkozy | 23 240 | 32,81 |
François Hollande | 18 961 | 26,77 |
Marine Le Pen | 10 305 | 14,55 |
Jean-Luc Mélanchon | 7 943 | 11,22 |
François Bayrou | 6 396 | 9,03 |
Eva Joly | 2 219 | 3,13 |
Nicolas Dupont-Aignan | 952 | 1,34 |
Philippe Poutou | 433 | 0,61 |
Nathalie Arthaud | 188 | 0,27 |
Jacques Cheminade | 187 | 0,26 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits |
---|---|---|
Inscrits | 90 437 | |
Abstentions | 18 645 | 20,62 |
Votants | 71 792 | 79,38 |
Exprimés | 70 824 | 78,31 |
Blancs ou nuls | 968 | 1,07 |
Candidats | Nombre de voix | % exprimés |
---|---|---|
Nicolas Sarkozy | 26 986 | 36,78 |
Ségolène Royal | 18 605 | 25,36 |
François Bayrou | 14 510 | 19,78 |
Jean-Marie Le Pen | 6 217 | 8,47 |
Olivier Besancenot | 1 899 | 2,59 |
Dominique Voynet | 1 205 | 1,64 |
Philippe de Villiers | 1 068 | 1,46 |
José Bové | 988 | 1,35 |
Marie-George Buffet | 890 | 1,21 |
Arlette Laguiller | 540 | 0,74 |
Frédéric Nihous | 296 | 0,40 |
Gérard Schivardi | 170 | 0,23 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits | |||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Inscrits | 89 478 | ||||||||||||||||||||||||||||
Abstentions | 15 432 | 17,25 | |||||||||||||||||||||||||||
Votants | 74 046 | 82,75 | |||||||||||||||||||||||||||
Exprimés | 73 374 | 82,00 | |||||||||||||||||||||||||||
Blancs ou nuls | 672 | 0,75
Résultats du second tour à Aix-en-Provence (6/05/2007)
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Bruno Larebière Rédacteur en chef de Minute pendant une décennie, ancien poids lourd de la mouvance identitaire (Bloc identitaire, Novopress)
«Je voterai pour Sarkozy car ce que je finissais par croire impossible est enfin arrivé: le centre de gravité de la vie politique française s’est déplacée vers la droite (…) Sarkozy s’est révélé un adversaire comme la gauche n’en avait pas imaginé dans ses pires cauchemars. Il a sapé, ébranlé ou carrément détruit toute une mythologie dite progressiste».
Voici pour information quelques dates pour la campagne de François Hollande dans le Pays d’Aix organisées par Gaëlle Lenfant et Jean David Ciot
Gaëlle Lenfant candidate et mandataire de François Hollande dans la 11e circonscription
Pic NIC à Aix
Le Samedi 14 et/ou dimanche 15, à partir de 12 h au Théâtre de Verdure (Parc Vilers, Jas de Bouffan, Aix) (11e)
(Chacun amène un peu, on partagera beaucoup !)
Pour une meilleure organisation, validez votre participation ici : (Vous pourrez opter pour le samedi, le dimanche, ou les 2) http://doodle.com/f3vhymw4vvz9n26k
Et
Jean David Ciot candidat et mandataire de François Hollande dans la 14e circonscription
Réunion publique à Meyrargues (14e)
Lundi 16 avril à 18h30 à la salle des fêtes de Meyrarguespour le Canton de Peyrolles
Réunion publique à Trest (14e)
Mardi 17 avril à 18h30 à la salle des Colombes à Trets pour le Canton de Trets
Et pour les deux circonscriptions
Réunion publique à Aix (11e et 14e)
Mercredi 18 avril à 18h30 au Centre des Congrès à Aix
En pays d’Aix
Le changement c’est maintenant
Coordination de campagne : 06 01 79 35 44.
Local de campagne :
40 Cours Sextius 13100 Aix
04 42 69 02 72 ou 06 45 62 24 76
En espérant vous voir à l’une de ces occasions.
Une minute de bruit contre les fermetures de classes
La FCPE d'Aix appelle à un rassemblement mardi 10 avril à 18h devant l'Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence afin de faire attendre au Conseil municipal le mécontentement causé par les fermetures de classes.
Inscrivez-vous en cliquant ici et n'hésitez pas à en parler autour de vous ! Venez nombreux, bonne humeur et détermination sont les mots d'ordre. Amenez banderoles, panneaux, porte-voix, cornes de brume, sifflets, tambours, etc.
