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Qui je suis ?

Enseignant de sciences économiques et sociales

 

Marié, père de 2 enfants

 

Conseiler municipal d'opposition de 2001 à 2008

Militant socialiste

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Ouvrage décroissance

La crise écologique est là. Même les plus sceptiques ne peuvent en douter. Réchauffement climatique, pollutions croissantes, cancers en hausse constante, extinction de plus en plus rapide des espèces, raréfaction des ressources pétrolières. Face à ces destructions engendrées par notre système économique devenu fou, certains écologistes s’opposent au développement durable et parlent de plus en plus de décroissance. Comme si c’était l’unique solution. Mais la décroissance n’est pas seulement une remise en cause de la dépendance énergétique de notre système économique. Derrière ce mot vague de décroissance se cache une idéologie plus vaste aux alternatives plus que discutables. Au nom de l’anti-occidentalisme, de la critique du progrès et de la rationalité, nombre de décroissants défendent des thèses inquiétantes, sur la critique de la modernité, la place des femmes, la démographie, la respiritualisation de la société. C’est cette face cachée de la décroissance qu’explore cet ouvrage.

 Cyril Di Méo, élu et militant écologiste à Aix-en-Provence est aussi enseignant de Sciences Economiques et Sociales.

 «Cyril Di Méo grâce à la connaissance approfondie qu’il a à la fois des écrits des grands ancêtres de l’écologie politique et de ceux de la mouvance décroissanciste inscrit ce courant dans une histoire longue, en identifiant les origines et le cheminement de cette pensée. Il montre précisément la gravité des implications du discours décroissant, notamment vis-à-vis des pays du Sud et des femmes. Un ouvrage sans concession, mais aussi sans dérapages, Cyril Di Méo s’en tient toujours très précisément aux faits, aux écrits pour étayer ses conclusions. Il conclut d’ailleurs son ouvrage en indiquant que « l’écologie doit faire le pari de l’intelligence de la raison ». Et c’est bien ce à quoi il s’attelle fort utilement avec ce livre ». 

 Guillaume Duval, Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

   ISBN: 2-296-01224-8

 Achat en ligne

http://www.amazon.fr/gp/product/2296012248/ref=sr_11_1/171-1636061-8438610?ie=UTF8

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=21965

24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 00:12

On devrait se réjouir de voir N Hulot et Jean Marc Jancovici signer dans le monde un texte demandant la sortie du pétrole...Les décroissants peuvent aussi se réjouir car nos deux experts médiatiques parlent de "décroissance".

Si l'on regarde d'un peu plus pret cet article on constate d'abord que nos deux stars sont tres ambigues sur plusieurs points. D'abord le nucléaire. L'article ne prend pas position et renvoie même dos à dos renouvelables et nucléaire. Les lecteurs de www.manicore.com ne seront pas surpris car Jancovici reprend régulièrement les thèses du CEa ..et vous trouvez d'ailleurs sur son site l'idée du CEa selon laquelle Tchernobyl aurait fait ...35 morts..Pour info le personnage est aussi un des principaux supports des critiques des éoliennes. ( voir texte de critique en fin d'article)

Là où l'article me pose aussi un problème c'est sur la conception de l'écologie qu'i dveloppe il préconise d'augmenter de 5 à 10 % les prix du pétrole..c'est à priori une bonne idée...mais c'est afin que l'Etat rétablisse la réalité du marché...car pour eux il  faut rétablir la confiance des entreprises...Mais le pire c'est que tout leur article est basé sur cettte idée qu'on pourrait appeler la thèse de la soutenabilité faible. L'allocation optimale du marché peut nous sauver d'ailleurs la morale de l'article est claire "L'histoire économique ayant démontré que c'est in fine le prix qui nous incite à la vertu." Point de vue on ne peut plus libéral...

