On savait Maryse Joissains proche de la droite extrême en tant que membre du collectif Droite populaire dont certains membres avaient mis il y a quelques semaines sur la table une possible alliance UMP / FN. On connaissait les attitudes et propos de Maryse Joissains dont la tonalité et le contenu flirtaient régulièrement avec la droite extrême. On ne pouvait pas ne pas remarquer la bizarre absence à plusieurs scrutins successifs municipaux de liste d'extrême droite à Aix... et bien voilà que l'on passe à l'étape suivante, le recyclage d'anciens élus d'extrême droite. A moins que ce soit, lachée par ses amis UMP (voir le bordel et la défiance à la CPA), la solitude qui pousse Mme Joissains à chercher de nouveaux amis ???
La nouvelle tournait dans la ville depuis quelques jours mais on osait y croire. La Provence confirme ce jour, Damien Bariller ex leader FN puis ex bras droit de Bruno Megret au MNR, puis leader MPF aixois a été embauché par un organisme de la ville, la SEMEPA.
ps : La façon dont l'adjoint aux fiances d'Aix évacue la question fait froid dans le dos.
A lire dans LA Provence du 11 novembre.
Un ex-baron du FN à la communication de la Société d'économie mixte de la Ville
Publié le jeudi 11 novembre 2010 à 17H36
"Nous, les libéraux, on est large d'esprit. Et puis, il n'est pas FN, il était au MNR". Gérard Bramoullé, président de la Semepa, a le sens de la nuance. N'empêche, il confirmait hier la nomination à la direction de la communication de la société d'économie mixte de la Ville, de Damien Bariller.
Cet Aixois s'est engagé tout jeune dans les rangs du Front national avant de faire partie du tout premier cercle de Bruno Mégret, époque MNR. Il s'est reconverti ensuite du côté du MPF de Philippe de Villiers dont il fut responsable départemental. Ancien conseiller régional, conseiller municipal FN à Aix de 95 à 2001, tête de liste à la municipale de 2001, c'est lors de la législative de 1993 dans la circonscription de Gardanne, qui laisse son nom dans l'histoire politique locale : son maintien au second tour - qui aurait été négocié par l'ancien ministre de la Ville auprès de Le Pen - permet la victoire de Tapie.