03/07/2009
Jean-Louis Borloo (ici dans son bureau, à Paris, le 6 mai) : «Nous devons faire de la politique avant tout pour nos enfants.» Crédits photo : Le Figaro
INTERVIEW - Le Parti radical de Jean-Louis Borloo tient samedi et dimanche ses ateliers d'été à Marseille.
En quoi consistent vos ateliers d'été qui se déroulent à Marseille jusqu'à dimanche ?
Nous sommes en train de mettre la dernière main à notre manifeste pour la société du XXIe siècle que nous présenterons lors de notre congrès. Avec une ligne de conduite : nous devons faire de la politique avant tout pour nos enfants. Notre génération ne doit plus penser seulement à elle. Le travail ne manque pas, et il faut notamment réviser en ce sens toutes nos politiques publiques : éducation, urbanisme, économie, culture, technologies de demain… Pour tout cela, il faut que l'on se retrouve pour travailler tous ensemble. Nos ateliers à Marseille, c'est vraiment notre réunion de famille.
Êtes-vous suivi par les autres partis dans cette démarche ?
Sur les questions environnementales par exemple, j'observe que le Parlement nous a suivis avec quatre votes quasi unanimes ! Nous sommes un parti résolument écologiste ! Nous ne sommes pas étrangers au fait que les Français considèrent maintenant l'UMP comme un vrai parti engagé dans le développement durable. Et, plus généralement, je pense que le Parti radical est légitimement le plus avancé aujourd'hui dans la réflexion sur la démocratie, la République, l'éducation, les solidarités…
Pourquoi cette avance ne se traduit-elle pas dans les urnes ?
Détrompez-vous ! Avec les européennes, nous envoyons quatre députés radicaux à Strasbourg. Pour les régionales, grâce à nos implantations locales fortes en Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon, en Lorraine, en Paca, en Corse, dans le Nord-Pas-de-Calais, nous serons bien présents. Nous sommes d'ailleurs au sein de l'UMP les plus implantés localement, à travers notre tissu de grandes villes qui comprend Nancy, Valenciennes, Perpignan, Massy, Montereau, Bourges, Bayonne, Tarbes, Antibes, Montélimar…
Et AIX ? Tient ça lui vient pas à l'esprit lorsqu'on l'interviewe ?? Voilà comment l'alibi écolo de Mme Joissains (radicale valoisienne) s'effondre... Même si elle a fait l'effort de venir (elle) avec tous son staff écouter le pacte écologique (surtout pour contester certains points). Même dans sa famille politique on oublie de parler d'elle...et encore plus lorsqu'il s'agit d'écologie.