Il faut préparer la "fin du pétrole", par Nicolas Hulot et Jean-Marc Jancovici

LE MONDE | 18.04.06 |

algré des déclarations tonitruantes sur l'ère de l'après-pétrole qui aurait déjà commencé, ou le changement climatique qui serait une menace de premier plan, force est de constater que notre quotidien n'en voit pour l'heure pas la trace.

L'humanité n'a jamais consommé autant d'or noir, de gaz et de charbon qu'en 2005 et, en France, l'élévation de la température moyenne planétaire du dernier siècle ne nous a réellement empêchés de dormir que quelques jours durant l'été 2003. Bien sûr, demain sera différent d'aujourd'hui, car c'est la définition même d'un changement, mais comment se persuader que nous sommes mal partis quand tout va bien pour le moment ?


Une première certitude vient des mathématiques, qui - hélas ! - ne deviennent pas invalides parce que la conclusion nous déplaît : avec un stock de départ fini, l'approvisionnement pétrolier passera par un maximum puis diminuera sans cesse, et cette conclusion s'applique aussi au charbon et au gaz. Dès lors, à quand l'inexorable début de la décroissance pétrolière ? (qu'il faut bien distinguer de la "fin du pétrole", expression qui n'a d'intérêt que médiatique). La réponse des pétroliers - les seuls à disposer d'informations primaires - oscille entre 2010 et 2025. Même en se reportant sur le gaz et le charbon, les mathématiques interdisent de prolonger plus de quelques décennies une consomMation croissante de combustibles fossiles.

La deuxième certitude concerne le climat : il y a vingt mille ans, au plus fort de la dernière ère glaciaire, la planète n'avait perdu que 5 °C de température moyenne par rapport à maintenant. Quelques degrés en plus pour la moyenne planétaire en un ou deux siècles seraient donc un choc climatique aux conséquences inimaginables au premier sens du terme, c'est-à-dire impossibles à imaginer dans le détail. En effet, une transition climatique aussi rapide appliquée à quelques milliards d'individus sédentaires ne s'est jamais produite dans le passé, proche ou lointain. Et surtout, l'inertie du système climatique et la durée de vie du CO2 dans l'air sont telles que la température montera pendant au moins quelques siècles après que les émissions humaines de CO2 auront commencé à diminuer.

Malgré ce qui précède, nous vivons aujourd'hui avec l'illusion dangereuse que l'énergie va rester abondante et bon marché pour l'éternité. Il est donc logique que l'on crie au fou dès que quiconque préconise d'en monter le prix ! Or se poser la question du prix de l'énergie, c'est déjà y avoir répondu : toutes choses égales par ailleurs, le prix d'une ressource épuisable dont la consommation aimerait augmenter en permanence ne peut qu'exploser.

Un prix de marché restant bas "aussi longtemps que possible" ne serait même pas une bonne nouvelle : nous pourrions alors émettre tellement de CO2 que nos (petits-) enfants hériteraient d'une facture climatique monstrueuse, sans beaucoup d'énergie résiduelle pour y faire face, et sans même avoir profité de la fête. Que viennent nucléaire et énergies renouvelables, alors, bien qu'utiles, elles seront insuffisantes pour remplacer en quelques décennies pétrole, gaz et charbon : il va falloir se mettre au régime.Face au "Français moyen" du XVIIe siècle, l'homo industrialis vit comme un nabab : tout bénéficiaire du smic, tout étudiant, tout retraité commande en permanence à l'équivalent énergétique de 100 domestiques, qui s'appellent voitures, machines industrielles, chauffage central, avions, lave-linge, congélateurs, etc. Membres d'une espèce qui a déjà connu quelques milliers de générations depuis son apparition, nous n'avons pas encore pris la mesure du formidable saut de puissance effectué depuis la naissance de nos grands-parents, multipliant au passage la pression de l'homme sur son environnement par un facteur 100 en un siècle.