Pour plus d'informations, contactez la FCPE à gjl.fcpe@laposte.net.
À mardi !
Créé le 04-04-2012
La proposition la plus forte de François Hollande sur le chapitre énergétique, c’est d’assurer la performance thermique d’un million de logements par an. Mais en y regardant de plus prés, l’objectif passe en fait à 600.000 pour le parc existant.
- Je vous confirme que les 400.000 autres sont des logements neufs qui seront construits selon les nouvelles normes thermiques.
Rien d’autre donc que l’application de la législation du Grenelle, qui impose des normes basses consommation sur toutes les nouvelles constructions dès le 1er janvier 2013…
- Nous, les 400.000 logements par an, on les fera. C’est toute la différence.
Revenons au parc ancien…
- Nous réhabiliterons 600.000 logements par an en commençant par les plus énergivores pour obtenir les gains les plus forts le plus vite possible. On espère ainsi une économie énergétique de 30 à 40%. C’est considérable.
Comment vous y prenez vous ? En renforçant les mesures fiscales incitatives qui existent déjà ? En usant de la contrainte réglementaire ? En subventionnant les travaux ?
- Il ne vous a pas échappé que si on se borne aux dispositifs fiscaux qu’on peut améliorer, on a peu de chance de permettre aux familles les plus vulnérables d’entamer des travaux. Le coeur de notre démarche, c’est donc l’instauration d’un tarif progressif de l’électricité. Chaque foyer aura accès à un volume minimal de consommation pour ses besoins essentiels, facturé moins cher qu'actuellement, ce qui donnera de l'air aux petits budgets, et notamment les 4 millions de foyers les plus précaires qui bénéficieront en outre d'un forfait renforcé. Dès lors que le prix augmente au-delà de la couverture de ces besoins de base, on incite à la limitation du gaspillage et à la mise en œuvre de travaux d’isolation.
Comment instaurer un tarif de base et définir ce qui est ou n’est pas superflu alors que les besoins varient selon la région, la saison, le nombre de personnes au foyer ?
- Le mode de calcul du tarif de base de l’électricité sera fonction de quatre critères essentiels : le mode de chauffage, la région, le nombre de personnes dans la famille et le Diagnostic de performance énergétique (DPE). C’est sur la base du volontariat que les gens souscriront à ce dispositif du régime progressif. Ils fourniront alors leurs informations à partir desquelles nous pourrons identifier les logements à rénover en priorité.
Ce sont des critères qui existent déjà.
- Oui mais on les cumulera pour disposer d’un indicateur souple qui ait un sens. Exemple : les foyers qui ont une mauvaise performance énergétique auront droit à un volume d’électricité et de gaz au tarif de base plus important mais qui aura vocation à se réduire dés lorsqu’ils engagent des travaux. Parallèlement, il faut gérer le problème de l’effet rebond. Par exemple dans la commune de Crolles (Isère) dont je suis maire, j’avais promis aux habitants une baisse des charges de 15% à 20% suite aux travaux de rénovation. Or, leur facture a finalement augmenté. Pour une raison simple : sachant qu’ils allaient payer moins cher leur chauffage, ils ont poussé sur le thermostat pour encore plus de confort. Après un accompagnement individualisé, tout est rentré dans l'ordre. Pas de doute qu’il y ait un gros effort pédagogique à entreprendre pour expliquer que les avantages de l’isolation ne sont vérifiables qu’à confort comparable. Cet effet rebond pourra pour une part être neutralisé par la pédagogie et par la tarification.
Comment financez-vous ce programme de rénovation ?
- Avec la défiscalisation mais pas seulement. Pour les propriétaires ou les copropriétaires privés qui ne peuvent pas assumer les travaux de rénovation, nous pourrons faire appel à un tiers investisseur, qui se rémunérera sur les économies d’énergie. L’enjeu, c’est de trouver le modèle économique, d’affichage et de compréhension pour faire de l’efficacité énergétique performante. Sur les économies d’énergie, on pourrait s’inspirer du Québec où les personnes reçoivent chaque année un chèque du montant des économies réalisées. L’autre levier, c’est l’optimisation des périodes de pointe lorsque l’on doit importer de l’électricité de l’étranger en hiver ou avoir recours à des centrales d’appoint au charbon ou au gaz. Force est de reconnaître que les incitations d’Edf pour décaler la consommation électrique des machines à laver hors période de pointe, la nuit par exemple, sont aujourd’hui très faibles, voire dérisoires.
