Une bloggeuse aixoise s'est commise récemment avec un post racontant la vie "tumultueuse" d'Alain Joissains, sur les plans personnels et judiciaires. Ceci après un article complaisant de La Provence (puisque c'était quand même cela l'objet initial de la critique). Alain Joissains a demandé le retrait de cet article.
Lire la chronique de cette demande.
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Une question persiste que peut on dire sur Alain Joissians ? En tout ca voilà ce qu'ont écrit plusieurs journaux nationaux sans être attaqués.
Libération Michel HENRY samedi 29 avril 2006
Maryse Joissains fait surtout le rapprochement avec l’affaire qui a touché son mari Alain, lorsqu’il était maire d’Aix, au début des années 80, condamné en 1985 « pour complicité de recel de fausses factures », pour des travaux dans la villa du père de Maryse Joissains. L’affaire induira des drames en série, selon la maire. Son père « se suicidera », sa mère « mourra de chagrin », son mari « refera sa vie », sa fille sera « victime d’un cancer très grave ». « Tout cela est directement lié à l’affaire [Alain] Joissains. » Et qui est responsable ? « Monsieur Beaume était le substitut de première instance de l’affaire Joissains », écrit-elle au président de la République. D’une citoyenne lambda, on se demanderait si elle n’a pas sombré dans le délire. Là, venant d’une élue de la République...
NOUVELOBS.COM | 13.02.2008 | Nathalie Funès
A l’époque, ce n’était pas Maryse qui était maire d’Aix-en-Provence, mais Alain. Il avait tout juste 40 ans.
Fils d’un résistant du réseau Alliance, mousse dans sa jeunesse, engagé volontaire en Algérie à 17 ans, docker sur le port de Toulon pour payer sa capacité en droit, avocat inscrit au barreau d’Aix, jeune loup du Parti radical, un temps même attaché au cabinet de Jean-Jacques Servan-Schreiber, éphémère ministre de la Réforme sous Giscard … L’ascension du maire d’Aix est brisée net un jour de janvier 1983, par un article du « Canard Enchaîné » où il est écrit noir sur blanc qu’il fait construire une villa à son beau-père, Roger Charton, grâce aux fonds destinés au CES Saint- Eutrope, sur les hauteurs de Saint-Antonin-sur-Baillon, à quelques centaines de mètres de la propriété de Gaston Defferre. Alain Joissains sera finalement condamné en appel à deux ans d’emprisonnement avec sursis et 150 000 francs d’amende pour complicité de recel d’abus de biens sociaux.
Mais est ce pour cela qu'Alain Joissains a demandé le retrait de cet article ?? A mon avis il ne le pourrait pas ...sa demande ne peut donc reposer que sur la diffamation concernant sa vie familiale...à moins que ce soit de l'intox...