Cette vie à crédit ne va pas durer, et il serait temps que nous nous en rendions compte, des simples électeurs jusqu'à M. Barroso, qui semble pourtant penser que des prix bas - donc faux - sont une bénédiction pour l'avenir. Dès lors, souhaitons-nous gérer du mieux possible une inéluctable décroissance de la consommation d'énergie fossile, ou préférons-nous attendre que "quelque chose" se charge de le faire pour nous sans nous demander notre avis ? L'histoire a amplement prouvé que la passivité n'est pas la meilleure option. Et pour l'action, quiconque a bien creusé le sujet tombe invariablement sur... la hausse de la fiscalité sur l'énergie.Ce qu'il faut faire ? Monter le prix de toutes les énergies fossiles de 5 % à 10 % en termes réels tous les ans, sans limite, jusqu'au jour où nous pourrons penser être débarrassés des problèmes les plus redoutables. Cette progressivité permettra à chaque consommateur ou producteur de s'organiser en "voyant venir" les surcoûts, qui auront lieu de toute façon sinon, mais de manière brutale, nous exposant alors à de très mauvaises surprises.

Par ailleurs, la fiscalité est un simple recyclage national, qui ne crée ni chômage ni récession, alors qu'un choc pétrolier est un appauvrissement net du pays, qui crée récession et chômage, comme en 1973.

Trop de chômage n'est clairement pas bon pour la démocratie : faut-il rappeler que la crise de 1929 a fini par amener la dictature un peu partout en Europe ? Et faut-il se croire définitivement vaccinés contre le totalitarisme, au motif que depuis soixante ans tout va bien... dans un contexte de croissance ininterrompue ? Les "modestes", qui trinqueront le plus en cas de problème, devraient paradoxalement être les premiers à réclamer cette hausse progressive, qui sera bien plus équitable que le chaos qui nous menace sinon !

Une taxe accrue donne plus d'argent à l'Etat : tant mieux. Ce dernier pourra financer la reconstruction dont nous avons besoin. Taxer l'énergie protégera les entreprises, en leur créant un contexte stable qui est le meilleur service à leur rendre. Du reste, quans ils ont bien compris le problème, nombreux sont les dirigeants pour qui la question n'est plus "faut-il taxer ?", mais "comment taxer de manière équitable sans que je sois le premier perdant ?".

Quiconque réclame, comme citoyen, que l'on fasse "quelque chose" pour éviter les ennuis à venir, peut-il s'opposer, comme consommateur, au fait d'être touché au porte-monnaie ? L'histoire économique ayant démontré que c'est in fine le prix qui nous incite à la vertu.

Nicolas Hulot est producteur de l'émission "Ushuaïa Nature"Jean-Marc Jancovici est consultant en énergie.

Article paru dans l'édition du 19.04.06

MANICORE, LES "EXPERTS" ET L'EOLIEN


Le site Manicore est la référence des associations contre l'éolien (eoliennes.net et consorts) et est souvent cité (par les opposants à l'éolien) dans les forums Internet sur l'énergie. De qui s'agit-il ?

Ce site est animé par M. Jancovici qui nous indique être de formation X-Télécom et consultant indépendant. Il a notamment rédigé la méthode Bilan carbone de l'ADEME. Donc, un expert dans le domaine de l'environnement. Quelle analyse de l'éolien nous propose notre "expert" ?