Au total, combien coûtera au budget de l’Etat le chantier annuel de rénovation des 600.000 logements ?
- Les investissements nécessaires seront financés par le secteur de l'énergie.
Vous êtes sûr d’être dans les clous ? Parce qu’à raison de 20.000 à 30.000 euros de travaux par logement, il faudrait miser au total sur 12 à 18 milliards ?
- La puissance publique n'a pas vocation à financer 100% de la démarche pour tous les consommateurs. Nous sommes sur des investissements qui génèrent un retour rentable à moyen terme. Les mécanismes d'investissement doivent donc être adaptés pour accélérer cette rentabilité ou la rendre compatible avec les contraintes des ménages.
Les économies d’énergie, c’est donc le pilier central de la stratégie énergétique du PS ?
- Oui. Pour réduire la facture quand les prix augmentent, il n’y a qu’une solution : réduire la consommation, en travaillant sur les économies d’énergie. Or aujourd’hui, le système fonctionne de façon inverse : tout est fait pour vendre de la production. Si le Paquet Climat-Energie va dans le bon sens, la directive sectorielle va en sens inverse. Elle favorise les pointes, qui permettent aux gros opérateurs comme aux petits de tirer les prix vers le haut. Le principe de marché de capacité se détourne de l’objectif d’effacement. Ce n’est pas parce qu’on est incapable de réguler le réseau qu’il faut inciter à polluer la planète. On marche sur la tête !
Faire décroître la consommation électrique, c’est réaliste ?
- Il me semble qu’on aura du mal à faire autre chose qu’à maîtriser une croissance contenue. La courbe de consommation devrait continuer à grimper d’environ 2% par an, notamment en raison des transferts d’usage liés à l’informatique et demain de la voiture électrique…
Que proposez-vous sur les énergies renouvelables ?
- Il faut qu’on arrête d’être timorés, qu’on cesse d’entraver l’éolien et d’errer sur les tarifs de rachat du photovoltaïque. Le seul vrai problème de ces énergies, c’est leur intermittence. Savez-vous que l’Allemagne a accumulé 165 jours d'arrêt d'éoliennes parce que le réseau ne pouvait les absorber ? L'énergie produite ne correspond pas toujours à l'énergie demandée. Une des solutions clés, c’est le stockage de cette électricité intermittente. Dès qu’on y parvient, c’est bingo. Or, on commence à maîtriser ces technologies de stockage comme les Step (Station de transfert d'énergie par pompage) ou l'hydrogène… Reste à les industrialiser. Et donc à trouver un modèle économique, qui soit raccord avec la montée en puissance des énergies vertes. Les experts estiment que ces technologies pourraient être matures dans 10 à 15 ans. Il faut aller beaucoup plus vite.
Quels sont vos objectifs ?
- Sur le photovoltaïque, nous essaierons de faire quatre fois mieux que ce que prévoyait le gouvernement actuel. Nous poursuivrons ce qui a été engagé sur l’éolien off-shore et ferons sans difficulté bien plus sur l’éolien terrestre. On fera forcément des mécontents mais l’acceptabilité, ça se travaille. Et puis, n’oublions pas les réseaux de chaleur, la biomasse, la méthanisation à développer à l’échelon local.
Vous visez donc à rattraper le retard, mais la cible reste toujours 23% d’énergie verte en 2020 ?
- Oui, mais vous savez, c’est déjà un gros effort car au rythme où nous en sommes, l’objectif que nous nous sommes assignés en Europe est devenu plus que difficile à atteindre.
Avec quel financement ?
- Pour appuyer le financement de la recherche et développement, nous nous appuierons notamment sur le Fond vert de capital développement qui sera créé au sein de la future banque publique d’investissements grâce à la réallocation des quelques centaines de millions d’euros disponibles au sein de l’actuel FSI et du grand emprunt. D’autres moyens seront utilisés : l’épargne disponible grâce au doublement du plafond du livret développement durable et le recours à des "Project bonds" à l'échelle européenne car cet enjeu concerne toute l'Europe. Pour le reste, nous travaillons sur le tarif de rachat, en incluant la question de l’autoconsommation : l’idée serait de ne racheter que ce qui n’est pas autoconsommé. Et puis, il y a beaucoup d’économies à faire sur les pertes en ligne, lors de l’acheminement de l’électricité. C’est l’équivalent de la production de deux ou trois réacteurs nucléaires chaque année ! Si on répartissait mieux les moyens de production, d’autoproduction et d’autoconsommation, on réduirait ces pertes et les économies réalisées pourraient être remises au pot.