Les affirmations de Manicore Les observations d'Espace Eolien Développement
Quelle surface faut-il couvrir d'éoliennes pour fournir à la France le courant dont elle a besoin ? (juin 2000 - révisé en décembre 2001)
a/ une éolienne ne produit que peu d'énergie (tout juste 2000 heures par an) a/ c'est vrai pour l'éolien, mais aussi pour toutes les sources d'énergie : elles ne fonctionnent pas constamment (6 000 heures par an pour le nucléaire, 1000 heures pour le solaire)
b/ le territoire français est peu venté (% du territoire aurait une ressource supérieure à 2000 heures par an) b/ c'est faux : 2000 heures, cela concerne plus de 60% du territoire. Il suffit de constater la présence d'éoliennes en Lorraine, en Champagne ou dans le Limousin...
L'éolien est-il une solution pour l'approvisionnement énergétique ?
a/ pour fournir les 506 TWh consommés par le pays, il faudrait une "superficie actuellement occupée par les villes, les routes et les parkings" (25 000 km²).
a/ l'éolien ne représentera à terme que 10 à 20% de l'énergie électrique consommée. Il serait stupide de faire 100% avec seule source d'énergie. 10% comme nous l'avons dit (et notre graphique est repris par Manicore), c'est jouable. 
b/ le vent est intermittent et l'énergie est difficilement stockable b/ c'est une évidence, et alors ? l'éolien doit fonctionner en "semi-base", la régulation se faisant (comme pour le nucléaire) par les énergies fossiles et les échanges avec les réseaux étrangers. Et c'est d'autant plus facile que l'éolien est limité à 20%.
En guise de conclusion...
a/ l'éolien n'est pas adapté a/ Faux. L'éolien est une composante du "bouquet énergétique", il n'a pas vocation à répondre à toute la demande.
b/ il vaut mieux moins consommer ("aucune solution à base de renouvelables n'est dans les bons ordres de grandeur") b/ c'est vrai qu'il vaut mieux moins consommer, mais il est faux de d'affirmer que les renouvelables ne seront jamais à la hauteur : 10 à 20% pour l'éolien, ajoutez du solaire, de la biomasse, de l'hydraulique et vous atteignez des chiffres significatifs.

c/ l'éolien est un alibi ("l'éolien servira juste d'alibi sans rien changer sur le fond , au prix d'une dégradation supplémentaire des paysages et d'une augmentation, dans certains cas, des émissions de gaz à effet de serre. Hum.....")

c/ Faux, évidemment. Les énergies renouvelables rapprochent la production d'énergie des gens et les responsabilisent. Quant à augmenter les gaz à effet de serre, il vaut mieux ne rien répondre... Hum...

Nous n'avons pris que quelques exemples pour montrer que des calculs de coin de table et des raisonnements de café du commerce ne sont  pas à la hauteur des enjeux des renouvelables.

C'est comme le raisonnement suivant : puisque le vent est intermittent, il faut installer d'autres moyens de production pour assurer une production constante. C'est faux si l'on retient l'idée que l'éolien représente 10 à 20% de l'énergie produite : quand les éoliennes s'arrêtent (et on peut montrer qu'elles ne s'arrêteront jamais toutes en même temps), d'autres sources sont présentes. Et réciproquement quand on arrête une centrale nucléaire (pour recharger du combustible ou pour maintenance), d'autres sources viennent compenser ce manque de production. C'est une question de régulation, travail effectué en France par le RTE.

Tout ceci pour dire que l'énergie est une matière complexe et que, là comme ailleurs, on doit se méfier des fausses évidences.



 

 

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commentaires

C
Très bonne critique de ce Manicore un peu trop vanté par certains.<br /> Voici deux articles qui devraient retenir votre intérêt.<br /> L\\\'un sur la fin progressive du pétrole :http://travail-chomage.site.voila.fr/energie/fin_petrole.htm<br /> L\\\'autre sur celle l\\\'uranium http://travail-chomage.site.voila.fr/energie/fin_uranium.htm( précédée d\\\'une pénurie à partir de 2015)<br />  
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J
Si vous êtes vraiment motivés pour avancer dans la recherche de solutions au problème du changement climatique (qui n'est pas le seul problème, n'oublions pas la biodiversité qui diminue, les océans qui se vident, l'érosion des terres arables, la pollution de l'eau, de l'air, des sols, etc...), je recherche des partenaires (c'est-à-dire des gens comme vous, si, si !) pour développer une organisation engagée dans cette voie: "O".<br /> <br /> L'idée: les petits gestes dont tout le monde parle sont insuffisants, il est nécessaire de modifier plus en profondeur notre mode de vie, c'est à dire, entre autres, ne plus prendre l'avion, se passer de la voiture le plus souvent possible (le mieux étant de ne pas en acheter), changer ses habitudes alimentaires (moins de viande, de fraises en février, de raisin d'Afrique du Sud), habiter près de son travail et plutôt dans un appartement en ville, et moins consommer en général...<br /> <br /> Rien d'impossible, et pourtant ces changements nécessaires sont très difficiles à accepter parce que contraires au fonctionnement actuelle de notre société, basé sur la production (et donc le travail, l'emploi, l'utilité sociale et le statut qui lui sont associés) et la consommation (et donc l'appartenance à un groupe social et la recherche du prestige) de biens et de services, ce qui s'accompagne toujours ou presque de pollutions diverses. Comme nous avons tous besoin de travailler et que nous voulons tous accéder à une certaine reconnaissance sociale, agir efficacement contre le changement climatique est très difficile, nous n'y arriverons pas si nous ne donnons pas de la valeur sociale (de l'estime, de l'admiration, de l'envie) aux conduites à tenir.<br /> <br /> Objectif: renverser la vapeur en valorisant socialement ceux qui agissent de manière responsable (c'est à dire qui cherchent à minimiser leur empreinte écologique), essayer d'imaginer un mode de vie durable et accessible à tous et enfin, ce qui rejoint un peu le premier point, inventer d'autres moyens de cohésion et de valorisation sociale que le travail et la consommation, ou alors les orienter vers des activités environnementalement soutenables.<br /> <br /> Si vous êtes intéressé, allez faire un tour sur le site suivant:<br /> <br /> http://jean.chamel.free.fr/o<br /> <br /> et n'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations en écrivant à contactero@gmail.com<br />
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C
Certes les éoliennes c'est pas toujours beau..quoique certaines fois je trouve ça très esthétique. <br /> <br /> Sinon pour les compagnon d'échappée..quand on considère qu'ils prennent pas la bonne route ou retourne en arrière ...le devoir moral c'est de le dire....les forces de progrès on trop soffert de cette vision au XXeme siècle. <br /> Evidemment que je me rejouis que Le Monde découvre l'écoogie et ouvre des tribunes à Hulot and Co...ça n'empeche que la postion de cette article est partiellement dangereuse. <br /> <br /> L'écologie n'est pas une seule famille il y a des tendances divergentes (ecologie technicienne pour le nucléaire les OGM, écologie profonde, ecologie sociale, NIMBY, environnementalisme ) et tant qu'il n'y aura pas eu de clarification ..nous continuerons à vivoter dans des mouvements minoritaires. Car je crois de plus en plus que nombres de querelles internes aux écolos sont dues à la tentative de concilier des positions inconciliables...<br />
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M
Si je suis globalement d'accord avec vos critiques, attention à ne pas tomber dans l'excès inverse non plus. Si les écolos ne sont pas là pour défendre nos paysages, qui le fera ? Ne pas voir que les éoliennes dégradent les paysages, c'est se bander les yeux.<br /> <br /> Pour moi, le rôle des écolos n'est pas de contruire des éoliennes, mais d'expliquer que l'énergie facile, pas chère, et qui ne gache pas la vue est aujourd'hui un mythe. Eoliennes, centrales thermiques, centrales nucléaires, toutes les formes de production ont des répercussions graves sur l'environnement. Se contenter de militer pour la "moins pire" en oubliant que le plus important reste la réduction de la consommation, c'est contre productif.<br /> <br /> Le site manicore.com, pris dans son ensemble, est une démonstration documentée que la décroissance de la consommation est la seule voie à suivre. Si certaines positions exprimées sur ce site sont certes criticables, il n'empêche qu'on poursuit le mêmes but. Tirer dans les pattes d'un compagnon d'échapée c'est utile pour gagner l'étape, mais quand l'arrivée est encore loin généralement on s'entraide ...
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