S’agissant du nucléaire, on a du mal à savoir en écoutant François Hollande vers quel mix énergétique la France doit se diriger pour la fin de ce siècle.
- Une chose est sûre : nous souhaitons engager une transition énergétique de grande ampleur. Il est certain que la France est beaucoup trop dépendante du nucléaire, et que c’est la raison pour laquelle nous sommes en retard sur l’isolation des logements et que nous sommes déficitaires lors des périodes de pointes. Je n’ai pas attendu Fukushima pour le penser. Je l’avais déjà dit lors du débat sur la loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) à l’Assemblée nationale au nom du groupe PS. L'objectif de François Hollande est connu : passer de 75% d’énergie nucléaire aujourd’hui à 50% en 2025. Pour l’heure, on ferme Fessenheim et on maintient l’EPR de Flamanville.
Et quel est le cap qui est visé à plus long terme ?
- Les autres rendez-vous ne sont pas pour demain matin. Nous aurons le quinquennat pour prendre d’autres décisions, en fonction des progrès réalisés en matière d’économies, d’efficacité et d’énergies renouvelables. C’est là qu’il faut être très volontariste maintenant, pour disposer demain de marges de manœuvre. Et croyez-moi, François Hollande a parfaitement intégré les différents paramètres du tableau de bord énergétique.
Vous vous êtes fait une religion sur les centrales nucléaires de quatrième génération qui pourraient prendre le relai des EPR ?
- D’après ce que je comprends, c’est une technologie qui a un avantage : assurer l’indépendance en combustible puisque nous réutiliserions l’uranium appauvri. Mais pour ce qui concerne la sûreté ou encore les déchets, même si leurs activités radioactives sont raccourcies et leur volume réduit, les reproches avancés aujourd’hui demeurent à peu près identiques.
Qu’attendez-vous du débat parlementaire sur l’avenir énergétique de la France qu’a promis François Hollande pour 2013?
- Ce sera un exercice de pédagogie et de mobilisation mais pas un débat technique. L’idée est d’expliquer aux Français les enjeux posés par notre dépendance au "tout nucléaire" ou au "tout pétrole" : le mix énergétique actuel, très déséquilibré en faveur du nucléaire, les alternatives, les changements à opérer en termes de mobilité pour réduire nos consommations de pétrole, le problème de l’effet rebond et l’effort collectif à mener sur les économies d’énergie... L'appropriation de ces enjeux par les Français sera déterminante.
Il faudra aussi expliquer que la solution du vieillissement des centrales s’est imposé à la France sans que les français n’aient vraiment eu leur mot à dire.
Vous avez raison, le gouvernement n'a pas laissé le choix à EDF. Mais il faut reconnaître aussi que le vieillissement, dans la mesure où il est compatible avec les plus hautes exigences de sécurité, c’est ce qui nous permet de financer la transition massive que nous souhaitons. Je suis un pragmatique. Il faut changer de modèle. Cela exigera de la volonté, de la sueur et du temps.
Propos recueillis par Guillaume Malaurie et Morgane Bertrand
On allait voir ce qu'on allait voir.. et puis finalement on n'a rien vu... Comme d'habitude avec Maryse Joissains....
Même pour la sécurité Joissains n'est pas compétente...
Le gouvernement sacrifie l’éducation de nos enfants en attaquant systématiquement le monde de l'enseignement. Nicolas Sarkozy a supprimé 70 000 postes d’enseignants et démantelé leur formation. La député-maire Maryse Joissains qui soutient cette politique, mène une politique du logement malthusienne qui fait fuir les jeunes ménages, les classes populaires et moyennes d'Aix. Ce sont ainsi une douzaine de classes sur Aix qui seront fermées à la rentrée prochaine. Les écoles : Des deux Ormeaux, École Annexe IUFM, Les Granettes, Jules Isaac, Jacques Prévert, Jean Jaurès, Joseph d'Arbaud, Roi René, Sallier, Sextius, La Torse seront touchées par cette politique de Nicolas Sarkozy et Maryse Joissains.
Lieu
Au local Aixois de Campagne de François Hollande et Jean David Ciot - 40, Cours Sextius - Aix-en-Provence